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07/10/2009

Gustav Klimt

 

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klimt.jpgGustav Klimt est né à Baumgarten en 1862, près de Vienne en Autriche. Son père est orfèvre ciseleur et il en héritera ce goût pour l'or qui caractérisera sa peinture pendant une grande partie de sa carrière. 

Il suit les cours de la Kunstgewerbeschule de Vienne (École des arts décoratifs) dans les années et dès 1879, il participe avec son frère Ernst et Franz Matsch à la décoration des plafonds des thermes de Karlsbad. Ces oeuvres collectives fortement marquées par le style de Hans Makart, lui permet d'obtenir la commande des fresques du Kunsthistoriches Museum. Plus tard il réalisera également le décor de la grande salle de l'université de Vienne, fresque qui déclenchera une grande polémique du fait de l'audace de la conception. 

En 1892, à la mort de son frère, s'amorce la rupture avec l'académisme qui allait aboutir en 1897 à la création de la Wiener Sezession(sécession viennoise) avec Schiele, Moser et Kokoschka. 
Son œuvre maîtresse de cette époque est une série d'allégories peintes pour illustrer certaines matières de l'université de Vienne : la Philosophie, la Médecine et la Jurisprudence. Ces tableaux offusquent la critique, mais le premier est couronné de la médaille d'or de l'exposition universelle de Paris de 1900. Ces trois œuvres seront détruites par les nazis qui considère cet art comme dégénéré. 

En 1902, il peint une grande fresque en l'honneur de Ludwig van Beethoven pour la 14e exposition de la Sécession. Cette frise fait l'objet de nombreuses critiques, mais est appréciée par Auguste Rodin. En 1907, il rencontre le jeune peintre Egon Schiele qu'il va beaucoup influencer ; Klimt sera pour Schiele son modèle et son maître. 
Devant les désaccords avec de nombreux artistes du groupe, il quitte la Secessionen 1905, accompagné par Koloman Moser, Carl Moll, Otto Wagner et d'autres. Il épure son style, évitant, à partir de 1909, l'or. 
Klimt ne s'est pas marié, il vit avec sa mère et ses sœurs mais il a cependant de nombreuses maîtresses et quelques enfants. 

Gustav Klimt meurt en 1918 à Vienne d'une pneumonie.

 

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Peintre dénigré pendant plus d'une dizaine d'années de sa vie, l'oeuvre de Klimt aura été en permanence l'expression d'une référence à l'histoire de la peinture, à Moreau, Hodler, Monet, Saurat, Matisse, ou Rodin, dans ses compositions extrêmenent personnelles et originales faites de théâtralités d'antinomies d'hétérogénéité tant du point de vue pictural que décoratif que de celui des couleurs, son oeuvre faite d'oppositions entre la figuration et l'abstraction entre hédonisme et scepticisme entre impressionisme et symbolisme, lui confère une place à part dans l'histoire de l'art.

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Ses relations passionnées avec les femmes et sa quête éternelle de Perfection et d'Amour se reflètent dans toutes ses oeuvres.
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23:10 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : peinture, art, klimt, humain

Commentaires

C'est un peintre que j'affectionne tout particulièrement ; merci, Blue.

Écrit par : anne des ocreries | 08/10/2009

Moi aussi anne, bises, Blue.

Écrit par : helenablue | 08/10/2009

J"aime beaucoup ce peintre également ..... Merci m'dame Blue Bonne journée

Écrit par : lyse | 08/10/2009

Bonne journée too Dame Lyse...

Écrit par : helenablue | 08/10/2009

Helena , je regrette ton billet de "sein levé" car bonne nouvelle Herta Mûller a eu le prix nobel de littérature , je t'embrasse.

Écrit par : soulef | 08/10/2009

A New York je suis restée médusée devant Egon Schiele que je ne connaissais que peu... merci Helena de nous rappeler que le beau a toujours une action "thérapeutique"

Écrit par : laurence | 08/10/2009

Ce sein levé n'est pas perdu Soulef il se peaufine et se dresse, du moins s'y prépare davantage, suis heureuse pour Herta Mûller etpour nous aussi.
Amitiés.
Hélèna.

Écrit par : helenablue | 08/10/2009

Schiele m'a scotchée aussi, c'est vrai, mais Bacon m'a térrassée, c'est plus que beau Laurence c'est tripant...
c'est là où se situe l'action thérapeutique, dans le je vous parle inside, là en vous, bien plus au profond de votre être que vous n'avez pu l'imaginer ni même le concevoir, la force et la vertu de l'art, l'art des couleurs des sons et des mots et au delà l'art de vivre.
Merci de ta présence Laurence. Elle me touche.

Écrit par : helenablue | 08/10/2009

merci de ce billet !

Écrit par : Cactus | 08/10/2009

My pleasure!

Écrit par : helenablue | 08/10/2009

sinon ce soir je suis retombé amoureux de Christophe , le maître enchanteur : je l'ai pas touché , elle dit , elle dit , elle dit ; d'où mes maux bleus !
Sissi !

Écrit par : Cactus | 08/10/2009

Décidément... Je voulais revenir sur le Thag bleu. Et dire, oui, Marc Rothko. Je m'en doutait un peu. Ici, sur votre écran noir "à souhaits", c'était beau tandis que les reproductions papier de ses œuvres ne donnent pas grand-chose. Comme celles - justement - de Bacon que je n'ai jamais compris jusqu'à ce qu'il m'attrape dès mon entrée dans une exposition qui lui fut consacrée à Beaubourg. J'ai su à jamais qu'il est un très grand peintre.

Ce sont les œuvres d'art qui nous attrapent, n'est-ce pas ? Et c'est de cette folie de la vie, de cet embrasement de l'être dont vous témoignez ici, principalement. Nous appelant dans ce feu... A moins que je me trompe ?

Ceci dit, de quoi notre monde actuel est-il orphelin ? En fait, nous sommes peut-être, tout simplement, acculturés. Revenir au tam tam ? Qu'est-ce que cela voudrait dire ? Je vous pose la question et commence à entrevoir des débuts de réponse...

Écrit par : un passant | 11/10/2009

Voilà un passage nourri pour un passant, merci...
Rothko, c'est à Londres que je l'ai rencontré si je puis dire, impossible à mon sens de retranscrire sur papier la matière, la lumière et l'intériorité de ses toiles, c'est assez subjuguant en réalité, Bacon lui, à Beaubourg également ce fut pour moi une grande découverte, un opercut, comme s'il me parlait au-delà de mon enveloppe charnelle, une rencontre plus que décisive dans ma vie et dans mon parcours, c'est plus qu'un grand peintre c'est un visionnaire.
Les oeuvres d'art nous révèlent, ce en quoi elles nous attrapent peut-être, en tout cas elles me permettent d'avancer et de comprendre, de m'ouvrir aussi de ressentir, et de m'apprendre.
Quant à revenir au tam tam, c'est revenir à l'essence, à l'origine, à notre humanité...
Et pour vous?

Écrit par : helenablue | 11/10/2009

Oui, c'est cela. Mais j'ai une autre question. Si, éloignés du tam tam, acculturés et oublieux de la transe, nous avons perdu quelque chose d'essentiel, quelles sont les conséquences de cette perte chez les soi-disant civilisés. Le nazisme ? Mais alors, ce serait guérissable...

Écrit par : un passant | 12/10/2009

Guérir de quoi, d'être ce que nous sommes... L'assumer, le revendiquer, le vivre, oui. Nous ne perdons que ce qu'ils nous semblent nécessaires de perdre à priori, nos racines nous sont nécessaires mais plus encore nos pousses," passant" je vous prie de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit, et je vous le demande qu'est ce donc qu'être civilisé?

Écrit par : helenablue | 12/10/2009

Ah ! Le nazisme. Sujet ô combien délicat et grave. Et je l’ai amené… Je me suis peut-être mal fait comprendre. Je n’aurais peut-être pas dû aborder ce questionnement. Questionnement qui peut pourtant apparaître quand on s’interroge sur le monde, sur l’homme et même sur soi. D’autant que cette folie fascine encore beaucoup de jeunes perdus et de moins jeunes, malgré le désastre. Les raisons économiques, sociales, politiques qui ont été avancées pour l’expliquer ne me semblent pas suffisantes. La chose dépasse de loin ces données. D’où cette question : y aurait-il des pratiques - peut-être perdues - mettant une société, ses groupes et ses membres à l’abri de cette maladie ? La libido des groupes, la libido des masses, cela peut-il se gérer intelligemment ? C’est tout. Si nous avons gagné des savoirs nous en avons aussi beaucoup perdus. Et notre prétention nous interdit les recherches à ce propos. D’où, la fuite en avant.

Alors qu’est ce que c’est « être civilisé » pour moi ? J’ai ouvert le dictionnaire et ce qui est écrit est clair et me convient. On oppose classiquement civilisation à barbarie. Ce sont peut-être les deux faces de la même monnaie. En fait, selon moi, celui qui dit qu’il l’est ne l’est pas, ne peut pas l’être. Et celui qui l’est ne le dit pas. Une société vraiment civilisée n’aurait pas la prétention de l’être. Elle ne perdrait pas son temps avec ce concept. Les soi-disant civilisés que j’évoquais, c’étaient bien sûr nous, les occidentaux - qui avions cette prétention sans voir notre ombre étendue sur les autres.

En espérant avoir dissipé tout éventuel malentendu… Enfin, Helena, si vous permettez, l’arbre entier, de préférence, avec toutes ses racines et toutes ses pousses. Non ? Serait-ce trop demander ? Bien à vous.

Écrit par : un passant | 13/10/2009

Hum, un passant pas de malentendu entre nous, L'arbre en entier bien entendu! Et le souffle dans ses feuilles et les alluvions dans ses racines, corps et branches confondus.
Parfois barbarie au nom de civilisée, parfois civilisation au nom de barbarie, je ne suis pas suffisamment experte ni pardon cultivée pour avoir un recul historique suffisamment pointu, je ne me sers que de ce que je ressens, vois soupèse et ressens sur le terrain des humains qui m'entourent.
Etre civilisé, bien, je me demande parfois si cela à le même sens pour tous. Pour moi elle est de fait, de le définir déjà me parait déplacé.
L'art ouvre exprime permet innove inaugure et révèle... Nous sommes tous embarqués dans la même galère, tendre à mieux, éviter la barbarie et nos tendances à la violence si quelquefois sans réserve nécessaire.
Pour moi, voyez vous, Passant, on est pas civilisé en soi, cela s'acquiert jour après jour, ce qui est acquis c'est le cheminement....

Écrit par : helenablue | 13/10/2009

En gros, oui. Rassurez-vous Helena, par définition, rien - jamais - n'a le même sens pour quiconque. Alors, une notion aussi complexe que celle de civilisation... Cette diversité des points de vue participe de la richesse quasi infinie des phénomènes. Non ? Ceci dit en passant.

Le cheminement... J'ai cru comprendre, je crois qu'il se fait aussi ici pour vous avec un certain bonheur, et il se fait aussi ici pour nous visiteurs interpellés, parfois attrapés en plein par ce qui y paraît. Pour moi, c'est presque à tous les coups.

Écrit par : un passant | 14/10/2009

Merci de passer là, passant. Précieux.

Écrit par : helenablue | 14/10/2009

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