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15/12/2008

le feu

 

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" Si tout ce qui change lentement s'explique par la vie, tout ce qui change vite s'explique par le feu. Le feu est l'ultra-vivant. Le feu est intime et il est universel. IL vit dans notre coeur. Il vit dans le ciel. Il monte des profondeurs de la substance et s'offre comme un amour . Il redescend dans la matière et se cache, latent, contenu comme la haine et la vengeance. Parmi tous les phénomènes, il est vraiment le seul qui puisse recevoir aussi nettement les deux valorisations contraires: le bien et le mal . Il brûle au Paradis. Il brûle à l'Enfer. Il est douceur et torture. Il est cuisine et apocalypse. Il est plaisir pour l'enfant assis sagement prés du foyer; il punit cependant de toute désobéissance quand on veut jouer de trop prés avec ses flammes. Il est bien-être et il est respect. C'est un dieu tutélaire et terrible, bon et mauvais. Il peut se contredire: il est donc un des principes d'explication universelle."

Gaston Bachelard, La psychanalyse du feu.

 

Commentaires

L'incendie ne serait-il pas encore circonscrit, des prolongations encore, après cet incendie que tu provoquas si bien, lequel mît le feu aux poudres, ici et là, aux quatre coins de la planète vingt-quatre heures durant?
Serait-ce une idée fixe?
Elle en redemande, entendez-vous?
C'est une blonde incendière.
Désormais si vous voyez du bleu, criez " au feu ", ou " helenablue "

Pin-pon, pin-pon, pin-pon.

Balthazar, renaissant de ses cendres.

P.S. Hélèna, tu sais pas? Baltha ne se sépare plus de ses allumettes.
Clémentine

Écrit par : balthazar | 15/12/2008

"Si tout ce qui ne change pas s'explique par la mort, tout ce qui est figé s'explique par la glace. La glace est ultra-immobile. La glace est distante et ponctuelle. Elle subsiste dans notre esprit. Elle existe dans la terre. Elle descend des altitudes de l'éther et se refuse comme une indifférence. Elle ressort de l'immatériel et s'expose, évidente, expansive comme l'amour et le pardon. Parmi tous les mystères, elle fait partie de la multitude qui récuse tout jugement : ni mal, ni bien. Elle donne sa couleur à l'enfer blanc. Elle offre sa transparence au Paradis. Elle est force et délivrance. Elle est conservation et aboutissement. Elle est danger pour l'explorateur des cimes ; elle soulage le fiévreux en enveloppant son front douloureux. Elle est agression et elle est beauté. C'est une diablesse vengeresse et maternelle, cruelle et douce. Elle ne doute pas d'elle-même : jamais elle ne sera justification du néant."
Ane Aunyme. Psychothérapie de la glace

Écrit par : Parkane | 15/12/2008

Si le feu est lumière, il me refroidit -
J'ai une nette préférence pour l'eau qui représente à mes yeux, la vie sur terre - Elle me materne et me calme -

Bonne semaine

Valériane.

Écrit par : Valériane | 15/12/2008

Le feu ne me plait que lorsqu'il est métaphore. (Puissance, chaleur, passion, fusion... et même expression désuète feu mon père)

De mémoire... Prévert :
"Assis près du lit défait
L'enfant du défunt
Près de feu son père
Feint de faire du feu"

Le vrai feu, lui, me ferait plutôt peur.

Écrit par : Claudio | 15/12/2008

le feu sacré, ca créé des liens, delit les langues autour d'un verre d'eau de feu...eau de feu, quel paradoxe...le feu de la passion que l'eau des yeux eteind avant de raviver les braises comme on balance de l'huile sur le feu, comme on jette de lui sur le feu amour, comme on balance accroché à ses ailes à elle. Etre le feu de celle qui a un autre foyer, être un feu de camp, un eau de la, le feu est rouge tant pis je passe...on me ramassera peut etre à la petite cuillère, de toute façon, c'était cuit déja avant hier, elle m'a pas cru...
le feu est rouge tant pis je passe, qu'elle me ramasse, qu'elle garde mes cendres, je veux descendre au milieu des flammes et bruler pour mieux renaitre.

Écrit par : démonio se prend pour un pompier pyromane | 15/12/2008

J'ai remarqué, en haut à gauche, dans la photo, un éclat de feu semblable à un oiseau.

L'oiseau de feu.

J'ai toujours été fasciné par l'eau et le feu.

Écrit par : Inuk | 15/12/2008

"Mais soudain gronda la foudre au haut de Saint-Jean. Les enchanteurs s'évanouirent frappés à mort, et je vis de loin leurs livres de magie brûler comme une torche dans le noir clocher.

Cette effrayante lueur peignait des rouges flammes du purgatoire et de l'enfer les murailles de la gothique église, et prolongeait sur les maisons voisines l'ombre de la statue gigantesque de Saint-Jean."

Gaspard de la Nuit - Aloysius Bertrand

Version fantastique du feu provoqué ici par la foudre.
Le feu habite les coins les plus secrets de notre âme : il est trouble, incandescence, éclatement, lave perfide... mais toujours sans répit, éternellement aux aguets pour engloutir l'espace. Il consume jusqu'aux scories ce qu'il aime. Le feu a la beauté du diable...A user avec modération ?

Écrit par : Saravati | 15/12/2008

"Ma cheminée est un théâtre"...
Etre incinérée, mon ultime rêve à réaliser.

Écrit par : lidia | 15/12/2008

@ balthazar : Hum , je te trouve en trés grande forme , baltha renaissant de ses cendres !
Vrai que je brûle la vie par les deux bouts !!

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

@ arkane : wouah , je suis impressionnée !! J'hésite entre la glace ou la braise , maintenant ...

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

@ valeriane : L'eau est mon élément favori ... Surtout pour le rêve et la détente ... Mais j'aime le feu , aussi , pour la chaleur et l'énergie !
Et la terre , et l'air et ....

Bonne semaine également ,
helena

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

@ claudio : La peur aussi , le feu qui dévore ... Néanmoins maîtrisé , c'est magique !

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

@ Inuk : Hum , j'ai aimé cet oiseau également sur cette image , l'oiseau de feu ... Le mot fascination est tout à fait approprié pour ces deux éléments forts ... je le suis aussi !

Blond baiser de braise,
Helenabluedemer

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

@ Saravati : Oui , éviter de se brûler les ailes ... Le feu peut tout à fait nous détruire quand il rage en nous , mais son énergie peut aussi nous transporter !
Parfois difficile de résiter ...

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

@ Lidia : Etre incinérée , oui , mais pas trop vite !

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

Elle est magnifique, cette phrase. On n'y voit que du feu.
Sur la photo, serait-ce Icare qui s'envolerait ? ;-)

Écrit par : Didier | 15/12/2008

@ demonio en danger d'embrasement :
Ici tu ne crains rien , la douceur de l'eau claire et le baume de la tendresse apaiseront les brûlures de ton âme embrasée , viens donc te mettre au coeur de l'amitié qui t'ai offerte , feu plus doux et plus constant réchauffant les coeurs en bataille brûlés de passion dévorante , une chaleur diffuse qui emplira doucement tes veines bleuies de rage triste et d'espoir perdu ... Pousse la porte autant qu'il te plaira , je suis là pour toi ,
helenablue

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

@ Didier : Hum , cela est possible !! Et je te rejoins , ce propos de Bachelard est magnifique , tout le livre d'ailleurs ... Il t'enflamme !

Écrit par : helenablue | 15/12/2008

Le meilleur de Bachelard, c'est comme de la poésie...plus exactement comme les commentaires d'un poème qui n'existe pas !...
cordialement
alainB

Écrit par : alain BARRE | 16/12/2008

@ alain BARRE : le meilleur , oui ...
merci de votre passage ici ...
Helena

Écrit par : helenablue | 16/12/2008

c'Ce texte est trop beau, Gaston aurait dû se faire incinérer...

Écrit par : Gaudeamus | 17/12/2008

@ Gaudeamus : ce texte est ici , en partie par toi ! ce Gaston , un sacré bonhomme !!

Écrit par : helenablue | 17/12/2008

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