Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/10/2012

Peux-tu?

Peux-tu me vendre l'air qui passe entre tes doigts

et fouette ton visage et même tes cheveux?

Peut-être pourrais-tu me vendre cinq pesos de vent,

ou mieux encore me vendre une tempête?

Tu me vendrais peut-être

la brise légère, la brise

(Oh, non, pas toute!) qui parcourt

dans ton jardin tant de corolles,

dans ton jardin pour les oiseaux,

dix pesos de brise légère?

 

Le vent tournoie et passe

dans un papillon.

Il n'est à personne,

à personne.

 

Et le ciel, peux-tu me le vendre?

Le ciel qui est bleu par moments

ou bien gris en d'autres instants

une parcelle de ton ciel

que tu as acheté crois-tu, avec les arbres

de ton jardin, comme on achète le toit avec la maison?

Oui, peux-tu me vendre un dollar

de ciel, deux kilomètres de ciel,

un bout, celui que tu pourras, de ton ciel?

 

Le ciel est dans les nuages.

Les nuages qui passent là-haut ne sont à personne, 

à personne.

 

- Nicolas Guillén -

 

 

Commentaires

et tout ce silence est monautomne...

Écrit par : Laure K. | 23/10/2012

envie de musique sous ces mots là.

Écrit par : Laure K. | 23/10/2012

Ce qui s'offre ne se vend pas.....:)

Écrit par : anne des ocreries | 24/10/2012

@ Laure:

Je pourrais le faire avec Barner, keske t'en penses?

Écrit par : helenablue | 24/10/2012

@ anne:

Evidemment!! :-)

Écrit par : helenablue | 24/10/2012

wui...

Écrit par : Laure K. | 24/10/2012

:-)

Écrit par : helenablue | 24/10/2012

Vivant.

Écrit par : Guillaume Lajeunesse | 26/10/2012

Vibrant.

Écrit par : helenablue | 27/10/2012

Les commentaires sont fermés.