Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/09/2013

La tarte aux prunes

photo.JPG

 

 

- Allo ! J'ai des prunes à ne plus savoir quoi en faire, tu en veux ? 

- Oui, pourquoi pas. Mais tu sais, j'ai pas trop de temps en ce moment...

- Je peux te faire des confitures ?

- Oui, je veux bien. Je préfère...

- Bon. Je t'en fais une dizaine de pots et ton père passera te les déposer à ta boutique quand ça sera fait.

- D'accord. Merci Maman.

 

Papa est passé en coup de vent. Je ne l'ai pas vu. C'était mieux pour nous deux, peut-être. Sur les dix pots, j'en ai offert trois et avec les prunes en vrac, j'ai fait une tarte. Et, une photo de la tarte que j'ai envoyée à maman. Cette année j'avais même oublié son anniversaire. Faut dire qu'on ne s'est pas vues depuis si longtemps, peut-être dix ans maintenant ou quinze... Je me demande si elle saurait me reconnaître ! Des prunes en trop, ça crée des situations nouvelles. Le temps passe. Les gens meurent. Et la mort qui approche fait peur. Moi aussi, je vieillis. Moi aussi, je suis mère. J'espère qu'elle va être aussi bonne que belle cette tarte tombée du ciel !

 

03/05/2013

Krikri, cuisine, art et marché aux poissons.

Comme nous étions cinq couples, JB avait suggéré qu'on fasse chacun notre tour par paire le dîner du soir. Il commenca le premier avec son chéri et nous concocta un dîner typiquement créole: petits boudins noirs pimentés, gigot d'agneau aux épices avec différents gratins dont le fameux de christophines achetés chez le boucher le matin, un autre de bananes plantains et un troisième de patates douces, les trois un vrai régal. En dessert un ananas frais coupé en fines tranches et un petit café pour ceux qui le voulaient. Nous étions Pat et moi de service pour le lendemain. Nous avions décidé de faire du poisson avec une petite sauce spéciale que le frère de Pat nous avait ramenée de Papeete, en entrée une salade de mangue aux crevettes et en dessert de l'ananas flambé pour changer de l'ananas frais goûté la veille. Tout ne s'est pas tout à fait passé comme on le voulait, en cuisine il faut parfois savoir innover. Les mangues n'étaient comme il aurait fallu qu'elles soient, trop filandreuses. Par chance nous avions des avocats, nous avons alors changé notre fusil d'épaule et préparé un mille-feuilles d'avocats, compote de mangue et crevettes éffilées.

Pour notre plat, il nous fallait du poisson. Au marché le matin, nous avions acheté les fruits et les légumes nécessaires mais le poisson a son marché à lui et jamais le Dimanche. J'y suis donc allée le lendemain, sans Pat, qui pendant ce temps passait son baptême de plongée. J'ai fait l'acquisition avec Maurice, un autre des convives qui m'a accompagnée et m'a conseillée, de belles tranches de dorade coryphène, un impressionnant et magnifique poisson caméleon qui peut changer radicalement de couleurs à quelques minutes d'intervalles. Dingue! Son corps peut passer du jaune brun au bleu, puis blanc, laissant apparaître de grosses pigmentations rouges, bleues, noires... Ses nageoires sont également très colorées, bleu à bleu vert pour la dorsale, jaune ou bleu à bleu vert pour l'anale. Tout un programme. Avec sa machette et le geste précis le pêcheur me l'a tronçonnée sous les yeux. J'ai pensé à en prendre quelques clichés.

 

IMG_2319.jpg

IMG_2316.jpg

IMG_2317.jpg

IMG_2318.jpg

IMG_2321.jpg

 

J'avais le poisson. Il me fallait maintenant trouver tous les autres ingrédients et bizarrement sur une île tout se complique, pourtant gingembre, cives, sauce nuoc-mâm, citrons verts, ça ne devait pas être la mer à boire! Il a fallu faire plusieurs lieux, plusieurs adresses, et pour le coriandre indispensable à la recette, accepter de l'acheter surgelé. J'ai tout trouvé. JB m'a emmenée partout où il fallait, Maurice aussi de son côté pensait au repas qu'il voulait nous préparer: un colombo de poulet et un gratin d'agrumes. C'est comme ça que nous nous sommes retrouvés tous les deux chez le glacier, avec ses glaces justes divines et ses sorbets aux fruits frais! C'est ce que j'aime (entre autres) dans la cuisine, cette jubilation à trouver les produits et cette exigence à ce qu'ils soient de qualité. Une omelette aussi simple soit-elle est toujours meilleure avec des oeufs de poule élevées au grain!

Pendant toutes ces pérégrinations à trouver nos ingrédients, JB, lui pensait à sa déco. Il voulait absolument emplir ses murs blancs de dessins et tableaux et avait déjà pour se faire écumé les parages. Il est tombé sur une galerie incroyable sur la marina de St François, un passionné qui chine et collectionne depuis des années des toiles, des dessins, des fusains et qui crée lui-même quelques pièces, comme cette grosse dame "Botéroïsée", Niki de Saint Phalle locale, à l'entrée de sa galerie. C'est toujours sympa et régénérant de savoir et de voir que l'art se véhicule et se transmet, se partage et permet des rencontres différentes et enrichissantes.

 

IMG_2325.jpg

 

Les midis, nous allions tous les dix nous régaler d'un poulet boucané ou d'une langouste sauce chien dans des lolos au bord des plages. Deux fois nous sommes allés à la case créole à krikri parceque c'est trop bon, parce ce petit bout de bonne femme dynamique est vraiment sympathique et parce que ses planteurs au jus de fruits frais sont un délice parfait et ses accras à tomber.

 

P1000821.JPG

P1000833.jpg

P1000834.jpg

 

Ensuite nous laissions nos grands corps s'endormir sur la plage sous les cocotiers...

 

photographie,écriture,cuisine,art de vivre,partage,humain voyage

 

" Dé lè sé adan an bwèt zôdi ou ka trouvé an pyé lanbi."

- Proverbe créole -


De manière littérale : Il arrive que parfois l’on trouve du lambis dans une poubelle.
Signifie que bien que l’on soit dans une mauvais situation, quelque chose de bon peut en sortir.

 

Demain ou plus tard, je vous parlerai des Saintes, un endroit fantastique loin de tout, un petit paradis...

16/04/2013

Les croque-monsieur de grand-maman


C'était une tradition. A chaque fois qu'elle recevait ses petits-enfants elle leur en faisait une fournée que ça soit tard le Samedi soir quand nous partions après la fermeture de la boutique ou plus tard encore quand nous descendions la voir dans le midi où elle avait sa résidence d'été au milieu des pins et des cyprès et que nous arrivions forcément à pas d'heure. Les enfants impatients dans la voiture, avec leurs "on est bientôt arrivé?" tous les quarts d'heure savaient parfaitement en approchant que leur plat favori les attendait. Néanmoins ils feignaient la surprise. 

- Qu'est-ce que tu nous as préparé ma petite grand-maman chérie?
- Eh bien, devine mon lapin?
- Des croque-monsieur!
- Comment as-tu deviné, tu es magicien?
 
Et là, chaque fois c'était la même fête et tous, petits et grands, se régalaient.
 
Grand-maman est partie et avec elle sa recette des fameux croques. Alors on s'est tous réunis et on a tenté de retrouver le comment de l'affaire, chacun y allant de son couplet et tous avec les mêmes merveilleux souvenirs en tête.

Pour quatre personnes, prendre six tranches de jambon blanc, et couper les tranches en tout petit morceaux (certains d'entre nous pensent que grand-maman les hachaient menues), j'ai opté pour les petits morceaux. Prendre quatre oeufs entiers les casser dans une grande jatte et les mélanger vigoureusement aux petits bouts de jambon. Y ajouter un sachet de gruyère rapé de 250g et un peu de crème fraîche (grand-maman mettait plutôt du lait) pour obtenir un mélange homogène pâteux et surtout pas trop liquide. Y ajouter sel, poivre et une belle pincée de muscade moulue.
Tartiner ce mélange sur plusieurs tartines de pain de mie, au moins deux par personnes, être assez généreux sur la dose pour qu'on sente le moelleux.Ensuite mettre les croques crus sur une plaque au four pendant une bonne dizaine de minutes. 

Pendant que les croque-monsieur dorent, préparer une petite salade verte ou un mesclun un tantinet aillé.

Et voilà, c'est prêt. On peut passer à table et se régaler, se raconter toute nos petites histoires, avec en tête les douces images de ces soirées passées avec elle et son goût de faire plaisir.



17/12/2012

Genmaïcha

cuisine,pensée du moment,amitié,art de vivre,thé,partage,émotion,humain

- La cérémonie du thé -

 

Autrefois, ce curieux mélange de sencha (ou bancha parfois) de basse qualité et de riz à mochi (le mochi est une boulette de riz glutineux cuit pétrit qu'adorent faire griller les jeunes et moins jeunes japonais... comme des chamalos!) grillé était principalement bu par les pauvres, le riz grillé servant à utiliser moins de thé par économie tout en donnant du goût.

Aujourd'hui, ce petit goût de noisette unique au genmaicha est apprécié par tous, riches ou pauvres, surtout en été. A boire chaud ou froid, le genmaicha n'a pas besoin d'être sucré. Celleset ceux qui n'aiment pas le thé vert pour son amertume seront heureux de découvrir que le riz lui donne une saveur maltée toute douce et ronde en bouche, un vrai délice! Encore aujourd'hui, le genmaicha reste tout de même en thé très populaire, un des plus bu au Japon. On en trouve, un peu plus cher, avec du matcha (cette pouvre verte de Gyokuro servant à la cérémonie du thé) sous le nom de matcha-iri genmaicha. Le thé vert en poudre lui donne plus de goût et transforme son habituelle liqueur jaune en un vert prairie très prononcé.

(source wiki)

 

J'ai passé un délicieux moment ce matin à me faire très tôt une tasse de Genmaïcha pendant que toute la maisonnée était encore à l'arrêt. Suis restée plus d'une heure ainsi, assise à la table de ma cuisine à contempler le petit bout de jardin qui apparait à la fenêtre de la pièce. L'érable nain du Japon a perdu ses feuilles rouges et les hortensias prennent des tonalités flétries. Tout était si calme, si propice à la rêverie, à la liberté de penser, celle qui permet de voyager en soi sans contraintes. Portant pour la énième fois le bol fumant à mes lèvres, j'eus soudain l'image souriante de mon amie Marie-Ange partie il y a quelques années déjà dans la stratosphère. C'est elle qui m'avait initée à la cérémonie du thé, enfin, c'est elle qui a tenté de m'initier à la cérémonie du thé. Elle avait une passion pour l'art japonais et pour les us et coutumes de là-bas. De ses sept années passées au Japon, elle avait ramené une sorte d'élégance dans les gestes et une délicatesse. Quand elle vous recevez à même le sol, sa manière de vous servir le thé était en soi tout un voyage. Je me souviens de ses mains, si fines et expressives qui semblaient à chaque mouvement esquisser un pas de danse, et le timbre de sa voix douce, profonde et enjouée, tellement enveloppante. J'accrochais un sourire à ma face. Nous étions si différentes. Elle incarnait pour moi la patience et cette sorte de féminité rare, pleine, cultivée avec soin, elle dégageait un charme insensé. J'enviais à l'époque sa grande culture, son immense connaissance de l'art et son humilité. Elle m'a beaucoup donné. Partie depuis maintenant plus de dix ans, je mesure qu'elle est toujours vivante en moi et à quel point. J'ai fait mienne sa fameuse patience, sa générosité, sa curiosité, son exigence et son amour infini pour le thé. Sa présence dans ma vie fut un baume bienfaisant, un échange qui perdure, une spiritualité. Genmaïcha m'a ramené à elle et j'ai frétillé d'aise à ainsi la retrouver et une fois de plus se boire ensemble une tasse de ce fabuleux breuvage par la pensée. Kampaï à l'amitié!

 

 

04/11/2012

le poulet rôti façon Blue

Quand elle est partie de la maison, Swan m’a fait promettre de lui transmettre ma recette du poulet rôti façon Blue. Elle aime l’idée d’étendre ses possibilités pour cuisiner cette volaille tendre qui fait le bonheur des petits comme des grands. J’ai toujours aimé le poulet rôti. Je garde un souvenir ému de celui que préparait ma grand-mère maternelle dans son grand faitout en grés émaillé bleu ciel qu’elle enfournait dans sa cuisinière à bois. Je me souviens du bruit que faisait les ronds de métal quand elle devait les enlever un par un pour recharger de bûches la machine, je me souviens aussi et surtout de l’odeur bien spécifique que dégageait la bête dorant au milieu de gros oignons et d’ail en chemise. Je n’ai jamais réussi à retrouver le goût bien à lui de son poulet qu’elle élevait elle-même dans son énorme basse-cour  dans la cour de la ferme et qui était nourri au grain de maïs et à l’herbe. Les volailles qu’on trouve dans le commerce n’ont pas cette même saveur qu’avaient les siennes. Je la vois encore jeter à ces gallinacées des graines qu’elle tenait fermement dans son tablier replié et  comment d’un regard elle savait celui ou celle qui allait trépasser le jour même ou le lendemain. A défaut de retrouver cette madeleine là, j’en ai créée une autre pour ma propre famille avec ma recette perso du poulet rôti. Hi,hi, la voici :

 Prendre un gros bon poulet fermier de préférence. Le déposer dans un plat allant au four, j’aime quand le plat est transparent, on voit ce qui s’y passe. Ajouter une boîte de tomates pelées, deux gros oignons épluchés et coupés en lamelles, trois gousses d’ail ayant gardées leur peau et juste écrasées entre le pouce et l’index, deux verres de vin blanc, un bouquet garni, quelques feuilles de lauriers sauce, sel, poivre et un généreux filet d’huile d’olive. Enfourner pendant deux bonnes heures en arrosant du jus de cuisson régulièrement l’animal. Parfois pour augmenter la teneur des saveurs, je fourre le poulet d’un yaourt dans lequel j’ai haché de la ciboulette, du persil et du cerfeuil. Les chairs alors se parfument et ajoutent au plaisir qu’on peut avoir à la dégustation. Pendant les deux heures de cuisson, je préconise de faire une purée maison et une grosse salade verte mélangée de cresson. Quand la bête est bien dorée et bien cuite, la sortir du four et prendre une des deux options pour la servir. La familiale qui encourage à amener les plats tels qu’ils sont sur la table afin que chacun s’y serve ou alors la plus sophistiquée qui appelle un service à l’assiette. Pour celle-là j’aime prendre mes grandes assiettes en terre cuite marron avec des reflets gris. J’y dépose un morceau de volaille, un petit mont de purée dans lequel je fais le petit cratère pour accueillir la sauce et une large portion de salade verte. J’ajoute sur le côté droit de l’assiette un petit pochon d’oignons qui ont confit dans la sauce et je parsème de persil frais. Quand ma grand-mère servait son poulet, nous étions tous en foufelle, c’était une vraie fête. On ne manquait d’ailleurs jamais de se battre pour tirer l’os du bonheur avec elle. Tradition que je fais perdurer. Une fois sur deux je perds, mais comme je tire toujours avec un de mes fils et que leurs bonheurs font le mien, au fond je gagne à tous les coups ! Régalez-vous. Et toi, Swan, donne m'en des nouvelles !

 

27/01/2012

Le crumble de Lolo Montes

58497394.jpg

Certains mots sont aussi délicieux que certains regards, leurs goûts invitent au voyage. Poèsie culinaire que cette recette-ci! Vous encourage à la lire et en faire votre pause déjeuner littéraire. Ils sont écrits par des doigts de fée! Je me régale de l'évoquer.

 

15/01/2012

Ma purée

IMG_9184.jpg

- Photo Laurence Guez -

 

 

" C'est un Dimanche raté qu'un Dimanche sans purée!"

 

 

10/07/2011

Synesthésie

Une chouette idée que ce blog créé il y a plus de cinq ans par Christian et son ami complice Oldcola. Le goût par les mots! Je ne pouvais pas ne pas y être sensible. Interpellée par l'évocation du pâté chinois de Mistral, j'ai eu envie d'y mettre mon grain de sel avec une recette sucrée de poires rôties au miel et sirop d'érable. Hé,hé. Essayez-là, vous m'en direz des nouvelles!

 

04/01/2011

pas lourd et royal!

Christian a raison, le rire est communicatif surtout quand il est bon enfant, et puis la cuisine est transfrontalière et universelle! Rien de tel que de s'en payer une bonne tranche, le matin, au réveil d'une journée d'hiver un peu grise...

 

 

 

20/10/2010

Cryomalus

 

cryomalus.jpg

 

 

Le Québec recèle d'autres trésors culinaires autres que le sirop d'érable et la fameuse poutine dont je vous ai déjà chaudement parlé et grâce à la créativité et la générosité de nos hôtes, nous avons mon homme et moi fait d'autres découvertes et non des moindres. Bon, bien sûr il y a le fameux pâté chinois de Mistral et je vous parle même pas de ses binnes tant c'est un pur régal, euh oui je vous explique les binnes ce sont des fèves au lard que nous avons eu l'immense bonheur de partager lors d'un brunch enjoué quoi qu'un peu dans les vapes tous autour de la table, c'était le lendemain de la fameuse soirée, il y avait des cretons aussi, manquait juste le blé d'Inde! Là, je veux vous entretenir d'une chose particulière que personnellement je n'avais jamais bu de ma vie, un élixir doux au gosier et qui se boit avec délice, un breuvage étonnant appelé cidre de glace, le cryomalus, la combinaison du grec "cryo" voulant dire froid et du latin "malus" pour pomme. Provenant du terroir de Saint-Joseph-du-Lac, le cryomalus est entièrement conçu et produit au domaine Antolino Brongo, un ami d'Emcée et de Christian, et  c'est la nature seule qui détermine le degré de maturité des pommes du verger et le rythme par lequel le froid agit sur elles conférant ainsi toute sa saveur et sa complexité à ce cidre particulier. C'est délicieux en diable, et à boire bien frais! A déguster disent-ils sur l'élégant packaging, avec fromages, foie gras desserts ou autres plats fruitées et caramélisés, et surtout en bonne compagnie, ce qui était en l'occurrence tout à fait le cas... Je m'en commanderais bien quelques bouteilles pour la fin de l'année, je ne sais pas s'il livre ça jusqu'en France ou si je peux peut-être le trouver dans une épicerie fine et raffinée, mais franchement à vous qui êtes sur place je vous encourage à la dégustation, un breuvage qui ouvre les chakras et qui vous met en bonne disposition! Miam!

Domaine Antolino Brongo- wwwantolinobrongo.com

 

 

10/04/2010

le merveilleux d'Aux Merveilleux

 

lille_aux_merveilleux_de_fred.jpg
lille_aux_merveilleux_de_fred2.jpg
lille_aux_merveilleux_de_fred4.jpg
patisserie_lille2_PM.jpg

Le merveilleux d'Aux Merveilleux est un dessert composé de deux belles meringues superposées l'une sur l'autre par une couche de crème au beurre un peu mousseuse et onctueuse, le tout recouvert à nouveau d'une crème plongée dans des copeaux de chocolat pour former un joli dôme... Je ne vous en dis pas plus et vous laisse saliver, je ne suis pas une bouche à sucre mais ceux de Fred sont les meilleurs que j'ai jamais dégustés, alors si vous passez par Lille aprés être venu me saluer, courrez-y! Miam!

 

 

07/04/2009

miam...

 

1184847254.jpg

 

645px-Sucre_blanc_cassonade_complet_rapadura.jpgJ'adore cuisiner, mes amis par-delà les océans et puis les autres apprécieront cette recette je pense, une sorte de carbonnade, tous les ingrédients me semblent aussi facilement trouvable icitte qu'à Québec, on utilise pas mal la bière et la vergeoise, miam...

Vous m'en direz des nouvelles !

 


 

"I est d'jà six heures, v'là l'soir qui quait,
Ch'est l' momint d'alleumer l' quinquet,
Tout i arluit dins m' pétit' cuisine,
Y a plain d'iau caud' dins ein' bassine,
L'infant i est bin amicloté,
Les poul's i z'ont eu leu paté,
A ch't' heure ej' vas pouvoir m'assir,
Y a des quauchett's à rassarssir.
I fait chi bon, cha sint l' fricot,
Y a du mouton aux z'haricots.
Ch'est l' pus biau momint dé l' journée,
Cha m' fait drôl', j' sus tout' artournée,
J'ai des catouilleux dins tout l' corps,
Ch'est com' si qué fréquentos cor.
Jé l' rattinds com' ein' amoureus' ;
Sitôt qu'i arrif', j'é m' sins heureus'.
I dit si bin : Bonjour tiot' quette
In m' faisant des bais' à bouquette.
Vous n' pinsez point qu' pou un ménach',
Ch'est biau, après dix ans d' mariach' ? "

- Tendresse - de Renée Pierre-Lambert -

 

 

 

05/09/2008

Apéro

un des moments que je préfére pendant les vacances , c'est l'heure de l'apéro :

 

IMG_3891.JPG

là , par exemple , c'était 2 mojitos accompagnés de toasts de tapenade verte et d'autres toasts de ma composition de petit sauté de champignons à l'ail : couper en petits dés des champignons de Paris , les faire revenir dans une poêle dans de l'huile d'olive avec quelques gousses d'ail hachées menues , ajouter du sel et du poivre et disposer sur des croutons de baguette passés au grill du barbecue , délicieux .

 

il y a aussi cette autre option qui me ravit les papilles :

IMG_2749.JPG

là c'est un petit côte du ventoux accompagné de toasts de brandade et de tomates fraiches juste avec un petit filet d'huile d'olive , sel et poivre ...

pas mal non plus ...

 

 

 

oui , j'aime bien l'heure de l'apéro , surtout à la tombée du jour , devant le soleil qui se couche ... c'est l'extase !

 

 

IMG_3738.JPG

 

IMG_4523.JPG
IMG_4911.JPG

 

 

 

 

15/07/2008

la cuisine , c'est "ma grande passion "

La cuisine parfumée , c'est l'art de mettre en arômes .

La nature a mis à notre disposition de fabuleux parfums susceptibles d'ajouter une touche de magie, de mystére et de séduction capable de transformer la recette la plus simple en plat de rêve .
Epices, herbes et condiments révélent ici les affinités électives qu'ils entretiennet avec les mets .

je vous encourage à la lecture , et à la mise en pratique ( en personnalisant bien sûr ) de cet ouvrage :


9782842776176.gifLa cuisine des Parfums
des soeurs Scotto
photos Christine Leurent
Editions du Chêne


et quoique ce ne soit pas ce que je préfére , je vais vous donner la recette d'un déssert issu de ce livre ...
les poires comme beaucoup de fruit , ce qui m'inspire le plus ...
( peut-être est- ce "à défaut de la belle , on a la poire !!)


u13105422.jpgPoires au Safran

4 poires
100 g de miel d'accacia
1 Dl de vin blanc
1 cuillére à café de filaments de safran
1 citron

Versez le miel , le vin blanc et les filaments de safran .
Portez à ébulition.
Pelez les poires.
Posez-les dans le sirop chaud et laissez cuire 20 mn...

( poivrez légérement et un peu de gingembre ... touche perso )

Servez tiéde ou froid avec une quenelle de glace vanille et des tuiles au gingembre ( à faire soi-même bien sûr , pas d'inquiétude je vous donnerais la recette ... c'est bon ! )

comment cela vous ouvre les papilles , délie les langues et laisse les sens s'ouvrir!
c'est vraiment ce que j'aime dans la cuisine ...
YES !





23:14 Publié dans cuisine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cuisine, art, goût, art de vivre