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19/11/2008

constellations familiales

 

Parler de la famille , pour moi est toujours difficile ... il y en a deux , en quelque sorte , celle d'où je viens et celle que jai construite à l'abri tant bien que mal de la premiére , car ce n'est pas comme cela que les choses se passent , en fait , on ne peut pas ne pas être affilié , même à l'horreur , même à l'absence , au vide , à la non connaissance , à l'abandon ou à la manipulation , à l'horreur , à la folie ... on est affilié !

Ce livre : L'agonie d'Agrippine , un homme parle de la relation à sa mére , une femme étonnante , fantasque , en souffrance , déterminée ... Il parle de son enfance , de son adolescence , de l'apprentissage de la vie au traves de cet amour tumultueux et contrarié ...

 

 

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Voilà un roman qui ne m'a pas laissée indifférente , beaucoup d'intelligence et d'humour , une écriture vivante et enlevée ; j'ai passé un bon moment avec JBL ... Cela m'a aussi ramené à ma réflexion sur l'importance des parents , par leur présence ou de leur absence dans la vie d'un individu , dans la construction de sa personnalité  , dans ses tumultes intérieurs . Comment cela influe-t-il sur nous ? 

 

images.jpegDans mon parcours personnel , je me suis beaucoup intéréssée à ce qu'on appelle la psychogénéalogie et à la thérapie systémique .Et j'ai eu moi-même l'occasion de " tester " ce genre d'approche ... Beaucoup de choses ont été dîtes et résolues lors de ces entrevues , surtout en fratrie mais je dois dire aussi que cela n'a pas été sans casse et sans souffrance . Le dossier était lourd , tous les moyens étaient donc les bienvenus pour y voir clair , pour couper la chaîne aussi de cette organisation qu'avait la famille pour résoudre ses névroses . Ainsi , grâce c'est vrai à la thérapie familiale , la chaîne de reproduction des abus a été stoppée , de justesse , je dois dire , mon frére avait des pulsions difficiles à gérer qui ont disparu depuis ces entretiens , pour ma petite soeur , les choses ont été beaucoup plus difficile à vivre ,  cette vérité était trés difficile à appréhender , elle ne voulait pas la voir , elle ne pouvait pas ... je l'y ai conduite en quelque sorte , et ce fut extrémement douloureux pour elle ; et puis la vie a fait son travail , maintenant elle peut , on se reparle , c'est plus facile , plus fluide ... il a bien fallu regarder les plaies de prés pour les soigner !

 

 

Deux livres que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt , et que je relis encore de temps en temps ...

 

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" Cette famille qui vit en nous " de Chantal Rialland

 

 

 

"A la découverte de la psychogénéalogie : nous sommes tous les enfants de notre enfance.
Qui, parmi nous, n'a pas eu à souffrir d'une histoire plus ou moins lourde, plus ou moins secrète, culpabilisante, que nous répétons inlassablement ?
Pourquoi faisons-nous avec obstination de mauvais choix en amour ? Pourquoi multiplions-nous des échecs que rien en apparence ne justifie ? Pourquoi tombons-nous malades, pourquoi souffrons-nous d'un trouble qui n'a rien de génétique mais qui s'est déjà manifesté chez l'un de nos ancêtres et à l'âge que, précisément, nous atteignons ? Ces phénomènes de répétition, ces identifications à un père, une mère, un aïeul ou un frère, nous les vivons chaque jour. Parfois, même, ils peuvent nous tuer. À cause d'eux nous ne parvenons pas à vivre en paix avec nous-mêmes nous détruisons ceux que pourtant nous aimons.Grâce à la psychogénéalogie, une approche thérapeutique rapide et efficace, accessible à tous, nous apprenons à nous poser les bonnes questions, à dénouer les fils tissés dans un passé parfois lointain, à nous libérer de nos blocages, à secouer le joug inconscient imposé par nos ancêtres ".

 

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" Parents toxiques " de Susan Forward

 

 

" Ecrit par une psychothérapeute célèbre aux Etats-Unis, ce livre aborde un sujet demeuré longtemps tabou en France : la vie problématique des adultes qui, dans leur enfance et leur adolescence, ont eu des parents néfastes au développement de leur personnalité. Ces parents « toxiques » n'ont pas eu que des difficultés occasionnelles avec leurs enfants ; parfois, ils ont été alcooliques, coupables de sévices physiques ou d'abus sexuels ; plus souvent, ils ont été démissionnaires, dominateurs, critiques, méprisants, manipulateurs. Ces attitudes, ces paroles, parce qu'elles ont agi de façon répétitive et insidieuse, ont causé des dommages émotionnels qui, comme des toxines, se sont répandus dans tout l'être de l'enfant. La souffrance que ces blessures ont entraînée a grandi avec lui, s'insinuant dans la structuration de toute sa personnalité.

En France, on se préoccupe de plus en plus du traitement de ces enfants, mais on ne s'intéresse pas suffisamment aux adultes qui souffrent encore d'avoir eu de tels parents, comme si le mal était fait irrémédiablement.
C'est précisément le mérite de l'auteur de s'être occupé des perturbations qui étouffent leur vie quotidienne.

Témoignant d'une longue expérience clinique, Susan Forward raconte des histoires vécues, les analyse en profondeur et décrit les thérapies qui lui paraissent avoir aidé le mieux ces adultes à se libérer de l'emprise nocive de leurs parents, vivants ou morts. Malgré les situations parfois terribles et les conflits qu'il évoque, ce livre reste pratique et optimiste ; il s'adresse tout particulièrement aux lecteurs ayant souffert de parents toxiques, mais il apporte également une ouverture aux spécialistes confrontés à de telles situations.


« Il y a beaucoup de parents chez qui les schémas négatifs de comportement sont persistants, au point de dominer la vie de leur enfant. Ce sont ces parents qui font du mal.
Comme j'étais à la recherche d'une phrase pour décrire ce qu'il y avait en commun chez ces parents, un mot hantait mon esprit : toxique. Comme une toxine chimique, les dommages émotionnels infligés par ces parents se répandent dans tout l'être de l'enfant et, au fur et à mesure que celui-ci grandit, la souffrance grandit avec lui. Quel meilleur mot que « toxiques » pour décrire des parents qui font subir à longueur de temps traumatismes, abus, critiques de toutes sortes à leurs enfants, et qui, la plupart du temps, continuent à se comporter ainsi même après que les enfants sont devenus des adultes ?
Malheureusement, élever des enfants - une de nos plus importantes fonctions - reste pour beaucoup un essai non transformé. Nos parents l'ont appris de personnes qui peuvent ne pas avoir été maîtres en la matière : leurs propres parents. Beaucoup de comportements éducatifs cautionnés par le temps, transmis de génération en génération, sont tout bonnement de mauvais conseils, camouflés sous une apparente sagesse (pensez à « qui aime bien châtie bien »…) ». "

 

 

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Néanmoins , j'ai beaucoup évolué dans la relation à mes parents et à ma famille ... j'ai pensé que l'on pouvait vivre comme si elle n'existait pas , mais c'est un leurre . Maintenant , j'éssaie d'aménager au mieux une relation , ce n'est pas évident car le danger rôde toujours pour moi, , mais je sais qu'il me faut construire cette relation , dans le fond , les rôles sont inversés , je suis plus lucide qu'eux , si cela ne m'aide pas à être plus humaine ! 

La psychogénéalogie m'a apprise des choses étonnantes sur le parcours de mes parents et des mes ancêtres ... des deux côtés , les deux familles avaient le même mode de fonctionnement , et les frontiéres n'étaient pas bien définies , c'est le moins que l'on puisse dire !! Alors , cela vous rend plus humble et indulgent peut-être ! 

Mais être l'enfant de fous ! pas si facile ...

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Et je suis mére moi-même , cela m'a torturée longtemps , et encore parfois . Ai-je été une bonne mére ? ne les ai- je pas " intoxiquer " avec tout ce vécu moi-même ?

Mes enfants m'ont sauvé la vie , par eux , j'ai su  ( comme a dit la blondenaturelle dans son tag ) , oui par eux , j'ai su , compris , appris ... ils m'ont donné la force de me battre , d'en découdre , d'éviter de reproduire ... Et moi , ai-je fait ce qu'il fallait pour eux , ai-je été suffisamment bonne , indulgente , valorisante , structurante , aimante ...?

Je ne sais pas , mais notre relation est fluide et ouverte , je peux dire que je suis récompensée de tous ces cheminements et seul l'avenir nous dira ...

 

 

 

 

 

09:24 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (32)

Commentaires

Une belle étude documentaire sur un sujet toujours très délicat et empreint de souffrance.
Et ton parcours personnel dont tu donnes quelques détails douloureux, ta remise en question permanente en tant que parent, il faut avoir du courage pour dire cela publiquement.
Est-on de bons parents ? et quand on a plusieurs enfants, est-on juste avec chacun d'eux, n'a t-on pas tendance à responsabiliser trop vite le plus vieux, à lui montrer plus d'exigences ?
Je ne suis pas une mère parfaite, je n'ai jamais vraiment communiqué avec la mienne et j'ai souvent des relations conflictuelles avec mes filles principalement l'aînée qui reproche son manque de confiance à ses parents. Eh pourtant, nous avons toujours essayé de l'encourager, mais aujourd'hui, adulte, alors qu'elle a peur de s'engager dans la vie, elle réécrit son histoire à sa façon, sans doute, y a t-il des bribes de vérité dans ce qu'elle dit.
Dans cette société, plus personne n'est responsable, c'est toujours la faute des autres quand ça ne va pas.
Etre une mère, est-ce seulement accepter d'être à l'origine de tous les maux de ses enfants ? Autrefois on reprochait aux femmes leur passivité, aujourd'hui leur activisme qui les empêche d'avoir une relation sereine avec leurs enfants. Quand donc aurons-nous le droit d'être des humains à part entière et non des vecteurs de la vie des autres ? je te laisse mon adresse email si tu voulais poursuivre cette conversation.
Bravo pour l'intérêt de ton blog.

Écrit par : Saravati | 19/11/2008

Sur les Canopées.

Je pense que s'est constituée autour d' " helenablue " une sorte de constellation amicale.
Je ne suis pas contrarié de constater le pouvoir d'attraction quotidien que cela exerce sur le MAMI et de lire, ce dernier, quand il fait état, ici même, de son plaisir d'y trouver l'air qu'il recherche tant.
Baltha

Écrit par : balthazar | 19/11/2008

tu touches la un domaine sensible ou forcément on se retrouve a un moment de son histoire.
Comme souvent tu traites le sujet avec beaucoup d'intelligence et sans chercher polémique j'ai appris beaucoup en te lisant et pour ca merci !

Écrit par : gabin | 19/11/2008

Enfant de fous, douleur sans doute, mais chance aussi, selon ce qu'on en fait, comme tout traumatisme...

Cela oblige peut-être à faire ce travail que nous devons tous faire, à l'égard de nos parents : démêler les fils de la transmission, comprendre ce qu'on nous a légué, et décider alors de ce qu'on veut garder...

Mais je pense qu'il demeure forcément une part d'ambivalence à l'égard de nos parents, et c'est ce que j'ai ressenti dans le livre de Jean-Bernard Liger-Belair (que j'ai beaucoup aimé aussi !), cette mère si imparfaite, mais qui était la condition d'émergence d'un fils si créatif...

Je veux dire par là qu'il faut matière pour se construire, pas forcément du malheur, non, mais quelque chose de vivant, et peut-être que les parents "parfaits" - ou qui se donnent comme tels - empêchent l'enfant d'apprendre à composer avec ses doutes, ses joies, ses peines, sa condition d'humain, en somme...

Écrit par : la ch'tite | 19/11/2008

:::Enfants fous ou de fous....ce texte est un parchemin d'intériorisation du soi...se comporter vis-à-vis de soi-même comme d'autres se sont comportés avec toi, être soi-même sa propre mère, être soi-même son propre enfant.
J'ai été enfant de Piaget et Dolto...je demande à être adoptée par le blues d'Helena. Ton analyse est bouleversante.

Écrit par : Sylvaine | 19/11/2008

Ai-je été assez, trop ? Ah pis merde oui et non ! Mes enfants me reprochent et me reprocheront ce que moi j'ai reproché aux miens à différents niveaux.

Ça change pas c'est ancré à jamais dans leur code génétique.

C'est ni grave, ni mortel, c'est bien d'en prendre conscience. On devient moins chiant, moins pédant de sagesse et surtout plus humain!

Les enfants éduquent les parents. Ils nous poussent à devenir grand.

J'accepte d'avoir été trop et surtout pas assez ... maintenant, je vis mieux avec moi-même.

La sagesse des vieux ? Pouark, pipi de chat mouillé.

Merci helenablue

Écrit par : Lablondenaturelle | 19/11/2008

Merci d'abord pour ta confiance en nous dans ce partage.
J'ai lu le "Chantal Rialland" il y a 7 ou 8 ans et je me souviens du boulot de réflexion que cela avait déclenché.
Et pourtant, c'est intéressant aussi de le dire, aucun drame, aucune difficulté particulière dans ma famille. Même quand on ne souffre de rien, qu'on croit que tout est pour le mieux... il y a à découvrir.
Savoir, comprendre... c'est éclairant, vivifiant... en tout cas c'est courageux.
merci encore.

Écrit par : Claudio | 19/11/2008

Tiens ! nous avons un point commun : la psychogénéalogie... As-tu lu "Aïe mes aïeux !" d'Anne Ancelin-Schutzberger ?? et "les racines familiales de la mal-a-dit" d'Athias ? Tu sais que le "maître" (si je puis dire) es-psychogénéalogie, c'est Jodorowsky.
Bises au chocolat (et tu as le droit d'en mettre partout),

Écrit par : | 19/11/2008

Difficile de dire quoi que ce soit quand cela n'a pas été sa trajectoire personnelle.
sur mon site je parle du livre à succés "l'élégance du Herisson" qui ajoute quelque chose je pense à l'interessante réflexion de tes constellations familliales

bien à toi
alex

Écrit par : alex | 19/11/2008

Ah, la famille ! Les secrets de famille ! Vaste sujet. Moi aussi il me fascine. Peut-être même qu'il me passionne. Je n'en sais trop rien, en fait. C'est chaud et froid, touchant et brûlant, épais et fragile.
Merci de l'aborder ainsi et ici.
Chacun a la sienne, et chacun la porte et la vit à sa façon : c'est trés impressionnant.
La parents, leurs parents, les frères et soeurs, les enfants. Au-delà du sang qui coule dans les veines, des pans entiers de soi nés des autres, des pans entiers des autres en soi. Troublant, forcément. Du gène à la gêne, on sent bien que le rubicon peut vite être franchi. D'autant que les souvenirs ne sont pas forcément la mémoire des autres, et que la mémoire des uns n'est parfois qu'un pâle reflet des réalités d'alors.
Si la famille était une note de musique, elle serait un si. Un si bémol.
Pour moi, la famille, c'est la relation que j'entretiens avec mes frères. Nous nous voyons trés peu. Nous nous parlons à peine. Mais dés que nous sommes réunis, par delà les mots, la connivence est là, intacte, vigoureuse. Cela vaut pour les moments agréables comme pour les temps plus difficiles et ça me scotche à chaque fois car alors, tout est évident.

Écrit par : Didier | 19/11/2008

@ Saravati : je veux bien poursuivre cette conversation , c'est un sujet qui me passionne , et si riche et varié ...
merci à toi .

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ Balthazar : merci baltha , ton com. me touche ...
à trés bientôt
amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ gabin : merci à toi , heureuse que cela puisse t'aider et ouvrir ton champ de connaissance ... tout l'intérêt du partage !

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ la ch'tite : oui , ce que tu dis est juste , on est le fruit de son enfance quelle qu'elle soit et de ce qu'on en fait ...
on le ressent trés fortement dans le livre de JBL , cette créativité qui nait de la souffrance , comme moyen de s'arranger avec ... l'humour aussi , trés présent dans le livre !
oui , il faut matiére pour se construire , l'enfant n'en manque pas , qu'elle que soit ce qu'il vit ...

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ lablondenaturelle : oui , oui , absolument ...
et tout ce qui nous rend plus conscient et plus humain ne peut qu'aider nos enfants !!
moi aussi j'accepte de ne pas être parfaite , et c'est clair que ça m'aide à être mieux !

merci d'être passée par ici
à bientôt
helena

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ Claudio : tu as raison qu'il faut de la confiance pour parler ainsi de choses aussi personnelles , mais j'avoue l'avoir , c'est sans doute pour cela que j'arrive à vous parler de tout ça ...
savoir , comprendre , c'est vivifiant , et pour moi c'est vital ...
à bientôt !

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ Mû : oui j'ai lu aussi "Aïe , mes aieux " , je l'ai trouvé un peu plus fouilli que les autres ... pas lu celui d'Athias en revanche ... et pour le "Maître " , non , tu me l'apprends , merci à toi !

délicieux ce baiser chocolaté !!

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ Sylvaine : merci , je reconnais avoir toujours une petite difficulté avnt de l'envoyer sur le blog , être sure que les mots sont justes , arrivent à bien retranscrire mon état d'esprit , comme le dit Gabin sans polémique , apaisée ...
cela me remue moi aussi de mettre tout ça en mot ...et voilà ...
merci de tes mots à toi ;
amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ Alex : amusant que tu me parles de ce livre , que j'ai beaucoup aimé , et dont je voulais faire l'objet de prochaine note ...pas de hasard , le fil conducteur est là.

merci Alex
amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

@ Didier : oui" Ah la famille !! "
beau témoignage , merci ...
se confronter ,en thérapie de fratrie à la réalité des uns et des autres est une expérience étonnante , dynamitante ... je ne regrette pas de l'avoir fait ...
soulever la chape du secret de notre famille nécéssitait au moins l'énergie de tous les enfants !

nous avons pu y résoudre bon nombre de questions , et de zones d'ombre ... le plus difficile à été d'aménager sa vie ensuite ....
les liens entre fréres et soeurs sont trés puissants , parfois même davantage dans les familles dysfonctionelles , puissants ne voulant pas dire harmonieux , malheureusement !

pour notre fatrie , cela a donné de la fluidité à nos rapports et un sens aussi à tout notre vécu et aux difficultés des uns et des autres ...

ce fut une aventure de vie ....
ça l'est encore !!

Écrit par : helenablue | 19/11/2008

Familles, je vous hais. Ces mots sont be Rimbaud, n'est-ce pas ?
Qu'importe, ils sont toujours d'actualité. En tout cas, très beau billet que celui-ci, ma sœur. Il a fait résonner en moi, comme en beaucoup d'autres si je m'en réfère aux commentaires, des cordes qui ne demandaient qu'à entrer en résonance avec tes propos.
A force de réfléchir à mon cas (peut-être en discuterons-nous un jour), il me semble cependant que la famille et les gênes ne sont pas les seuls éléments en jeu dans la difficulté d'être. Peut-être n'est-ce pas un hasard si, en admettant que nous venons de loin, nous sommes nés dans notre famille et non dans une autre, que nous pouvons toujours imaginer plus apte à nous comprendre.
Mais je n'irai pas plus loin, je pense d'ailleurs que tu me suis, et que le Karma ne t'est pas totalement étranger.
Bonne soirée, Héléna.

Écrit par : Michel Cornillon | 19/11/2008

Les premiers marchands du temple sont-ils entrés dans la constellation?
Je viens d'expédier hors de mon influence gravitationnelle une offre de service psyCybernétique.

Balthazar

Écrit par : Balthazar | 19/11/2008

Vous m'excuserez de ne pas avoir lu tous les commentaires, je suis dans un période de débordement fou au boulot, aussi je suis claqué.

Mais le sujet qu'aborde helena est tellement important que je ne voulais pas laisser ma trace.

Dans ma famille, les problèmes de communication n'étaient pas spectaculaires mais les dégâts ont été passablement graves.

Il ne faut pas s'arrêter à l'image qu'une famille projette pour en tirer des conclusions hâtives. Tout peut paraître hyper-harmonieux pour des amis et parents, alors que les rapports sont en fait hyper-toxiques. J'ai souvent entendu des "proches" dirent à mon frère et à moi qu'on était "chanceux" d'avoir de si "bons" parents...

Ouais...

Écrit par : Inukshuk | 20/11/2008

MERCI !

Écrit par : Maca'dame | 20/11/2008

@ Michel Cornillon : Ton commentaire m'nlterpelles Michel , surtout quand tu dis que ce n'est peut-être pas un hasard si nous sommes nés dans une famille plutôt que dans une autre ... car alors , je m'interroge sur mon petit cas !
qu'ai-je eu donc à expier pour avoir eu à faire ce passage dans cette famille et pour avoir eu à dénouer des noeuds d'une telle intensité de souffrance pour en découdre ?
Rien que cette idée que cela devait -être ainsi me donne la chair de poule !!
mais je comprends la dimension spirituelle que tu veux donner à ce parcours ; à la vie ...
on aura peut-être l'occasion d'en reparler ...
salut grand frére!
helena

Écrit par : helenablue | 20/11/2008

@ Inuk : Je te rejoins complétement Inuk , il ne faut pas s'arréter à l'image que renvoie une famille ...
Dans mon cas , tout était fait , organisé , pensé , établi pour donner l'image d'une famille heureuse , épanouie , réussie , harmonieuse , jolie ... ce que j'appelle la "façade du régime " !!
alors que dérriére le miroir , je te passe les pratiques !!


Bon courage à toi face à tes débordements de boulot ...
amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 20/11/2008

@ Maca'dame : un sujet qui nous concerne tous et qui mérite qu'on s'y intérésse! dans le cheminement vers soi-même ...

à bientôt
helena

Écrit par : helenablue | 20/11/2008

la famille, on la choisit pas.... donc il faut faire avec.
Et rien ne sert, effectivement, de nier les choses.... Il faut accepter, gérer.
Mais sans que ça nous étouffe ni nous culpabilise....
On n'a qu'une vie... et chaque jour elle passe un peu plus ; alors sans faire preuve d'ingratitude, on a le droit d'être "un peu" égoïste, et penser a son propre bonheur ! C'est pas du vol...
Bien sûr je te comprends, Helena...
bizous

Écrit par : Ibid Norio | 20/11/2008

@ Ibid Norio : C'est vrai , on fait aec , on s'en accomode vaille que vaille ... parfois ce n'est pas possible , et on est obligé de faire un long détour , de se protéger de cette famille , pour pouvoir avoir accés à soi_même et alors peut_être réétablir des relations dîfférentes où on existe ...

tout le monde n'est pas confronté à devoir payer un tribu aussi lourd , heureusement , mais quand c'est le cas , la démarche est longue , rude et difficile ... mais inexorable !

merci Ibid pour ta compréhension et ton amitié
à bientôt
helena

PS : et comme tu le dis , on a qu'une vie , "sous cette forme " pour paraphraser Michel , il est effectivement important de faire au mieux !!
" qu'as-tu fait de ce qu'on a fait de toi " ? je me pose souvent cette question ...
vivre en conscience est un parcours , une démarche .... pour moi ce fut salvateur !!

Écrit par : helenablue | 20/11/2008

3jours après, je reviens une fois encore sur cette note. C'est sans doute ce qui différencie ton blog des autres. Tu poses là des réflexions qui nous renvoient à nous même, notre propre vécu, nos propres sentiments face à la vie, le moche, le beau... 3 jours après, j'y pense encore. Ce billet m'a inspiré "que sont devenus vos rêves d'enfant ?" et amorce un long cheminement ... un regard en arrière. Je constate aujourd'hui, avec étonnement, que de cette enfance particulière, j'ai tiré le meilleur de mon engagement et c'est déjà pas si mal. Je n'ai pas fini de revenir ici. Encore Merci.

Écrit par : Maca'dame | 22/11/2008

@ Maca'dam : Merci à toi ... ce que tu dis là me touche beaucoup ...oui , " que sont devenus nos rêves d'enfant " , une réflexion bien dense aussi ...et je peux dire tout comme toi que de cette enfance particuliére , moi aussi j'en ai tiré le meilleur , et je continue à le mettre en pratique ...
tu es ici la bienvenue ,
amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 22/11/2008

colloque - formation - découverte de constellations familiales à Paris
voir ici
http://www.lienspsy.com/colloque_2009.php

au plaisir de vous voir au colloque - formation

Écrit par : Samai Fossat | 19/02/2009

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