29/07/2009
Fernando Botero
Fernando Botero est un peintre et sculpteur colombien né le 19 avril 1932 à Medellin, s'étant lui-même nommé « le plus colombien des artistes colombiens ». Sa carrière débute réellement en 1959 lorsqu'il gagne le premier prix du salon des artistes colombiens (Salón de Artistas Colombianos). Son épouse Sophía Vári est également peintre et sculpteur de statues monumentales. Ils vivent à Paris en France et à Pietrasanta près de Lucques en Toscane.
Après la mort de son père, décédé prématurément, Fernando Botero est élevé par son oncle qui l'oblige à devenir torero. Inscrit dans une école de tauromachie, le jeune garçon ne parvient pas à dompter sa peur de l'animal et décide d'arrêter sa formation. Il dessine et se prend d'admiration pour les peintres français comme Toulouse-Lautrec. A dix-neuf ans, il expose pour la première fois ses tableaux à Bogotá, où il s'installe en 1951. Après avoir participé à plusieurs autres expositions, Il reçoit un prix au Salon des artistes colombiens, récompensant son talent. Il obtient alors de l'argent, ce qui lui permet d'entreprendre un voyage à travers l'Europe. Il se rend en Espagne où il tombe amoureux du musée du Prado, en France où il caricature la 'Mona Lisa' de Léonard de Vinci, et en Italie où il est hypnotisé par le peintre Piero della Francesca. Homme de toutes les cultures, il s'installe en 1960 à New Yorkoù il fait la connaissance un an plus tard de la conservatrice du musée d'art moderne. Celle-ci lui propose d'exposer sa 'Mona Lisa', ce qui lui confère une certaine reconnaissance dumilieu artistique. Ses tableaux, marqués par des personnages ronds et parfois obèses, célèbrent le plaisir de la chair et la volupté. Il part vivre à Paris et apprend, au milieu des années 1970, la sculpture. Fernando Botero, l'un des artistes les plus reconnus de sa génération, expose ses oeuvres en bronze notamment sur les Champs-Elysées en 1992, à New York en 2006 sur les tortures de la prison d'Abu Ghraib et en 2007 au Musée national des beaux-arts à Québec.
«Lorsque l'art entre dans une maison, la violence en sort.»
- Fernando Botero -
La beauté et l'amour sont deux exigences primordiales de Botero.
14:59 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, peinture, femme, humain
Commentaires
"Tu ne trouves pas que je ressemble à un Botticelli chéri ?'
"Je dirais plutôt un Botero ma chérie..."
C'est nul...mais ça me fait tellement rire :P
Écrit par : hOndée | 29/07/2009
Hi, hi, ça ne m'étonne pas dear!!
:-)
Écrit par : helenablue | 29/07/2009
la citation de Botero...reste à savoir maintenant comment faire entrer l'art dans les familles où il y a de la violence !
Très beau portrait !
xxxxx
Écrit par : rainette | 29/07/2009
Oui, Rainette, ce qe tu dis là est plein de bon sens...
Pour en avoir fait l'expériece personellement, l'art, l'ouverture à l'art qu'il soit pictural, musical ou littéraire m'a fonciérement permis de m'éloigner de la violence familiale et de celle de mon vécu, j'avais plus perçu cette citation en ce sens.
Merci!
xxxxx
Écrit par : helenablue | 29/07/2009
mort à la famille !
"mort de la famille" est un petit livre que j'ai lu bien jeune...pas de violence dans mon milieu familial mais du non-dit. C'est pas bien non plus !
Au moins ce Botero ne fait pas que peindre des grosses hihi!
xxxxx
ça bien du sens de la façon dont tu l'as perçue, la violence sort, le "mauvais" sort....dans le sens du "méchanT. Expression de nous autres : faut faire sortir le méchant comme le pus mais le pus psychologique...
Écrit par : rainette | 29/07/2009
L'insoutenable légèreté de l'homme vue par Botero. J'adore.
Bises
L'oiseau
Écrit par : Bluebird | 29/07/2009
Je vis entourée d'artistes peintres. Et je suis presque aussi "bouboule" que les personnages de Botero, alors forcément votre billet m'a beaucoup plu. Je connaissais, mais je n'avais pas vu autant de ses oeuvres. Merci.
Écrit par : ClaudeL | 01/08/2009
Welcome ClaudeL ...
Écrit par : helenablue | 02/08/2009
«Lorsque l'art entre dans une maison, la violence en sort.» Non sans faire quelques dégâts.
Baltha
Écrit par : Baltha | 08/08/2009
Une violence qui en cache en fait une autre, n'est ce pas ?
Écrit par : helenablue | 10/08/2009
L'art fait entrer ce qui révèle la violence qui se dissimulait dans cette maison. C'est ce que je voulais dire.
Écrit par : Baltha | 10/08/2009
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