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02/12/2012

fou-rire

Je venais de passer une journée effarante et chargée au cours de laquelle j'ai appris ce qui pouvait se dire sur moi. Des histoires abracadabrantes sur ma vie sexuelle, mon intimité, ma manière de penser, ma façon de faire, circulent dans mon quartier. Attention les gars, je suis une sorte de sorcière qui s'immisce dans le cerveau d’autrui pour le façonner à sa guise ! Peut-être aussi que tout comme Adjani je bois du sang tiède au petit déjeuner, peut-être que je me nourris d’enfants comme l’ogre du petit poucet ou que, barbe bleue au féminin je collectionne mes amants dans une large chambre rouge imbibée de Chanel et d’anciennes suées. Une ville devient vite un village quand il s’agit de médire et de « ragôter » ! Tard dans la soirée je m’installe devant mon écran, je visite mes blogs amis, j’écris un petit mot à certains et finalement n’ayant pas un moral d’acier j’appelle mon amie Laure et on se met à parler, à parler justement de ce qui m’arrive et de tout cet acide bordel humain que j’ai à découvrir et à supporter. Et là, comment ça vient, je ne saurais le dire mais on se met à délirer, et à rire. Rire, et rire encore de bon cœur, à en pleurer. La drôlerie flagrante de nos propos cachait en fait de grandes vérités. Le fou-rire qui nous a prises l’une et l’autre de chaque côté de la ligne téléphonique a fait redescendre la pression et a coloré notre instant de vie. Pouvoir ainsi me moquer de moi-même m’a permise de prendre de la hauteur et m’a donnée envie d’envoyer paître tous ces oiseaux de malheur ! Hé,hé. En plus de m’avoir encouragée ainsi à m’alléger, Laure m’a envoyé des sketches de la Foresti, histoire d’illustrer ce que nous venions de dire. Ce matin encore je les revois avec un même plaisir et parce qu’il vaut toujours mieux en rire, je les partage avec vous. "Je ne suis pas folle". Merci encore belle amie !

 

 

Commentaires

c'était tellement inattendu que j'en ris encore, rien qu'en y pensant. :-)

Écrit par : Laure K. | 02/12/2012

Cest fou comme les gens deviennent agressifs, quand on s'offre ce qu'ils n'osent pas se donner.....alors, on extrapole, on interprète, on " enjolive", c'est bien la seule occasion où l'on prête généreusement à autrui.....ah, pauvre monde qui t'entoure, comme il est étriqué ! Mieux vaut en rire, tellement ça ferait pitié tous ces cancans....
Bonne journée Blue ! tu es bien au-dessus de tout cela....et puis, comme on ne peut pas plaire à tout le monde, vaut mieux concentrer nos efforts sur ceux qui nous apprécient, pas vrai ? les autres, qu'ils causent ! ça leur donnera au moins quelque chose à faire, puisqu'apparemment ils ne savent rien trouver d'utile ni de bon pour occuper leur vie...

Écrit par : anne des ocreries | 03/12/2012

Oui, Anne, c'est stupéfiant et minable, d'autant que ce sont des individus que je côtoie depuis un bail! Affligeant!!
Quant à concentrer ses efforts sur ceux qui vous apprécient, oui!!
:-)

Écrit par : helenablue | 03/12/2012

Rire de soi avec soi devant un autre. Curatif !

Tant pis, hein, pour les radoteux qui fabulent en dégageant de la fumée noire puante ? Ma mère, je l'en remercie, m'a donné cette valeur, une de celle que j'ai retenue, de me foutre de ce que les autres pensent. Ça fait mal seulement si on le veut. De ce principe, elle a failli, j'ai failli, et je faillirai, mais le rire est la dose à prendre, la prescription qui soulage le mal. On peut même en abuser, y a pas d'effets secondaires. Y parait.

Bravo pour vos rires que j'entends fuser sur une note qui s'éternise puisque je les entends dans mon moment.

Écrit par : Venise | 08/12/2012

Les commentaires sont fermés.