20/11/2015
Et aujourd'hui !
Ma ville aujourd'hui était encore vide, comme hier et avant-hier... Tout le monde se terre, s'enterre, se tait dans sa peur de l'autre, sa peur de vivre, sa peur d'être. Je suis attristée. D'abord du deuil à faire, du deuil de ces innocents morts pour des idées extrémistes et anti-vie, du deuil aussi d'une certaine idée de la liberté et de tolérance aussi, et puis attristée de constater qu'ils arrivent, ces pourris, ces infâmes, ces assasins, qu'ils arrivent à nous faire peur au point qu'on n'ose plus sortir de chez soi, qu'on se referme sur soi et son quant à soi, qu'on pense petit, qu'on pense réduit, qu'on se fragilise alors qu'on est fort de vivre, de le dire et de le faire. Qu'on est fort de notre ouverture d'esprit, notre volonté de comprendre, d'apprendre et de ressentir, qu'on est fort de notre goût pour les voyages, la beauté, le sexe, la musique, la poésie, qu'on est fort de surmonter nos peurs, et qu'on est fort de croire en l'avenir et en notre capacité à le faire devenir ce qu'on en rêve... Oui. Oui à l'amour, oui à la vie !
22:20 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, ressenti, émotion, partage, humain
Commentaires
j'ai fait le même constat que toi dans ma ville, bien 40% de frileux alors que le temps est encore plus qu'agréable pour la saison. Je partage à 100% ton commentaire et ce Oui à notre raison d'être.
Écrit par : Alex-6 | 20/11/2015
une idée
Bzzz...
Écrit par : le bourdon masqué | 21/11/2015
https://youtu.be/iZpNgSaYWts
Écrit par : le bourdon masqué | 21/11/2015
Ok pour les " pourris " fanatiques -
N ' oublions pas non-plus les pourris fanatiques du monde libéral qui déclenchent les guerres dans ces pays sous de faux prétextes mais pour essayer de se choper un peu de pétrole ou autres richesses dont nous profitons largement dans notre luxe éhonté .
Écrit par : monde indien | 21/11/2015
D'accord bourdon masqué !
Écrit par : Blue | 21/11/2015
Peut-être que nous nous étions un peu trop anesthésiés dans cette société dispensatrice de bonheur factice et de consommation effrénée.
Oubliant que le monde survit entre deux carnages, génocides, guerres sanglantes et ignominies de toutes sortes.
Nous avions oublié, avec nos chemises à fleurs et nos imaginaires de paradis retrouvé grâce aux CB et iPhones...
Le réveil est brutal.....
confrontés à ouvrir les yeux....
Et déjà on nous serine : reprenons tout "comme avant" ....
On réfléchira plus tard.
Pour l'immédiat allons la-bas leur tirer dessus et tout sera résolu....
Tirer le premier... ne pas réfléchir.... tirer le premier....
un peu comme "eux" quoi !.....
Écrit par : Alainx | 21/11/2015
D'accord avec toi monde indien.
Écrit par : Eremita | 21/11/2015
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