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20/12/2014

en mouvement

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- Photo Kerstin Kuntze -

 

 

Parfois on se sent plus vulnérable et alors tout nous touche plus directement, un geste de la main, un mouvement d’épaule, un mot, un ton, un croisement de regard, une rencontre. C’est bon de ne pas toujours être fort, campé sur ses convictions. C’est bon de laisser le possible s’infiltrer même si on sait qu’il va forcément nous changer imperceptiblement mais pourtant sans détour. A force de se protéger de tout et de ne pas s’ouvrir à l’autre, s’empêcher d’explorer, on s’assèche, on se pense trop le nombril du monde, on ouvre plus ses écoutilles et on ne progresse plus. Vivre, c’est se risquer, se frotter, s’aventurer… Parfois on se sent plus vulnérable, on est juste plus vivant...

 

 

14/12/2014

Enki Bilal, le Louvre et Laurence Guez

 

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Entrer dans l'univers d'Enki Bilal, c'est être marqué à jamais pas sa vision mêlant apocalypse et espoir. Par son dessin, par ses obsessions, par son étonnant mélange entre pur romantisme et réalisme d'un monde dans sa décrépitude, Bilal est le créateur symbole d'un siècle répétant ses erreurs à l'infini.

Bilal au Louvre, c'est un choix de 23 oeuvres sur 400 prises en photo, tirages sur lesquels il peint à l'acrylique et au pastel... Personnages évanescents comme autant d'âmes errantes immortalisées dans un "faire apparaître" qui leur donnent une présence singulièrement forte. Tranche de vie.

Mises en abîme par un regard sur le regard, les photos de Laurence Guez donne à cette démarche un autre souffle comme pour nous maintenir en alerte, remués, attentifs...

 

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25/11/2014

Je m'en suis allé

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- Amanda Charchian -

 

 

 

J'ai ignoré toute entrave. Je m'en suis allé. 
Je suis parti vers la nuit illuminée 
aux jouissances moitié réelles, 
moitié issues de mon imagination. 
Et j'ai bu des vins forts, tels 
que n'en boivent que ceux 
qui ne craignent pas la volupté.

 

- Constantin Cavafis -

 

 

 

30/10/2014

Quiz !

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- Photo Sophie Calle -

 

 

21/10/2014

Yeah !

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16/09/2014

Jeu de mains

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- Photo J. Schmit -

 

Je croise au hasard de mes pérégrinations une image, elle m’émeut… Pas seulement par ce qu’elle représente : cette main, immense, main de pianiste ou de sculpteur, d’écrivain, de danseur ? Mais par ce qu’elle dégage : la douceur du geste, main caressante, qui semble envoyer un baiser ou qui s’apprête peut-être du bout des doigts à s’approcher du bout des lèvres comme pour savourer un moment ou prendre la température d’un instant…

J’aime les mains. J’aime leur langage, leur grâce, leur suggestivité. J’aimerais connaître davantage l’homme derrière celle-ci, est-il à l’image de sa main délicat et fort, grand, bien bâti, soigné, sensuel, gourmand, curieux de la vie ? Nos mains en disent-elles longs sur nous, sont-elles comme les yeux un miroir de notre âme ? As-t-on les mains de notre personnalité, de notre unicité ?

Petites pensées du matin…

 

07/09/2014

Naître

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- Photo Tania Thune-Larsen -

 

" Nous naissons, pour ainsi dire, provisoirement, quelque part ; c'est peu à peu que nous composons en nous le lieu de notre origine, pour y naître après coup, et chaque jour plus définitivement. "
 
- Rainer Maria Rilke -
 
 
 
 
 

01/09/2014

Arrêt sur images : Asilah

 

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24/08/2014

Arrêt sur images : Essaouira

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21/08/2014

Arrêt sur images : Chefchaouen

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23/06/2014

Lee Jeffries

 

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" Ce que la voix peut cacher, le regard le livre. "

- Georges Bernanos -

 

 

 

22/04/2014

Cheminement

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- Photo Neil Craver -

 

 

" Mais nous savons peu de choses tant que nous n'avons pas fait l'expérience de ce qu'il y a d'incontrôlable en nous."

- John Muir -

 

 

05/03/2014

A la croisée des chemins...

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26/01/2014

Oeil pour oeil

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22/12/2013

Offrande

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- Photo Heather Hansen -

 

13/12/2013

Je pars

 

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- Photo Laurence Guez -

 

 

11/12/2013

Erwin Blumenfeld

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Principalement connu pour ses photos de mannequins en une des magazines américains Vogue et Harper Bazar dans les années 40 et 50, le juif allemand Erwin Blumenfeld (1897-1969) a avant tout commencé sa carrière en Europe et loin du monde de la mode. Ce sont ces heures noires d'une Europe en guerre que le Jeu de Paume a voulu mettre en lumière. Le spectateur suit ses premiers pas dans le monde de l'art qui prennent la forme de dessins et collages en tout genre et dans lesquels la guerre et Charlie Chaplin ("Charlie", 1920) sont des thèmes récurrents. Puis, après cette période dada, arrive la photo. Des portraits en studios, majoritairement de femmes, des nus, du noir et blanc... C'est la naissance d'Erwin Blumenfeld le surréaliste. On y comprend qu'il aime transformer la réalité et jouer tantôt avec le sujet, en insérant des objets déformants dans le cadre (comme un miroir dans ce nu déroutant "M's torso in mirror"), tantôt avec les négatifs en chambre noire. La solarisation, la distorsion des visages, la superposition, surexposition et multiplication des négatifs deviennent sa marque de fabrique. On les retrouve tout au long de sa vie non seulement dans ses travaux de mode mais aussi dans ses œuvres plus personnelles et engagées ("Hitler, Graunfresses, Hollande", 1933, superposition de négatifs d'un portrait d'Hitler avec des radiologies d'un crâne). De salle en salle, on ne perd jamais ce fil conducteur qu'est l'art de la vraisemblance et on ne fait qu'apprécier de plus en plus cette parfaite technique photographique qui semble lui être innée. 

- Caroline Pomes -


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La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

- Paul Eluard -


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" Tant de mains pour transformer le monde, et si peu de regards pour le contempler."

- Julien Gracq -


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08/12/2013

La photo retrouvée

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Je n’ai plus de photos de moi enfant. Je sais qu’il en existe mais le peu que j’avais en ma possession ont fait les frais de ma thérapie. Un jour, j’ai pris une grande caisse de vin vide, je l’ai peinte en noir et j’y ai mis tout ce qui pouvait se rapprocher de près ou de loin de mon enfance : photos, souvenirs, lettres, médaille de baptême, croix en bois de ma première communion, pétales de fleurs séchés, cahiers d’écolier, j’ai tout mis dans un grand feu de cheminée et j’ai passé des heures à regarder la boîte se consumer.

Cette semaine, mon homme a décidé d’ajouter des étagères dans mon bureau plutôt en bordel pour que je puisse organiser un semblant d’ordre. En déplaçant des vieux dossiers, il a retrouvé derrière l’un deux cette photo et me l’a posée au milieu des différents papiers qui y traînaient. Hier soir, en rentrant pas mal fatiguée de la boutique, j’ai trouvé la photo. Mon petit cœur a retenu un sanglot, lointain, profond. Me revoir, là, dans l’allée où je faisais avec ferveur des heures durant de la trottinette, avec à mes côtés mon si gentil petit frère, m’a fait tout drôle.

Une flopée de souvenirs m’est revenue. Ne sommes-nous pas mignons tous les deux avec nos fleurs à la main, sans doute prévues en offrande à notre maman qui doit être avec l’appareil photo à la main au bout du chemin ? Les chaussures vernis noires et les bottines blanches, ainsi que la médaille autour de mon cou me font présumer que cette photo a été prise un Dimanche. La végétation et le bout de paysage entre les arbres, les dentelles de béton blanches et la nature des fleurs qu’on tient à la main me disent que nous sommes à la campagne chez papy et que c’est sans doute une fête de famille. Maman nous faisait beaux pour l'occasion !

Je suis frappée par nos bouilles sérieuses et surtout par nos regards inquiets, mais je ne suis pas surprise, nous avions tout lieu de l’être, inquiets…

Je décide de garder cette photo là. Je la scanne au cas où et la pose dans un petit coin devant moi. Je peux à présent rejoindre l’enfant que j’étais, je peux accepter cette petite fille qui en a soupé, je peux la voir, la regarder, je peux l'aimer…

 

 

 

06/10/2013

Francesca Woodman

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 - Photographies Francesca Woodman - 


 

24/09/2013

De passage

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- Photo Guy Bourdin -