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20/10/2008

Durepos

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Autodidacte et actif dans le milieu de la poésie québécoise depuis plus d’une vingtaine d’années, Fernand Durepos est né à Montréal en 1962. Auteur de sept recueils, il se découvre très tôt un amour pour les mots, via le journalisme qu’il pratique en tant que critique rock dès l’adolescence. Rencontrant ses idoles américaines et anglaises, c’est toutefois en côtoyant les Higelin, Fontaine, Lavilliers, Gainsbourg et, chez nous, les Julien, Francoeur et Boulet que vient se confirmer un inévitable besoin d’écrire. Sa découverte de la contre-culture lui ouvrira des portes. Il se plonge à fond de train dans les numéros de la revue Hobo-Québec, lit tout ce qui se publie chez cul-Q, et finit par participer aux soirées «Place aux poètes» de la regrettée Janou Saint-Denis.

Depuis Beat(s), premier recueil paru en 1984, il n’arrêtera jamais de lire en public. Il livre ses textes dans les bars, amène sa poésie à la radio, participe à plusieurs festivals tout en collaborant à de nombreuses revues et anthologies au Québec et à l’étranger. Au fil de ses manifestations, il n’hésite pas à sortir du cadre de la lecture traditionnelle. Ainsi, il collabore avec chorégraphes et danseurs, musiciens de la scène jazz et actuelle, participe à des projets dans des chambres d’hôtel et en prison, ou encore à un évènement comme les Francofolies de Montréal où Lucien Francoeur et le groupe rock Aut’Chose lui permettent de livrer, en plein milieu d’une représentation, un poème solo à des milliers de spectateurs, un auditoire plutôt rarissime pour un poète.

"Quelque part / en banlieue du désir / c'est toi que je squattais ."

En 2004, un tournant heureux se produit. Après une absence de six ans, il joint les Éditions de l’Hexagone et y publie Mourir m’arrive, premier volet de sa trilogie Les grandes remises de peine. Finaliste au Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire, le livre, unanimement salué par la critique, surprend par l’élimination du jargon urbain, son style épuré, une utilisation accessible de la métaphore et un usage particulier des titres, souvent presque aussi longs que les textes eux-mêmes. Sans renier ses racines, fidèle à lui-même, l’auteur gagne un nouveau lectorat en plus de conserver son public de la première heure. En 2006, Fernand Durepos nous offre Les abattoirs de la grâce et travaille déjà au dernier segment de sa trilogie qu’il compte offrir au printemps 2008 et qui vient de sortir " le partage de l'usure ".

 

 

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" mettre le désespoir en joue

braquer

sur l'immonde 

le barillet de sa beauté

 

rester en elle

 

ne reculer devant rien

 

tout réapprendre du maniement des larmes "

 

 

 

 

 

 

je l'ai découvert ici : jalel El Gharbi  , l' amour des mots et de la poésie ...

 

Commentaires

merci pour cette découverte...
et super ta photo de "femme taguée".J'adore
bizous

Écrit par : Ibid Norio | 20/10/2008

@ Ibid Norio : merci , c'est vrai belle découverte ...
la photo vient d'un concours de Bodypainting ... je l'aime beaucoup aussi...
bises
Helena

Écrit par : helenablue | 20/10/2008

Merci ! Je prends !
Bise

Écrit par : | 20/10/2008

@ Mû : bien raison ... c'est beau !! bises

Écrit par : helenablue | 20/10/2008

Superbe poème, je dirai même poème choc.
Et qui plus est remarquablement illustré.

Écrit par : Michel Cornillon | 20/10/2008

@ Michel : oui tout à fait , poéme choc , avec un côté rock !
merci pour le commentaire , oui je suis assez contente de l'association des deux !

Écrit par : helenablue | 20/10/2008

si tu aimes les poètes qui lisent leurs textes un peu partout voici un lien vers Lucien Suel

http://academie23.blogspot.com/

je vais essayer de trouver Durepos alors ! :)

Écrit par : nicolas vasse | 21/10/2008

@ Nicolas vasse : merci beaucoup , je vais aller y jeter un oeil !

si tu trouves Durepos , fais moi signe .... :+))

Écrit par : helenablue | 21/10/2008

Je ne connaissais pas Durepos.

Il est vrai que je ne suis pas très branché sur la poésie.

En revanche, c'est vrai, la photo de la femme "taguée" est très surprenante.

Écrit par : Inukshuk | 21/10/2008

@ Inuk : pas sensible à la poésie , je me refuse d'y croire ... toi si ouvert aux mots , à l'écriture ...
oui , cette photo , elle est percutante ...
et ce regard , au travers des mots , tu as vu ce regard ...

Écrit par : helenablue | 22/10/2008

Dis-moi, Helena, ce petit texte

"Mettre le désespoir en joue,
braquer sur l'immonde le barillet de sa beauté,
rester en elle,
ne reculer devant rien."

Il est de toi ?
Je m'en suis servi aujourd'hui, j'aimerais de nouveau m'en servir.
Je le trouve magnifique.

Écrit par : Michel Cornillon | 29/10/2008

@ Michel : je le trouve magnifique aussi , mais non , il n'est pas de moi mais de Fernand Durepos , susnommé ...

Écrit par : helenablue | 29/10/2008

Les commentaires sont fermés.