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24/06/2015

Hymne à la beauté du monde

 

 

17/06/2015

Aimer

Faut-il toujours qu'aimer soit associé à souffrance ? N'existe-t-il pas une façon d'aimer sans drame, sans déchirure, sans masque, sans rejet, sans ressentiment, sans exigence ? Une autre façon d'aimer, joyeuse, nouvelle, harmonieuse, une autre façon d'aimer la vie, l'autre, soi.. Plus lumineuse qu'obscure, plus généreuse que comptable, plus aventureuse, plus vraie, sans masque... Une façon d'être aussi, sans doute, un autre art de vivre... Comme disait Sénèque, ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles... Et si nous osions aimer autrement, aimer vraiment, parler vrai et tenter d'explorer une autre manière d'être et au monde et à soi... Tenter plutôt qu'attendre, surprendre plutôt que subir, franchir plutôt que rester, démonter, défoncer, inventer, s'aimer pour de vrai...

 

 

16/06/2015

Samsara

 

 

15/06/2015

Lettre à Christian Mistral

Le temps, l'océan, l'air qui nous sépare, rien n'altère ce que je ressens pour toi, rien n'altère rien, au contraire. Je polis ce que tu as découvert. Tu es mon Christophe Colomb, mon Michel-Ange, celui qui découvre l'oeuvre dans la matière... pas faute de me l'avoir écrit, crié, gueulé même parfois, et aussi poétisé, tu es un être à part, c'est un scoop pour personne, mais c'est une chance pour moi de t'avoir rencontré.

Christian, cher, je sais, j'exagère, je force un peu le trait, enfin en apparence, parce qu'au fond de moi, c'est encore plus intense. Je me fous de plus en plus de ce que va penser l'autre qui me jauge, non que je ne le respecte pas, loin de là, suis bien trop délicate pour ça, mais je trace ma route, comme la proue d'un navire en eaux troubles, et souvent je pense à cette force des mots que tu m'as insufflé, sortir de la fange, du déni, du secret, de l'horreur, de l'hypocrisie ! Quelle dose de poésie faut-il avoir, pour pouvoir voir, et pouvoir l'exprimer ?

Je t'aime, comme on aime son meilleur ami, un véritable ami, un putain d'ami. Merci.

On n'écrit pas avec le bout de ses doigts, on écrit avec ses tripes, on les expose, on les balance. Qu'est-ce que créer sans prendre le moindre risque alors que la vie elle-même se traverse sans filet ?

Je sais que tu es là, et que tu seras toujours là. 

Ta Blue

 

08/06/2015

Le poirier

virginie roux-cassé.jpg

- Toile Virginie Roux-Cassé -

 

J’aime ça, me mettre à l’équerre, les pieds en l’air, mon grand corps installé  les jambes au mur et le dos au tapis. C’était un soir en Septembre, je devais avoir douze ans, il fallait que je me concentre et que je rentre en moi pour penser, je me suis mise en poirier. Le faire nue, m'a pris un certains nombres d’années, maintenant c’est devenu un moment privilégié, où je me retrouve et puise, dans mes réserves, mes délires, mes désirs. Je médite, je m’étire, je m’inspire… Parfois je pars loin, très loin, jusqu’à ne plus avoir de corps, jusqu’à n’être plus qu’un esprit de femme léger comme un parfum, ça me fait du bien. Alors tout m’est possible, plus de freins, plus d’entraves, plus de frontières, une sorte de plénitude rare et chère m’envahit et m’ouvre des paysages insoupçonnés. Plus je vieillis, plus les paysages sont riches et variés et plus je peux aller loin dans l’abandon, la découverte, le voyage. C’est drôle aussi, parfois je me vois de loin, à distance, je me vois nue, je vois mon corps, je le regarde avec tendresse, pas comme dans un miroir, autrement, sans jugement. Le regard dans le miroir est un regard plus cruel, moins libre, moins aimant.

J’aime ça, oui, me mettre à l’équerre, les pieds à l’air et le dos au tapis.

 

 

07/06/2015

Va t'en pas

 

 

15:58 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, écriture, émotion