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15/10/2014

Niki au Grand Palais

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Même si j’aime ses nanas, son monde onirique, sa manière de tirer sur ses toiles à la carabine, ses mariées, son rejet des institutions, de l’église, le portrait au vitriol de son père qui a abusé d’elle, son jardin, sa vision en grand, son élégance, son raffinement, ce n’est pas ça qui me touche le plus chez Niki, c’est elle. Femme. Fière. Fragile. Forte. Féminine. Farouche. Féline.

Une femme qui s’exprime, une femme qui s’émancipe, une femme qui ose, une femme qui parle, qui fait, qui met au monde des enfants et des œuvres d’art, qui aime les hommes qu’elle aime et qui aime les femmes, une femme qui aime les humains, la beauté, le monde, l’énergie, une femme qui chemine, qui comprend, qui s’insurge, qui se rebiffe, une femme qui parle en son nom, qui fait ce qu’elle dit, qui voyage, qui se remue, qui s’ouvre l’esprit, qui découvre, qui s’aventure. Une femme qui souffre, une femme qui vit, une femme qui crée, qui s’invente. Une femme, une amante, une mère, une muse, une enfant, une artiste.

Je suis sortie de l’expo de Saint Phalle au Grand Palais, ragaillardie, énergisée, plus femelle encore qu’avant d’y être entrée, et fière d’être femme, avec une énergie décuplée, comme si il me poussait des ailes, comme si de l’avoir rencontrée me permettait de prendre le relai. Non que j’avais besoin d’aide mais sans doute besoin à ce moment de ma vie, d’un petit coup de pouce, d’une sorte d’impulsion, d’une petite joute, au cas où j’aurais eu des velléités à me coucher et m’endormir.

Merci Niki. Merci la vie.