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19/12/2014

Ceci est mon corps

Dimanche 21, c'est la journée mondiale de l'orgasme, alors une petite révision ne fait pas de mal !! :-)

 

 

 

29/11/2013

Lettre au metteur en scène de "La Vénus à la fourrure"

Cher Monsieur Polanski,


C’est une grande première pour moi que d’écrire ainsi à un metteur en scène à propos de son film. Je me suis d’abord dit, il va me prendre pour une idiote et puis, je vous ai entendu affirmer à la fin de la présentation du film à Cannes : «  On peut penser ce qu’on veut de moi, ça m’est égal ! », je me suis alors ravisée et j’ai pensé : «  Moi aussi ! »

D’autant que ce que j’ai à vous dire à propos de votre « Vénus à la fourrure «  ne sont que des choses agréables qui risquent même de vous paraître un peu dithyrambiques.

Admirable, formidable, génial ! Tout, j’ai tout aimé, tout m’a transportée.

Le cadre d’abord, ce vieux théâtre, ce lieu ambivalent, clos et ouvert à la fois. Un écrin, une caisse de résonance. Cette sorte de bricolage qui invite à l’imagination est une idée magnifique qui fonctionne, on est là dans ce qui se joue devant nous, on a l’impression presque d’y participer.

Emmanuelle, superbe actrice, superbe femme, vôtre dans la vie, m’a littéralement subjuguée. Elle est percutante, hypnotique, drôle, remuante, elle crève l’écran et pourtant elle semble si proche et si familière. On se retrouve en elle, dans chacune des différentes facettes qu’elle exprime à merveille, dans sa capacité à passer de l’une à l’autre, dans son art abouti de la manipulation et du jeu. C’est un grand bonheur que de passer ces 96 minutes en sa compagnie.

Vous disiez être surpris et flatté que votre film plaise aux femmes. Comment pourrait-il ne pas leur plaire ? Comment ne partageraient-elles pas cette jubilation qui a été la vôtre d’ainsi voir un machiste aux idées préconçues se faire complètement démonter par une femme qu’il prend au premier abord pour une grue ?

Dans un des nombreux entretiens donnés à la sortie du film à Cannes, Emmanuelle Seigner parle de ce bonheur qu’elle a eu de jouer la femme qui domine en opposition à la femme qui est encore trop souvent au cinéma comme dans la vie utilisée comme objet.

Mais ce n’est pas tout. Mathieu Almaric, votre Thomas, le metteur en scène en quête de sa Wanda, l’actrice principale de sa pièce, à la fois masculin et féminin, prodigieux et sensible est absolument épatant dans cette joute quasi surréaliste.

Emmanuelle-Vanda et Mathieu-Thomas, se croisant, se cherchant, se découvrant dans un jeu multiple de questionnements et de retournements...

Magistral !

Ce film, cette Vénus à la fourrure qui explore les arcanes du pouvoir sexuel, de la domination, de la séduction, de la manipulation que Sacher-Masoch avait expérimentée dans sa vie, d’abord avec Fanny Pastor dont il s’était engagé à exécuter tous les ordres et désirs pendant 6 mois et puis ensuite avec Aurora Rûmelin qu’il voyait comme l’incarnation de sa Wanda de Dunajew mais qui ne lui donna pas entière satisfaction m’a vraiment, comment vous dire, énergisée. C’est jouissif.

Pardon d’être aussi directe mais c’est un pur bonheur pour l’esprit d’avoir à appréhender une chose si aboutie. Il s’en dégage une telle joie, un tel amour du jeu, une telle drôlerie, une telle intelligence qu’on ressort de la projection de ce film heureux. Heureux et conquis. Avec une furieuse envie d’aimer, d’aimer la vie.

Merci.

Bien à vous.

Blue

  

La Vénus à la fourrure

 

 

 

12/10/2013

A quoi il sert ?

Cet amour qui est en nous, à qui on le donne ? Tous ces rêves qui nous secouent ? Si c'est pour personne, à qui on l'avoue ?


 

Cette chanson m'accompagne depuis que j'ai douze ans ou peut-être quinze, je ne sais plus très bien. J'ai du l'écouter des centaines de fois et au moins autant en boucle. Je l'ai sur chacune de mes play-lists et chaque fois qu'elle passe, qu'elle soit chantée par son auteur ou par France ou Françoise, j'ai le même frisson au coeur. Sur You-Tube, je n'ai pas trouvé de vidéo correspondante à mon état d'âme quand je l'entends. J'ai pensé à Laure et je lui ai fait ma demande, d'ailleurs bien maladroitement. Nous avions déjà parlé de cette chanson, y trouvant l'une et l'autre un écho, le même sans doute. Voilà le résultat. Je l'en remercie infiniment.

Je continue à croire que c'est à ça qu'il sert, cet amour qui est en nous. A donner, partager et à s'ouvrir à l'autre.

A tout bientôt ! A toujours... A demain.

 

13/01/2013

La délicatesse

film,pensée du moment,émotion,écriture,partage,humain

 

" La délicatesse des gestes révèle celle des sentiments."

- Proverbe africain -

 

31/07/2012

régression

 

15/06/2012

"le choix" de Laure K.

 

 

 

"C'est la liberté de tyranniser, qui est le contraire de la liberté."

- Fernando Pessoa -

 

 

12/06/2012

le gamin au vélo

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J'aime le cinéma des frères Dardenne, cette réalité de la vie qu'ils filment de façon romanesque. J'aime le message que leur vision du monde délivre comme celui dans ce film, le Gamin au vélo où comment un enfant dont le père ne veut plus s'occuper peut en découvrant l'amour d'une femme sortir de la violence et de la peine qui le submerge. Forcément! L'amour qui guérit et qui sauve, voilà un message qui ne peut que me plaire... Au-delà de ça, et suite à la discussion entre les trois drôles de dames que nous formons, Laurence, Laure et moi, je réfléchissais ce matin à pourquoi le cinéma, pourquoi tel film nous parle plus qu'un autre, qu'est-ce que chacun d'entre nous vient chercher et trouve dans le septième art? 

 

01/11/2011

Polisse

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Synopsis:

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.



 

 

Je voulais voir ce film de Maïwenn. Son premier film m'avait touchée au coeur. Je l'ai vu hier en fin de journée dans une salle comble. Mon voisin, un monsieur d'un âge avancé tenait sur sa cuisse la main de sa douce moitié. Il s'est endormi de suite et s'est mis à ronfler. Une sonnerie de téléphone au milieu du film l'a brusquement réveillé, un coup de fil que reçoit la brigade des mineurs annonçant qu'une maman toxico vient de kidnapper son bébé. A partir de là, j'ai franchement regretté qu'il se réveille, il n'a pas cessé de parler, donnant son avis, réagissant à toutes les scènes, commentant les propos des enfants de manière outrancière, manifestement dérangé par ce qu'il était obligé de regarder. C'est sans doute l'aspect le plus positif de ce film, alerter les consciences sur des réalités qu'on ne veut pas voir: la maltraitance, la pédophilie, toutes les formes d'abus sur les enfants, le dénuement aussi de certains parents et la violence à tous les étages si je puis m'exprimer ainsi. Sigh! Je n'ai pas aimé ce film. Plutôt, je n'ai pas été émue. Pourtant, j'aurais pu l'être. Mon cadet a adoré et craignait que j'aille le visionner, il avait peur que cela me remue trop et m'avait dit: "Maman, t'es sûre, c'est pas une bonne idée!", je l'avais tout de suite rassuré, ça ne pouvait pas être pire que je l'imaginais. Au fond, si ça l'était. En sortant je me suis demandé si c'était vraiment comme cela que ça se passait. Je repense par exemple à cette scène de la petite fille avec son grand-père. Ah! Est-ce vraiment ainsi que cela se déroule, le pépé peut comme cela l'interpeller et s'adresser à elle directement en lui demandant de dire sa vérité à lui? Et ces interrogatoires!? La victime parait revictimisée tellement ça se passe au milieu d'une bande de potaches. Il y a un sacré manque d'intimité, de retenue, d'introspection, de réflexion même. Sans doute n'est-ce pas la volonté du film qui veut juste montrer façon coup de poing plutôt que d'amener à éprouver, à comprendre en profondeur la détresse et l'incapacité qu'on a face à elle. Cette notion de groupe en permanence m'a dérangée, j'ai décroché et n'ai pas su rentrer dans l'histoire de ces membres de la brigade face à leurs propres démons et leurs propres difficultés. J'ai tellement le sentiment qu'il faut être bigrement bien cadré pour faire ce genre de métier! Alors malgré de belles prestations d'acteurs, j'ai trouvé pour ma part Kiberlain particulièrement juste et celui jouant son mari brillament pervers, je ne me suis pas investie dans les différentes histoires des uns et des autres et moins encore dans celle de la réalisatrice avec son personnage principal. Aborder ces sujets est audacieux et important mais je ne sais pas si finalement en l'occurrence ça ne les dessert pas. Est-ce qu'on comprend vraiment l'insoutenable dans la vie de ces enfants? Non, désolée, je ne fais pas partie de ces nombreux français qui trouve que c'est le meilleur film de l'année.

 

 

 

09/08/2011

Sororal

J'ai aimé ce film, il m'a personnellement beaucoup touchée. Merci Black Angel.

 

 

" Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre."

- Théophile Gautier -

 

 

07/08/2011

Paroles d'auteurs

 

 

 

25/06/2011

Peter Falk

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Décédé il y a deux jours après avoir enduré Alzheimer, Peter Falk n'a toujours été pour moi que Columbo, ce policier de la brigade criminelle à l'imperméable beige et la vieille Peugeot 403 décapotable et délabrée, toujours le cigare au bec et l'oeil plissé. J'ignorais qu'il était borgne depuis l'âge de trois ans, c'est sans doute de là que lui vient ce regard qui en dit long mine de rien. "Columbo mène la danse" est la dernière de cette longue série qui a bercée mon enfance, mon adolescence et ma vie de jeune adulte... J'adore ce personnage ne portant jamais d'arme, obsédé par les détails les plus insignifiants et aimant ébaucher les idées avec sa femme. Il ne s'énervait jamais et arrivait toujours à ses fins, quelle dégaine! Une pensée pour celui qui l'a si brillamment incarné, qu'il repose en paix.

 

18/06/2011

J'ai du Zorba en moi, c'est pas un scoop, c'est pas nouveau

Mais c'est ainsi.

 

 

 

 

19/04/2011

L'abécédaire YSL par Pierre Bergé

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J'aurais dû titrer l'abébécédaire YSL par Pierre Bergé par Laure Kalangel, car évidemment rien de tout cela ne serait là s'il elle ne s'était pas acharnée et battue becs et ongles pour le faire. Elle nous en parle depuis plus d'un an, au moins je crois, à Laurence et à moi, depuis l'expo haute-couture sur toute la production faste et incroyable de l'inimitable Yves Saint-Laurent, mais voilà, ça prend du temps et du temps et encore du temps et des heures de travail à s'en brûler les yeux, et la bonne image au bon endroit et la fluidité des textes avec la musique, avec le mélange subtilement dosé de la parole de Pierre et de la présence d'Yves; c'est réussi, c'est prenant, c'est émouvant, intelligent, sensible et à l'image de celui dont on parle mais aussi à l'image de Laure, la réalisatrice qui a travaillé non seulement avec sa tête, avec son savoir-faire mais aussi avec son coeur. Telle qu'elle-même, sans renier ses valeurs.

J'ai aimé ce mélange d'images d'époque, l'expression de la mode de l'artiste par ses mannequins noirs et la mouvance des mains de Bergé exprimant son émotion si bien contenue dans cette stature de sphinx qui semble inébranlable mais qu'on sent âme sensible. Je ne peux d'ailleurs imaginer qu'on ait pu aimer un homme tel que monsieur Saint-Laurent sans avoir une sensibilité à part, et ne peux concevoir qu'on ait passé toute sa vie avec lui sans être soi aussi au fond un être créatif et pluriel. le milieu de la mode est si paradoxal, d'ailleurs il le résume bien lui-même avec cette remarque forte disant que la mode n'est pas un art mais qu'il faut un artiste pour la créer. j'ai trouvé beaucoup d'intelligence et de pertinence dans ses propos, et aussi plus frappant encore, une sorte de mesure, de sagesse.

Je ne vais pas reprendre tout l'abécédaire même si j'avoue avoir réagi à chacun des mots choisis, plus particulièrement j'ai été touchée par le mot couple et cette judicieuse phrase de Sacha Guitry: " Un couple, c'est affronter ensemble des difficultés qu'on aurait pas connues si on était resté seul.", ô que oui, comme c'est vrai, c'est aussi vivre ensemble des bonheurs qu'on aurait pas pu connaître seul, mais c'est étonnamment l'adversité et la créativité que met chacun des protagonistes à la dépasser qui soude et fabrique le couple ce en quoi je rejoins Pierre Bergé. Sur la dépendance, bien entendu, on est dépendant, on tend à être libre, on en aime l'idée mais on est malgré tout dépendant si ce n'est de substances ou d'idées en tout cas de soi-même et de son enveloppe corporelle. Comme ce qu'il dit des mauvaises influences, qu'on a pas besoin d'elles si on a décidé de se détruire soi-même, là où je mettrais sans doute un bémol, c'est que parfois on ne le décide même pas et si Yves Saint-Laurent était soumis à de fortes pressions dépressives liées probablement à son enfance ou à son extra-sensorialité ou les deux, pas moyen alors même de décider quoi que ce soit, on est agit, sans savoir pourquoi.

Je retiens de ce portrait beaucoup d'humanité et un bel exemple d'amour partagé, de complicité et de tentative de mettre en application dans sa vie ses convictions et ses principes. Tout cela dans le faste, et avec l'argent, mais le succès entraîne l'argent, pour autant dans le cas de YSL et Bergé, on a le sentiment que ça n'a pas pourri leur relation mais ça leur a permis de l'enrichir, c'est un moindre mal et ça n'est pas fréquent, surtout dans un milieu aussi changeant que la mode qui influe trop souvent sur le mode de vie des gens, il faut côtoyer tout ce monde pour voir à quel point il manque parfois de parole comme celle-ci, de charisme aussi, de profondeur, ce qui est bien dommage.

Merci et encore bravo Laure K. pour ce petit bijou dense et intime qui donne à réfléchir.



15/04/2011

Dreams

 

 

 

 

10/04/2011

Parce que nous l'avons vu, revu, et tant partagé*

Et toujours avec le même plaisir et la même espérance en l'avenir et en l'humain, et le possible, et la force en nous, et j'en passe.

Et parce que je vous aime, sans concession, et avec tant de fierté!

A vous, les hommes de ma vie, chair de ma chair, mes fils.

 

 

 

* Au moins cent cinquante visionements pour celui-là, Ah! Excalibur! Presque notre marque de fabrique. Cent pour la Guerre des étoiles, vous étiez unanimes "maman , t'es un Jedi ", une vingtaine pour le Seigneur des anneaux, un peu moins pour les Harry Potter, et je passe les Mac Gyver à la télè et les Robocop au ciné avec les pop corn, et la cerise sur le gâteau, hein les gars, les James que j'affectionne tant! Oh, j'oubliais, ça c'est vraiment dommage nos chers Indiana Jones et puis Barry Lindon qu'on a vu et revu et puis le Soldat Ryan dont je ne pouvais même pas accepter les premières images, vous me disiez à chaque fois : "ça n'est que du cinéma!", pouah, et, Le jour le plus long, Zorro, Les trois mousquetaires, sans parler des Tex Avery et des Goldorak, et des Batman. Je crois qu'il n'y a qu'avec votre père que vous avez ri avec Benny Hill parce que tout le reste lui passait au-dessus, mais nous on en profitait un max, agglutinés comme des sardines en boîte dans le canapé, se serrant les uns contre les autres, pétris d'émotions similaires.

 

01/04/2011

Precious

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Je n'ai pas lu le roman "Push" de Sapphire dont le film s'inspire, je vais sans doute y remédier, d'après ce que j'ai pu en lire, ça devrait me parler et m'interpeller. Le film n'a pas bouleversé que l'Amérique, il m'a secouée moi aussi parce qu'il est vrai, ne sombre pas dans un pathos excessif et dans un blabla incessant, il prend aux tripes et il prend au coeur aussi. L'inceste n'est jamais franchement un sujet facile a aborder sans tomber dans le mortifère et le culpabilisant. Je me suis vite projetée dans le personnage de Precious magnifiquement interprété par Gabourney Sidibe, même si j'en suis fortement éloigné physiquement et socialement. Je me suis sentie proche de sa rage d'en découdre, de sa rage de vivre, de sa rage de combattre la haine de sa mère, la violence de son père, de son milieu, de ses propres peurs et proche de l'énergie que lui donne l'amour qu'elle porte à ses enfants et dans sa volonté profonde de faire autrement et d'être elle-même, humaine. C'est un film sur l'espoir, un film sur la vie, un film sur la volonté, un film d'amour. On sort de l'avoir vu grandi et énergisé malgré l'horreur et la cruauté du sujet. Précieux.

 

 

 

 

27/03/2011

bonne nuit petits et grands

 

 

 

11/03/2011

the visitor

 

 

06/03/2011

Vengo

 

" Vengo  c'est d'abord cela: un cri, un hymne à la vie, à l'amour, au deuil, au pacte du sang..."

- Tony Gatlif -