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23/07/2009

Comme un doute...

 

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Je ne suis plus une jeune fille, mais pas une vieille carne non plus, j'ai découvert internet et le monde des blogs il y a une année et ça m'a transportée, the right thing at the right moment, et là j'ai comme un doute. Je n'ai jamais menti, jamais truandé ma réalité , me suis servie de cet espace pour parler de moi sans détour et sans panache sans arrière pensée sans entrave et là à ce moment là précis je m'interroge, est-ce que tout cela a une réalité vraie pour tout ceux qui interviennent, partagent parfois confient et souvent interagissent, suis je perçue comme une réalité ou comme une chose comme cela éphémère genre papillon, légère ou insignifiante. 

Il y a toujours un danger à être sincère, et puis l'est-on vraiment vraiment, j'y tends mais est-ce l'endroit approprié puisqu'ici tous les coups sont permis, on peut se fabriquer, se nourrir de l'autre et tout cela avec une immense impunité. Je doute et cela me fait peur aussi, je n'aime pas le mensonge, moins encore l'hypocrisie mais au-delà de ça j'ai un tel respect pour l'autre que je m'attend au même traitement sans doute.

Voilà c'est tout.

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Commentaires

Le doute c'est la preuve d'une ouverture d'esprit et d'un désir d'apprendre encore.
Je suis un inconditionnel de ces blogs-moyen-de-communication-VRAIS. Je n'en démords pas. Cela me semble être une réalité plus pure et plus authentique que ce qu'on croit être la réalité ; le social qui tue l'humain. "Notre virtuel" bien partagé, lui, réveille l'Humain.
Ce n'est que mon avis.
Après chacun de nous fait sa propre salade. Et je ne confonds pas "se livrer" et "s'épancher"... dans nos cercles, ceux que je connais, tout me semble plutôt sain et le Bien fait des allers-retours enrichissants.

Écrit par : Claudio | 23/07/2009

Je suis assez d'accord avec Claudio. La littérature, le théâtre, la poésie, n'est-ce pas une sorte de virtuel qui réveille ce qu'il y a de plus humain dans l'humain ? d'une certaine façon, j'ai trouvé dans la pratique du blog un outil de liberté. Dans la vie, je suis souvent limitée : mon environnement social réduit au lieu où je travaille, celui où je vis, enfants, mari, quelques amis. Ici, il y a une ouverture possible. Virtuelle ? fausse ? pas tant que cela. Peut-être plus vrai, plus sincère que là où je suis par nécessité, par intérêt, par habitude... Ce qui serait bien, je pense c'est de finaliser certaine rencontre de texte par de vraies rencontres.... Mais bon...

Écrit par : carole | 23/07/2009

ouh ! les fautes...un peu trop de bordeaux et pas de relecture. Désolée ! :)

Écrit par : carole | 23/07/2009

tssss tssss ;;;
no more, no less ...

just you are you
and that' is good for me !

tchin !

Écrit par : laure K. | 23/07/2009

il y a quelques jours je réfléchissais itou à ce virtuel attachement, à la fidélité, la sincérité de ces mignons avatars avec qui, on commence et poursuit parfois dans la vie, la rencontre de pixel. des joueurs, certes, il y en a. en vrai comme en triple w, dear Blue.

je crois bien
qu'aussitôt qu'on cesse
de pondre...
ou d'aller fidèlement lire ici et là

la règle est générale :
on en perd son nombre et son nom.

mais heureusement... même en désertant par petits exils, certains passagers reviennent au fil des ans, nous lisent, et ce, qu'ils commentent ou non.

Écrit par : Nina louVe | 23/07/2009

Le doute. Ça fait mal le doute. C'est comme un tremblement de notre monde intérieur. Passager, on l'espère toujours.

Pour le genre de doute que tu as, ça dépend souvent d'où il prend sa source. Car jusqu'à date, tu t'avançais avec foi, il y a eu un déclencheur, c'est sûr.

Mais je comprends le doute, c'est un souffle qui m'envahis aussi à ses heures. Et je me réplique alors que je n'ai pas le contrôle. Je lâche prise. Et je centre mon regard en moi, je m'éclaire par en-dedans pour voir comment je me sens de l'intérieur. J'essaie alors que ce ne soit pas l'extérieur qui me guide. Je m'ancre en moi, pour ne pas partir à la dérive.

Toute mon amitié, helenablue.

Écrit par : Venise | 23/07/2009

Arrête de niaiser et viens nous rencontrer. Ça peut pas te faire de mal.

Écrit par : Christian Mistral | 23/07/2009

Mistral a tout dit !!! viens prendre un peu de crastillon et de vin du Chef Gros Lot. T'en trouveras pas chez toi.

Tu te poses trop de questions Héléna. De toutes façons, tu es cuite. Blogueur un jour, blogueur toujours. Perso, je rencontre tellement plus de gens intéressants sur les blogs que dans ma vie quotidienne ! C'est un plus.

C'est tout comme tu écris...

Écrit par : rainette | 24/07/2009

@ Christian Mistral:

Oh! Ca je n'en doute pas, love, c'est prévu.

Écrit par : helenablue | 24/07/2009

@ Rainette: Right, chu cuite!!

Écrit par : helenablue | 24/07/2009

une autre raison de bloguer. L'heure n'est pas inscrite mais là, ton dernier commentaire, juste au dessus : il est 3 heures du matin en FrÔnce hihi!!!

Tu peux appeler tes copines à 3 heures du matin ? Nan... mais ici on est encore debout !
oui t'es cuite....t'es faite je dirais plus....

Écrit par : rainette | 24/07/2009

Bingo, ces satanées insomnies... C'est comme ça que tout a commencé d'ailleurs, alors le décalage horaire avec vous au Québec, c'était dans le bon sens pour moi, et hop!!
:-)

Écrit par : helenablue | 24/07/2009

@ Venise : Chère amie, je crois que ce doute provient de mon propre doute et non de l'extérieur, c'est sans doute cette capacité de douter aussi qui me fait avancer car du coup je m'interroge. Rainette n'a pas tort en disant que je me pose trop de questions, c'est vrai parfois. A dire vrai je ne choisis pas, elles viennent à moi, ces questions.
Le recentrage sur soi, c'est le propre de l'exercice à faire dans ce cas, et le lacher-prise, l'acceptation. Le fameux " je doute donc je suis " !!
:-)
Je t'embrasse belle rose.
Blue

Écrit par : helenablue | 24/07/2009

@ Laure K. : Thanks dear.

Écrit par : helenablue | 24/07/2009

@ Claudio :
Je suis d'accord avec toi, ça réveille l'humain et en quelque sorte la vulnérabilité aussi, non ?

Écrit par : helenablue | 24/07/2009

@ Carole: Et bien finalisons, qu'en penses-tu autour d'un bon bordeaux?
:-)

Écrit par : helenablue | 24/07/2009

Bonsoir Helena.C'est Pessoa qui ecrivait je crois: "je doute donc je suis" :) Je voulais surtout vous remercier de m'avoir fait decouvrir le lien de ce grand Monsieur qu'est Amin Maalouf.Inconditionnelle de ses livres et de sa pensée ;)Pour en revenir à votre note, faites comme lui.. n'entrouvrez que la porte, preservez vous:) Je ne pense pas être une vieille carne non plus , juste un peu "echaudée" par un monde qui ne differe pas tellement du monde reel à mon grand dam, mais bon, chacun à sa perception des choses et est seul juge de ce qui lui convient le mieux.Suivez votre intuition , ne vous tourmentez pas inutilement :) je vous embrasse.

Écrit par : Frédérique | 24/07/2009

Après cinq ans de bons et loyaux services dans la blogosphère...je doute moi aussi.
Tes questionnements sont justes; être sincère? jusqu'où? faut-il l'être?
Tiens j'ai parfois envie de m'inventer une autre vie..
C'est aussi ça écrire, non?
Pas spécialement être dans le mensonge, mais dans la fiction
c'est très différent...

Écrit par : Coumarine | 24/07/2009

S'inventer une autre vie, c'est pas possible. Ce serait quantique, ce serait l'équivalent d'avoir un choix, or on n'en a pas, on est né ici et pas là en une époque et pas une autre avec un passé qui commence au moins dès l'instant où on sort des entrailles maternelles, au moins car en fait il remonte habituellement à bien plus loin et continue d'influer bien au-delà de notre mort quand on se reproduit.

On peut rêver une autre vie, rêver fait partie de la vie. On peut être pilote de ligne avec une famille à Frisco et une autre à Boston dont chacune ignore l'existence de l'autre, mais ça demeure la vie (compliquée) du pilote de ligne. L'internet permet au mieux d'exprimer une facette de soi en taisant l'autre, de compartimenter, grâce aux avatars et aux pseudos et autres masques illusoires. Le masque n'a jamais servi tant à cacher une identité qu'à permettre l'expression d'une personnalité: quand la reine Margot va s'encanailler dans les venelles avec un loup sur le nez, quand Salieri va souffrir en s'y offrant aux publiques moqueries de Mozart, quand on fêtait la Chandeleur hier ou l'Halloween aujourd'hui, quand on sourit pour ne pas faire peine ou pour cacher la sienne, on est sincère aussi, toujours, on l'est davantage en somme, si l'on additionne ces parties de ce que nous sommes aussi à celles que l'on montre plus aisément.

Écrit par : Christian Mistral | 24/07/2009

Touchant. Mais alors, quel type de blogue êtes-vous? Vous trouverez la typologie des blogues et de beaux exemples collaboratifs d'autres blogueurs, pour mieux cerner la blogue-réalité, sur:

http://ysengrimus.wordpress.com/2009/07/15/typologie-des-carnets-blogues-electroniques/

Grand merci et félicitations pour votre beau travail

Écrit par : Paul Laurendeau | 25/07/2009

Hum, je ne me suis jamais préoccupé de savoir de quel type de blogue je pouvais bien être, du genre féminin , je suppose!
:-)

En tout cas , merci pour ce lien, et pour votre passage ic et vos mots.
A bientôt!
Hélèna

Écrit par : helenablue | 25/07/2009

Merci Helena d'être passée sur mon blog -
J'ai apprécié cet article - Ce que je peux dire, c'est que le doute est très important dans ma vie, il a une place que j'entretiens bien volontiers - Je n'en dis pas plus car ce sujet sera celui de clôture de mon blog dans 3 mois environ - Peut-être que tu passeras par là à cette période, alors tu pourras comprendre que le doute est le combat de l'étonnement avec de résidus d'enfance -

Écrit par : Valériane | 26/07/2009

Le doute perçu de cette manière est une forme de sagesse.
Je crois que la sincérité appelle la sincérité comme le reflet dans le miroir, et celui qui ne "joue pas le jeu" finit par se lasser des règles qu'il a injustement modifiées pour son propre ego, et alors, il ne revient plus car il sent qu'il n'a pas sa place dans cet environnement spontané.
Oui, victime de notre propre sincérité, on l'est toujours à un moment ou à un autre, non pas que l'autre soit réellement hypocrite mais c'est un être évolutif comme nous le sommes tous, et un être évolutif peut être aussi versatile et oublier l'impact des mots qu'il a peut-être lancés à la légère. A chacun de faire la part des choses dans l'intensité du moment présent !
Amitiés.

Écrit par : Saravati | 27/07/2009

Oui, je le crois aussi. mais ce n'est pas le jeu de tous. Certains se nourrissent de cette sincérité, un peu comme des vampires, pour eux et pour leurs desseins. C'est normal, on se sert tous des uns des autres, toute communication est manipulation. A chacun d'en mesurer les effets, les travers et le degré d'audace qu'il est prêt à mettre dans la relation, d'audace et de lui-même.
On peut vite se construire un semblant, une histoire, se faire un film et puis malgré tout parce qu'on en a la volonté et l'intégrité, on se resserre sur des valeurs plus justes et plus humaines.
Oui, à chacun de faire la part des choses et d'en faire aussi l'apprentissage.

Merci Saravati.
Merci.

Amitiés
Hélèna

Écrit par : helenablue | 27/07/2009

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