helenablue

Le moulin de mon coeur...

un morceau de mon vrai pays !


Bisue Blue

Écrit par : Milord | 31/03/2011

Autre moulin de mon coeur...

mon autre pays ! (disons d'adoption)

Écrit par : Milord | 31/03/2011

Et le dernier...

un coeur bien diabolique !


Doux baisers de Lucifer

Écrit par : Milord | 31/03/2011

Je n'aime pas les points oints de suspension; beurk! Ils sont les marques de la démagogie du gouffre qui feint de s'excuser en soit-disant espaces de suggestions et pseudo-libertés. Est-ce réellement la révérence à la fatalité de notre lot ontique d'éternel inachevé? Que non ! ça ne peut que multiplier les malentendus même si ces suspens pourraient faire naître des pseudos-doctes devins, oracles de leurs propres projections; donc, ce n'est plus que report d'hyperthèses camouflées en pauvres frissonnantes hypothèses tentantes de tant de promesses-trop souvent non tenues-d'aguichantes fentes. Ah! Le fameux" je te laisse imaginer le reste seul(e) comme un(e)grand(e)!"pour parvenir au subliminal de l'éternel "On en redemande!"Masochisme pavlovien du tout publicitaire !A la limite, je tolèrerai l'aveu d'un ETC clair et net se disant En Totale Coupure d'inspiration et il expire de manière tout obvie.Là!
Je ne sais si mon argumentaire va convaincre!
Concernant Michel Legrand, il est vraiment superbe et laisse rêveurs les moulins du coeur et leurs ailes de tout un chacun qui vibrent et tournoient tournoient tournoient pour son amour!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

@ Moktar
Ton argumentation relative aux points de suspension m'a donné à réfléchir."La démagogie du gouffre" c'est bien trouvé ,mais que penses-tu , du : "asséner de l'indiscutable"? Quand le dialogue direct est impossible je continuerai à laisser ,
sans suspicion,
mes points de suspension...Bise...

Écrit par : Manouche | 31/03/2011

Oh, j'aime tellement cette chanson ! merci, Blue !

Écrit par : anne des ocreries | 31/03/2011

@Manouche
Je ne me suis en aucun cas situé sur le plan du dogmatique mais j'ai voulu juste dire que je préfère continuer mon discours, remplir le blanc qui me revient, je préfère dire ma suggestion , mes hésitations, les habiller de mots, d'images , de poésie;pourtant, j'aime les blancs, les plages de silences mais pas les suspensions alléchantes de méga-promesses remplies d'espoir de baudruche gonflée par une paresse qui se voudrait prestidigitation grandiloquente ajournée de tribun ! Ni les mots, ni les images ne manquent au risque d'être pris dans leur glossolalie tourmentée ou leur générosité même répétitive,incantatoire d'un être-là, disant son appel, sa réponse à l'appel de l'autre qui a besoin de notre présence!C'est la ruse même des points de suspension ! Ils veulent qu'on les prenne pour ce qu'ils ne sont pas: le silence!Ce ne sont pas les signaux de fumée de l'indien !Ils leurrent facilement en se déguisant en plages de silences, de liberté!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

C'est vrai que les points de suspension leurrent facilement mais, pour moi, ils sont tout sauf du silence, un silence plein je dirais!

J'aime les points de suspension, ils accompagnent ma réflexion, comment dire, ils la ponctuent et en l'occurrence là, présentement, ils remplacent le mot soupir, ou le mot amour ou le mot espoir, ils sont en fait un mélange des trois, ils sont aussi là, à nouveau, tendresse, humain, sentiment, ils sont plus que pleins,ils débordent!

Ce que j'aime dans les points de suspension, c'est justement ce que tu n'aimes pas, cher Mokhtar, c'est ce trouble, ce non-dit, ce suggéré, ce "chacun peut le penser à sa sauce, à priori. J'en aime la musicalité... Ils ne sont pas une hésitation, ils sont volontaires! Séducteurs aussi. Comme peuvent l'être tous les points qu'ils soient d'interrogation, d'exclamation, d'orientation, d'orgue, je ne les vis pas comme un blanc, au contraire...

Écrit par : helenablue | 31/03/2011

@Hélènablue
Tu apportes de l'eau à mon moulin; ils veulent se faire passer pour des blancs suggestifs! Pourtant, ils n'en sont pas; ils disent plutôt l'interruption du discours.
Personnellement, je préfère suggérer par mon dire; j'aime offrir des mots qui fassent rêver, tant qu'il me semble que je suis vivant. Les points de suspension, je les sèmerai, derrière moi, après ma mort pour que l'on me retrouve, me rêvant encore en vie!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

Hum... pourtant... cette réflexion que j'ai, là, à te lire... appelle les points de suspension, disons... spontanément! Mais l'exercice de réfléchir tout en l'écrivant par des mots plutôt qu'en suggérant ce mécanisme par des points ne me déplaît pas. Je peux même dire, sans renier l'attachement que j'ai à ces points là, que le fait de devoir mettre en mots ce qu'alors j'aurais mis en suspension m'oblige à affiner encore davantage ma réflexion et aiguise mes sens, les mobilisent, voilà encore de l'eau pour ton moulin! Néanmoins n'est-ce-pas parfois indigeste? Ces points là ne permettent-ils pas de reprendre son souffle ou de se laisser porter, ne permettent-ils pas de baguenauder et alors de trouver d'autres pistes, se pourraient-ils pas être points d'inspiration? Tout mettre en mots explicitement, point par point, décrypter tout le mécanisme, est-ce que cela n'enlève pas un peu le charme et la poésie de l'instant réflexif?

Hum, Mokhtar, là je me pose et actionne mon cerveau pragmatique,je te lis et je me rend compte que ta phrase: " je préfère suggérer par le dire", m'émeut et m'interpelle, car je partage cette vision, elle est de celle qu'en profondeur je ressens. et je reste pourtant convaincue que ces fameux points de suspension qui nous unissent dans une discussion matinale amicale sont des mots au fond,des mots indéfinis, certes, mais des mots néanmoins, comme peuvent l'être les soupirs dans une discussion, ou les battements de cils dans une étreinte. Je reste aimante de ces points là même si je me rend compte que plus j'écris moins ils me viennent! Encore de l'eau à ton moulin, mon cher!

En attendant, je ne conçois pas un livre de Céline sans ces fameux points, ne font-ils pas partie intégrante de son écriture, ne lui donnent-ils pas sa tessiture si particulière? Sont-ils donc à ce point non-vie pour toi?

Écrit par : helenablue | 31/03/2011

Moi, je vois ces trois points(...) non comme une interruption du discours Mokhtar el Amraoui mais tout simplement comme une suspension... pour mieux voir, pour mieux suggérer, pour mieux partager un instant de silence et... laisse aller la musique!

Écrit par : bizak | 31/03/2011

@Hélènablue
Tu as inondé mon moulin mais je suis content de voir tes points de suspension se transformer en autant d'étoiles scintillantes, jusqu'au bout de la nuit !
Concernant Céline, c'est carrément un autre moulin que tu m'offres à mon argumentaire car c'est précisément une écriture thanatique de/sur/par/dans la mort! Chez lui, les points de suspension c'est précisément le champ béant de la camarde qui nous croque,vorace: la sacrée faucheuse en plein travail !

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

@Bizak
C'est précisément cette illusion d'un mieux-dire, d'un percevoir-plus offert par un semblant de sursis, d'échéance onirique ou imaginative ne disant pas sa véritable nature et essence d'arrêt de clac guillotinant qui me dérange dans ces points-là offrant les circonstances atténuantes d'un fourre-tout, des fameux jeux juridiques de spoliations pseudo-interprétatives ou de brèches d'exégèses diaboliquement futées; rien qu'à voir les points de suspension de l'ONU depuis sa création jusqu'à aujourd'hui et les points de suspension sophistes de l'OTAN en emporte les morts libyens, je préfère la clarté sans blanc-seing tueurs offerts à tous les sus-pendus des grands malaises et déroutes mystificatrices face aux "patientons et mesurons" nucléaristes de l'heure, de leurre; c'est vraiment du propre!!!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

Mokhtar El Amraoui
Je pense finalement que les mots et les points n'ont de sens que ce que leur auteur veut bien leur donner. Le reste est...une question d'interprétation!

Écrit par : bizak | 31/03/2011

@Bizak
Le malheur c'est qu'avec les points de suspension il y aura toujours un peu trop d'interprétations, autant de brèches où viendra loger le diable et ses canonnières que ce soit sur le plan inter-individuel ou collectif.Cela se transformera en POINGS
de suspension!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

Avec ces points de suspensions jetés en pâture, on a bien alimenté le moulin de...COEUR de notre Hélénablue dont je suis ravi de rééécouter à l'infini cette belle chanson nostalgique: Comme un écheveau de laine;Entre les mains d'un enfant;Ou les mots d'une rengaine...

Écrit par : bizak | 31/03/2011

@Bizak
Cela prouve que tout ce que nous sème Hélènablue dans son jardin- blog est bien fertile ; prenons , maintenant, le temps d'écouter les moulins de nos coeurs en bons Don Quichotte rêveurs!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

Je trouve que dans le dialogue virtuel, les points de suspension permettent de ne pas s'écouter écrire. C'est un signe de modestie et une manière de respecter l'Autre, comme si on lui disait "... enfin, tu me comprends !"

Écrit par : Claudio | 31/03/2011

Michel Legrand, le grand, le plus grand mélodiste. Vous êtes vraiment mal foutus, vous les français, Paris qui brille comme nul autre et lui qui dépose tant d'étoiles sur ses portées.

Les p'tits points, les trois p'tits points, c'est pour que le Petit Poucet s'aventure dans l'imaginaire de l'autre... sans s'y perdre.
La ponctuation, la pauvre, peut-on la deshabiller encore de quelques boutons de chemise? J'opterais bien plus, comme souvent suggéré, de lui en rajouter, un du
moins, le point de réflexion.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 31/03/2011

Les points de suspension, comme des milliers de ronds dans l'eau...

Écrit par : helenablue | 01/04/2011