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04/10/2012

Thalie

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- Toile de Jean-Marc Nattier -


 

"La conscience a été donnée à l'homme pour transformer la tragédie de la vie en une comédie."

- Démocrite -



02/10/2012

Fashion-week

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Tous, ça les rend dingues. "Fashion-week". Ils tremblent, sont aux taquets, en rêvent depuis des nuits. Et puis, ben, il se passe ce week-end, avec moults fracas et moultes découvertes mais pas de quoi fouetter un chat, pour moi! Ou je vieillis, ce qui par la force des choses se produit, ou je deviens plus spectateur qu'acteur dans ce process récurent qui ne semble fabriquer que du vent alors qu'il génère tant de business. C'est étonnant de voir cette multitude de créatures venues d'on ne sait où et qu'on ne voit que là, graciles, évanescentes, fragiles, présentes et puis ces looks improbables, tant d'asiatiques, de russes, de femmes à cran, d'hommes hagards, tous en noir. Au milieu de tout ça, je traçe ma route. La mode est à multiples facettes, sans aucun doute... Et il y a matière, ça c'est clair! Paris...

 

25/09/2012

explore ton corps

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- Photo Dmitry Kuklin -


Il y a comme ça des images que je croise et qui opercuts, me percutent. Explore ton corps. Suite à une discussion hier avec Laure, je me suis posée et j'ai tenté de penser mon corps. Longtemps je me suis sentie chose, rien, voire moins que rien, en tout cas rien d'humain. Longtemps mon corps n'a été qu'un étranger pour moi, insondable, impossible, trop lointain, comme si je devais le garder à distance. Et puis, à dix-neuf ans, j'ai accouché. J'ai souffert, j'ai crié, pourtant pas tout à fait là, dissociée de moi-même, comme anesthésiée. Je me suis demandée si l'enfant que je venais de mettre au monde était bien de mon fait, si j'avais pu faire ça. Quelque chose s'est brisé, une digue a craqué et j'ai découvert en donnant vie à un petit être que j'avais une vie moi aussi, une vie et un corps. La prise de conscience de ce corps meurtri fut brutale, j'étais comme rouillée. Trop longtemps absente je ne savais pas quoi faire de ce grand corps qui d'un coup s'imposait à moi, demandait à faire corps avec ce que j'étais. J'ai mis du temps à l'apprivoiser, à le connaître, à le sonder. Encore aujourd'hui, il me déroute, il me surprend. Mais j'ai découvert en l'explorant qu'il avait beaucoup à dire, qu'il était ma mémoire et mon ami. Parfois je lui parle, je lui demande de l'aide, je le mets à contribution pour parcourir, pour avancer, pour comprendre encore et toujours ce qui m'est arrivé, ce qui m'arrive, ce qui se passe en moi.


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- Photo Jaime Ibarra -


Je danse. Je bouge. Je me positionne et j'apprends à le regarder. Je ne pouvais pas me voir dans les miroirs plus jeune, rien, il n'y avait aucun reflet. Je passais un temps fou devant la glace, mes yeux ne me percevaient pas, ne voulaient pas me voir. C'est fou quand j'y pense, fou d'avoir pu vivre ainsi pendant plus de vingt ans, c'est cruel de s'en rendre compte, de mesurer qu'on a ainsi vécu un quart de sa vie sans avoir pu être au monde. Maintenant, c'est fini. Et s'il reste encore quelques zones d'ombre, j'ai pu me reprendre en mains, me rassembler, m'accepter et jouir de ce corps qui m'a été donné. Le serpent de Guem. Cette musique me donne des ailes. Mon corps alors me semble léger aérien, telle une plume offerte aux alizées. Etonnament plus je m'exprime avec mon corps, plus j'arrive à formuler, à écrire, à réfléchir. Cette fameuse relation du coprs et de l'esprit n'est pas une duperie, c'est si bon de sentir tout son être vibrer, respirer, accueillir, offrir, aimer. C'est bon d'arriver à cet état de grâce, à cet abouti. J'ai lutté, je me suis battu avec mes névroses, je lutte encore pour éviter qu'elles ne reviennent polluer cette relation entre mon corps et moi. J'explore encore. Je me crée. J'écris.



23/09/2012

De l'avis de Jacob sur le dernier Angot

Je n'ai pas lu le dernier livre de Christine Angot, Une semaine de vacances, pas encore. J'avais trouvé L'inceste un peu plat mais à lire les critiques ce n'est pas le cas cette fois. Ce matin en parcourant l’article : Assez! de Didier Jacob dans le Nouvel Obs, vitriolant l'ouvrage et plus encore la démarche de l'écrivain, j'ai eu un haut le coeur et je me suis dit qu'il y avait encore fort à faire pour que dans l'esprit de tout à chacun l'inceste dans toute sa cruauté fasse son chemin. Jacob se désole qu'une scène de fellation soit décrite sur une centaine de pages, soit, c'est peut-être long, je me ferais mon idée en lisant cet ouvrage, mais qu'il puisse dans quatre courtes phrases écrire: "Les poils du monsieur, la bouche de la petite. Elle est sa fille, voyez-vous. C'est un inceste, c'est du Angot. La routine, en quelque sorte." Une centaine de pages alors, c'est bien peu. Mais ça n'est pas ce qui m'a fait le plus bondir et qui m'a fait prendre conscience du long chemin encore à parcourir. "Une jeune fille, apparemment séduite par un père, qui ne se sépare jamais de son Guide Michelin, se soumet au bon vouloir du monsieur, un imbécile patenté dont on se demande pourquoi elle ne lui met pas une claque dès la page 2 (ce qui aurait arrangé tout le monde). Ils roulent en Peugeot, fellation, on part au restaurant, vaseline dans le trou du cul, on visite une église, et vas-y que je te suce encore mon petit papa chéri. Scandaleux? Si seulement! Christine Angot sent bien que ça ne suffira pas, le coup de l'inceste, pour susciter l'admiration des gazettes en mal de corporel. Qu'est-ce que je vais donc trouver, s'interroge-t-elle probablement, pour passer au JT? Faute d'idées nouvelles sur le terrain de la pornographie, Christine Angot se rabat sur la pipe dans le confessionnal. Mais qui croit-elle choquer - si ce n'est l'intelligence?". Ouch! Là, c'est Jacob qui me choque, m'entrechoque, me bouscule dans mes retranchements et titille mon intelligence. Comment un être humain normalement constitué n'arrive pas à comprendre dans quel état un inceste peut mettre un enfant, comment se peut-il qu'un journaliste de talent puisse penser qu'en écrivant à sa manière ce qu'elle a vécu Angot brigue une quelconque admiration? Peut-on s'attendre d'ailleurs à une admiration quand on a le besoin voire la nécessité de partager une telle souffrance, un tel destin, une telle mainmise sur une vie? Comment peut-on un instant penser qu'une jeune fille est pu être séduite par son père, pire apparemment. Il n'y a guère de séduction dans une relation incestueuse. C'est une relation qui n'en est pas une pour tout dire, c'est le pouvoir d'un être sur un autre, il n'y a pas concertation. Et si un père veut plusieurs fellations par jour, et s'il faut qu'elles soient longues, le temps d'écrire une centaine de pages par exemple, et s'il faut qu'elles se fassent dans un confessionnal parce qu'il y bande mieux, quel choix pour l'enfant soumis à cet amour haïssant ou cette haine amoureuse d'une perversité sans nom? Peut-être celui plus tard, une fois devenu grand, d'écrire une autofiction qui je cite: " est aujourd'hui tombée en désuétude, sauf pour les quelques écrivains qui en appliquent encore bêtement les règles, ainsi qu'en peinture autrefois s'acharnaient, en pleine révolution des styles, les ténors de l'art pompier." Il s'est dit que la critique est facile et l'art si difficile. Oui, l'art de s'en sortir et l'art de sortir de sa plume le jus d'une telle engeance, oui c'est difficile. Angot n'est peut-être pas arrivée au travers de son livre à faire comprendre cela à Jacob ou c'est Jacob qui ne le peut vraiment pas comme tous ces gens qui préfèrent ne pas en entendre parler, ou ne peut penser que ça puisse être aussi pornographique et aussi désolant qu'un mauvais film de cul. Que l'écriture mérite mieux, alors qu'en l'occurrence, pour m'y être essayée, je sais qu'elle investissement de soi elle demande, quelle douleur elle engendre et quel volonté elle consomme, une autofiction de cette nature là.

 

17/09/2012

Feeling good

 

émotion,nina simone,aventure,vie,état d'être,partage,humain

 

 

 

 

13/09/2012

équilibre

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- Bleu - Soulages -

 

"On est toujours guetté par deux choses aussi dangeureuses l'une que l'autre: l'ordre et le désordre."

- Pierre Soulages -

 

 

11/09/2012

De l'art...

Ce matin, vu chez Laure, un petit film sur J.Pollock en pleine création artistique...

 

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- Photo Massaki Nakajima - Exposition J. Pollock -


 

" C'est le propre des oeuvres vraiment artistiques d'être une source inépuisable de suggestions."

- Charles Baudelaire -

 

 

06/09/2012

Chacun voit midi à sa fenêtre...

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podcast

- Le Nombril - Jeanne Moreau -



20/08/2012

il n'est jamais trop tard pour bien faire...

On se fait des idées, on a besoin de penser top souvent que tout peut changer, aller mieux, je sais pas, en tout cas aller dans le bon sens des choses tel qu'on le conçoit et on tombe sur un os. Une personne réfractaire, qui a besoin de penser autrement, pour qui c'est nécessaire. Aïe. là, ça fait mal. Quand cette personne est votre soeur, qu'elle a deux petits êtres à sa charge et qu'elle l'est confronte à l'ogre en toute impunité voulant penser qu'il est bon et loyal, au pire qu'il est trop vieux! C'est au dessus de mes forces. C'est trop me demander. Je ne peux l'accepter. En mon for intérierur. Je ne suis pas la mère de ses enfants mais j'ai essuyé les plâtres et les miens avec moi, et j'en reste sans voix. Chacun voit midi à sa fenêtre comme il se doit, mais comment faire pour amener quelqu'un à voir ce qu'on voit, ce qu'on a vu et ce qu'il ne faudrait pas avoir à voir une nouvelle fois?

 

21/07/2012

Heureusement il y a les blogs...

"Helenablue" a aujourd'hui quatre ans et un mois, jour pour jour. Et il s'en est passé des choses pendant tout ce temps là. Des choses importantes pour moi. Cet endroit a changé ma vie, oui, et je pense qu'il a changé celle de quelques autres aussi, en bien je l'espère, en ouverture d'esprit et de coeur, en toute sympathie, en résonnance. Ici, je me confie, je réfléchis, je partage mes découvertes, mon goût pour l'art pictural, la musique, l'écriture et mon intérêt puissant pour les choses de la vie. Je me découvre aussi, j'avance, je me mesure à la pensée d'autrui et j'en ressens un immense bienfait. C'est un jour perdu que celui où je n'ai pas blogué ou que n'y ai pas pensé. Depuis le 21 Juin 2008, ça n'est presque pas arrivé. J'ai très vite trouvé un moyen d'expression qui me correspondait, un moyen d'expression en accord avec ma sensibilité, avec mon besoin de rencontres, de réactivités et avec cette particularité que j'ai de m'ouvrir aux autres sans me sentir dépossédée. J'aime ce lieu, il me ressemble. J'aime vous y retrouver. J'aime ce qu'on y fait ensemble. Je ne pourrais concevoir le reste de ma vie sans. J'y puise une telle inspiration, une telle énergie, tant d'affections, tant de plaisirs et tant d'étonnements, comment pourrais-je m'en passer? Merci d'être là. Merci de me lire, merci à vous d'interagir, merci d'exister et de me faire vibrer, merci à vous de m'aimer, merci de votre douce fidélité. Quand je me lève le matin, ma première pensée vient ici. Tout comme dormir, manger, boire, respirer, écrire et échanger sont vitaux pour moi, pour ma santé psychique et pour faire battre mon coeur toujours sur le qui-vive. Alors, tant que j'en ai la possibilité, tant que je peux offrir et recevoir, tant que je suis en vie, je nous souhaite le plus long et le plus inspirant des voyages via ce navire chaleureux déjà bien plein de souvenirs merveilleux, de rencontres improbables, de passion, d'amour, de ciel bleu, d'aventures cérébrales et d'audacieux échanges. Heureusement et pour mon plus grand bonheur, il y a les blogs, et il y a ... celui-là!

 

15/07/2012

multiple

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" Dans chaque être humain vit une colonnie entière."

- Pablo Picasso -

 

 

13/07/2012

Rêver, construire, écrire, façonner,

écriture,cinéma,art de vivre,pensée du moment,rêve,réalité,passage,vivant,partage,humain

- Cadavre Exquis - Valentine Hugo -

 

inventer, établir des plans sur la comète. Non seulement j'aime ça mais j'en ai besoin. Entreprendre, réaliser, transmettre, changer le cours des choses. C'est là où je me sens vivante, c'est là où je me sens être. Je sais m'arrêter, profiter du moment présent, et même méditer mais c'est toujours dans l'idée d'aller de l'avant. Stagner, macérer dans mon jus, ne pas avoir d'expectatives, ne pas avoir d'ouvertures, ça me tue. Explorer, deviner, créer, insufler me donnent des ailes alors que me ratatiner, me plaindre, m'auto-flageller me restreignent et me cuisent à petit feu. J'aime tendre vers, j'aime avancer, construire, m'aventurer, sonder, tâter, fureter même si les doutes et les entraves qui vont de pairs sont forts et puissants. A quoi bon être sur cette planète et attendre! A quoi bon être là et rester les bras croisés à penser que d'autres vont nous prendre en charge. Je suis pour l'action, je suis pour la pensée, je suis pour la traversée la plus riche possible, de détours, de chemins, de voyages, d'apprentissages et d'amitiés. J'aime la vie, on the road. J'en suis et compte bien exister jusqu'à mon dernier souffle, idéaliste apaisée et sage foldingue. Sortir du bois et des fossés, être unique, décalée, et pleine d'exentricités et de bonté. Blue jusqu'au bout des ongles! Hé, hé. Donner à inventer, à partager, à visiter, à comprendre et à aimer! Une destinée, une écriture, une volonté, une façon d'être au monde en beauté! Fabriquer sa réalité et s'adapter à celle qui est. Positiver. Générer. Accoucher. Alchimiser. Espérer. Et relativiser. On n'a pas forcément la vie qu'on s'était imaginé.  On n'est parfois loin du compte. Pourtant, toujours reprendre son bâton de pélerin est toujours plus jouissif que de laisser tomber. On a en soi des ressources sans limites pourvu qu'on veuille bien s'y abreuver. Yeah!

 

 

10/07/2012

8:00

" Mais qui sans amour Existe? "

- Serge Gainsbourg -

 

 

08/07/2012

tellement vrai

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- Toile de Françis Bacon -


" Le désordre des êtres est dans l'ordre des choses."

- Jacques Prévert -



04/07/2012

open your mind

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27/06/2012

escape

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podcast

- Seila - Chet Baker -

 

 

Il faut sans doute être dans le commerce pour bien comprendre l'horreur que peut-être le premier jour des soldes. C'est aujourd"hui, c'est tout à l'heure. Prise en tenailles entre l'indispensable besoin pour l'équilibre de l'entreprise de déstocker après une saison difficile et compliquée et le rejet que j'ai de cette ambiance de foire où plus rien ni personne n'est repecté, je me prépare une nouvelle fois à affronter cette journée de consommation à outrance. Pour certains et certaines, qui ont moins les moyens que d'autres, c'est une journée qui leur ouvre des horizons et leur permet de se faire plaisir à moindre coût mais, pour beaucoup d'autres, c'est du n'importe quoi comme s'il fallait absolument acheter parce que la bonne affaire est à faire et peu importe le besoin, l'envie ou même la qualité de ce qu'on achète puisque on ne s'intéresse alors qu'au prix. Il faut être sur le terrain pour voir comment alors on nous parle et dans quelles conditions on doit faire son métier, comme si on devait soi-même aussi se solder. Pour ma part j'y renonce et reste moi-même, continuant à défendre ce pourquoi je crois et à conseiller. Je n'arrive pas à brader ma façon de faire sous prétexte que le climat le permet et même l'encourage, mais j'appréhende, je sais que je vais en baver, qu'il va falloir gérer les mouvements de foule et les sautes d'humeur, voire même certaines tensions entre clientes désirant le même objet! Je n'ai qu'une envie, méchapper... Par chance, on peut être là et penser à un autre endroit, je pars avec cette image et vais tenter au cours de cette journée de ne pas trop me laisser entraîner et prendre de la hauteur pour ne pas être ce soir, définitivement entamée.

 

 

25/06/2012

petite mise au point

Certains et certaines pensent que je suis virtuelle, opportuniste, manipulatrice, menteuse, voleuse, vampire et pire encore fabulatrice, le genre: copié-collé. Je ne suis pas virtuelle, et, je n'entretiens pas de relations virtuelles, non plus. Des relations littéraires, philosophiques, amicales, amoureuses (rares et unique), artistiques, oui. C'est ce que ce blog m'a offert mais plus que lui c'est ce qui le suivent qui me l'offrent. J'ai vraiment tenté ici d'être sincère, ça n'était pas acquis dans ma carte du monde, la sincérité était plutôt pour moi un peu biaisée, c'est quoi au juste? J'ai appris à me connaître, à m'apprécier et c'est énorme, j'y apprends à m'aimer. J'ai fait des kilomètres by plane pour rencontrer un homme que j'ai aimé à la folie ici et que j'aime d'amour toujours, j'ai fait un vol long comme un bras pour serrer dans mes bras une amie chère dont je n'aurais pu louper le lancement du premier roman, je tente au maximum d'être présente à mes ailes devenues pour moi incontournables. Faut pas se leurrer, rien de ce qui se pase ici ou ailleurs dans vos sphères respectives ne m'échappe. Je vous aime, c'est un acquis. Et même si cet amour étonnant et nouveau déplaît ou paraît suspect, je m'en moque, voire même je m'en balance. Ce qui compte par dessus tout, pour moi, c'est ce que l'on construit, ce qu'on façonne et ce qu'on poétise à tour de bras. C'est mon trésor. Vous êtes toute ma richesse, couplée à celle que je jardine au quotidien. J'ai besoin de votre soutien, de votre substance et de votre air. Je ne peux me passer de vous, ne m'en veuillez pas, je suis là et compte bien y rester!

 

19/06/2012

cheminement

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"Nous vivons fragmentés. Nous sommes un personnage au bureau, un autre dans notre foyer; nous parlons de démocratie et sommes autocrates en notre coeur; nous parlons d'aimer le voisin que nous tuons par notre esprit compétitif; une partie de nous travaille, regarde, agit indépendamment de l'autre. Etes-vous conscient de la fragmentation de vos existences? Est-il possible à un cerveau qui a mis en pièces la strucuture de sa pensée de percevoir le champ total de la conscience?"

- Krishnamurti -

 

 

17/06/2012

l'homme d'une vie

 Bonne fête à tous les papas et, plus spécialement, à celui de mes petits gars. Une pensée toute spéciale pour le magnifique papa qu'a été son papa, une autre plus compliquée pour celui qu'a tant de mal à être le mien. On ne choisit pas sa famille, c'est vrai, mais on ne peut pas ignorer d'où l'on vient, un père qu'il ait été bon pour nous ou mauvais, absent voire inexistant marque de son empreinte à jamais notre manière d'être au monde. Qu'on reproduise, qu'on rejette, qu'on se batte contre ou qu'on ne puisse pas s'en passer et qu'on cherche encore après des années à lui plaire et à ce qu'il soit fier de nous, il est un incontournable dans notre existence. Je n'ai pas beaucoup  de bonnes vibrations et de tendres souvenirs avec le mien, je bénis le ciel d'avoir pu  offrir un bien meilleur et bien plus structurant, plus aimant , plus épanouissant père à mes enfants et, après avoir détesté celui qui m'a élévée, m'a nourrie, m'a pervertie et m'a détournée de ce que j'aurais du être, j'aborde sereine une journée comme celle-ci. Bon ou mauvais, il est mon père et un homme important dans ma vie même si je ne peux pas être fière de lui, j'ai appris à me contenter du peu qu'il me donne, à ne plus attendre qu'il change et me comprenne, à ne plus penser qu'un jour il va savoir me prendre normalement dans ses bras et me dire qu'il m'aime sans arrière-pensées malsaines. Un papa est un papa pour la vie, un homme qui compte même disparu et qu'on ne peut oublier ni contourner, il n'est pas à prendre ou à laisser, il est là, en nous, quelque soit l'enfance qu'il nous a donné. Par bonheur, j'ai croisé dans ma vie un père généreux et humain, tentant de remplir au mieux sa mission paternelle. Par bonheur, son fils a fait mieux que lui encore. Proche de ses garçons, il leur fait confiance, les aime, les soutient et leur montre la voie par son indépendance et son charisme, sa volonté d'être ce qu'il a besoin d'être sans se justifier et sans jamais blesser son entourage et ceux qu'il aime. Il est pour eux l'homme de leur vie. Sans doute mesureront-ils plus tard quand ils deviendront père à leur tour à quel point on en a qu'un!

 

 

15/06/2012

inspiré

 " Ecrire, c'est une respiration."

- Julien Green -