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26/03/2009

Emile Nelligan

                          " Ses mâts touchaient l'azur sur des mers inconnues "

 

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Soir d'hiver

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre.
À la douleur que j'ai, que j'ai !

-Emile Nelligan

 

C'est Christian Mistral qui m'a fait ce beau cadeau, la découverte de ce magnifique poète , Emile Nelligan. Un destin tragique et un réel génie poétique , cet homme a lutté avec les vers et la santé mentale , faisant de lui une sorte de héros ressentant chacun des mots qu'il a écrit et les soutenant pendant toutes ces années de silence . L'idéal , le rêve, la religion et la mort ; les quatres nervures qui constituent l'univers poétique nelliganien , cette sensation de perdre pied et de s'enfoncer sans un recours dans un abîme exprimant le profond malaise et le malheur dans lequel l'artiste sera plongé quarante ans de sa vie , donne à ses vers une dimension tragique , voilé de tristesse , mythique . Et maintenant ce poéte vit en moi , comme Baudelaire , Rimbaud , Eluard et d'autres encore . Je ne concois pas la vie sans la poésie .

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"Émile Nelligan, écrivain remarquable du tournant du siècle, est le poète le plus aimé et le plus admiré du Canada français. Figure romantique à la carrière littéraire tragiquement écourtée, c'est lui qui a fait passer la poésie canadienne-française dans l'ère moderne.

Émile Nelligan est né à Montréal la veille de Noël, en 1879. Ses parents, dont le mariage battait de l'aile, incarnaient les deux solitudes du Canada. Son père, David Nelligan, était un immigrant irlandais peu sensible à la langue ou à la culture canadienne-française. Son travail d'inspecteur des Postes l'éloignait fréquemment de la maison. Sa mère, Émilie-Amanda Hudon Nelligan, était une canadienne-française douée pour la musique, fière de sa culture et de son patrimoine, et dévote catholique. Sauf pour des vacances d'été avec sa famille dans le village de Cacouna, dans la péninsule gaspésienne, et un court voyage en Europe, Nelligan a passé toute sa vie à Montréal.

Ses études furent sans éclat. En 1896, à 17 ans, il est entré au Collège Sainte-Marie, où il s'est révélé un étudiant médiocre, préférant se plonger dans l'étude et l'écriture de la poésie. En 1897, contre la volonté de ses parents, il a abandonné ses études pour se consacrer à la poésie. Très occupé à composer des vers, il ne pouvait envisager de devenir autre chose que poète.

72754454.2u9Sy7ZQ.jpgC'est en 1896 qu'il a rencontré son mentor et futur éditeur, le prêtre Eugène Seers (plus tard appelé Louis Dantin), et Joseph Melançon qui l'a introduit aux cercles littéraires de Montréal. Sous le pseudonyme d'Émile Kovar, Nelligan a publié son premier poème, « Rêve fantastique », dans Le Samedi (13 juin 1896). En septembre de la même année, huit autres de ses poèmes avaient été publiés dans les journaux locaux et d'autres publications tels que Le Monde illustré et l'Alliance nationale. Les poèmes de Nelligan démontraient une sensibilité remarquable au pouvoir des mots et à la mélodie de la langue; ils étaient empreints de mélancolie et de nostalgie. En 1897, il a publié ses poèmes sous son vrai nom pour la première fois dans Le Monde illustré et La Patrie, même s'il l'épelait parfois « Nellighan » ou « Nelighan ».

En 1897, Nelligan a été invité par son ami Arthur de Bussières à se joindre à l'École littéraire de Montréal, un cercle de jeunes écrivains et intellectuels qui se réunissaient chaque semaine pour discuter des arts. Créé en 1895 par des étudiants inquiets de ce qui leur semblait être l'état de dégradation de la langue française, le groupe a bientôt attiré les écrivains les plus intéressants et dynamiques de l'époque. Au cours de plusieurs séances, le jeune Nelligan a lu sa poésie avec une profonde sensibilité. Il se considérait comme un poète dans la tradition romantique, et il en avait certainement l'apparence physique, avec sa belle et triste apparence à la Byron, ses grands yeux expressifs et son air songeur et distant.

En 1898, son père lui a fait faire un voyage en mer vers Liverpool et Belfast; les détails en demeurent incertains, mais on pense que Nelligan père avait entrepris d'enrôler Émile dans la marine marchande. Plus tard cette année-là, il lui a trouvé un emploi de teneur de livres. Ces emplois n'ont abouti à rien car, au grand désarroi de son père, Nelligan a résolu de se consacrer à son art, la poésie. Souvent, il s'est réfugié dans la mansarde de son ami de Bussières pour lire et travailler, et il a continué de publier ses poèmes dans les journaux locaux et autres.

 

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C'est à cette époque que l'École littéraire de Montréal a pris l'initiative d'organiser une série de séances publiques auxquelles Nelligan a participé. C'est à la séance du 26 mai 1899 qu'il a récité avec ferveur son poème « La Romance du vin », une réplique passionnée aux détracteurs de la poésie. L'audience lui a accordé une ovation retentissante, et Nelligan a été ramené chez lui en triomphe. Malheureusement, cette apparition en public, le meilleur moment de sa vie de poète, aura été la dernière. Peu de temps après, le 9 août 1899, sa santé mentale toujours chancelante a complètement basculé et il a été confiné au refuge Saint-Benoît, montrant des signes de troubles mentaux. Nelligan est resté vingt-cinq ans à Saint-Benoît, puis a été transféré à l'hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu. Durant ses années de réclusion, il a continué à écrire, mais il avait perdu la capacité de créer une oeuvre véritable et passait son temps à recopier de mémoire ses poèmes antérieurs. Il est resté à l'hôpital jusqu'à son décès, survenu le 18 novembre 1941.

L'oeuvre d'Émile Nelligan compte quelque 170 poèmes, sonnets, rondeaux, chansons et poèmes en prose. Ce qui est étonnant, c'est qu'il a écrit tout cela entre les âges de seize et dix-neuf ans. Il avait publié seulement vingt-trois poèmes avant son internement, mais, en 1904, grâce à la diligence de son ami Louis Dantin et à l'aide de sa mère, 107 poèmes ont été publiés dans Émile Nelligan et son oeuvre, avec une préface de Dantin. Trois autres éditions ont été publiées en 1925, 1932 et 1945. En 1952, Luc Lacourcière a publié une édition complète des poèmes de Nelligan intitulée Poésies complètes : 1869-1899, contenant les 107 poèmes rassemblés par Dantin et d'autres poèmes, écrits par Nelligan avant son hospitalisation, qui avaient été envoyés à des amis ou retrouvés parmi ses papiers. Cette édition a été réimprimée plusieurs fois, la dernière en 1989.

 

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Émile Nelligan était un pionnier de la littérature canadienne-française. Dans sa poésie, il a abandonné les sujets éculés de patriotisme et de fidélité au pays, qui avaient occupé ses prédécesseurs littéraires, pour explorer les dimensions symboliques de la langue et sa sombre vision intérieure personnelle. Même si ses écrits ont été influencés par des poètes symbolistes tels Charles Baudelaire et Arthur Rimbaud, et par des écrivains de langue anglaise tels Lord Byron et Edgar Allan Poe, Nelligan s'est doté d'une sensibilité poétique unique. Il a ainsi gagné l'appréciation du Canada français, qui persiste de nos jours puisque son oeuvre continue d'être appréciée. Ses poèmes ont été traduits en anglais et il a été le sujet de plusieurs colloques, films, romans, poèmes, et même d'un ballet et d'un opéra. Cent ans après la création de son dernier poème, la vision poétique d'Émile Nelligan survit toujours. "

Biographie par :
Nina Milner
Service de recherche en littérature canadienne

 

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LE CORBILLARD

Part des temps de brouillard, de vent froid et de pluie,
Quand l'azur a vêtu comme un manteau de suie,
Fête des anges noirs! dans l'après-midi, tard
Comme il est douloureux de voir un corbillard,
Traîné par des chevaux funèbres, en automne,
S'en aller cahotant au chemin monotone,
Là-bas vers quelques gris cimetière perdu,
Qui lui-même comme un grand mort gît étendu!
L'on salue, et l'on est pensif au son des cloches
Élégiaquement dénonçant les approches 
D'un après-midi tel aux rêves du trépas.
Alors nous croyons voir, ralentissant le pas,
À travers des jardins rouillés de feuilles mortes,
Pendant que le vent tord des crêpes à nos portes,
Sortir de nos maisons, comme des coeurs en deuil,
Notre propre cadavre enclos dans le cercueil.

- Emile Nelligan -

 

Les ébauches de génie d’Émile Nelligan donnent très bien l’idée du mystère de l’inspiration poétique. Elle revêt quelque chose d’étrange, d’incohérent si on la soumet à la seule raison raisonnante, mais de musical si on la goûte avec toute son âme. Ici, une remarque de Bergson vient à la mémoire : « Celui qui ose, dit-il, pousser l’intelligence hors de chez elle, relève du même coup toute la connaissance humaine, la science et la métaphysique, et l’homme lui-même, qui ne peut être, circuler et vivre que dans l’absolu. » La poésie fait sourdre de notre subconscience tout un monde d’images et de sentiments que la raison refoule sans cesse mais qui, à l’appel du vers, s’organisent en de nouvelles synthèses. La poésie, c’est le rayon lumineux qui traverse la chambre obscure de notre âme où voltige, insoupçonnée, toute une poussière que nous respirons cependant et dont nous vivons. Le fluide poétique relie et rattache les différentes parties de notre être psychique. De là l’impression profonde de la poésie véritable sur l’âme de l’auditeur ou du lecteur. « Les grands poètes, a dit Léon Bloy, se reconnaissent à ceci qu’ils mettent en nous des traces qu’il n’est plus possible d’effacer. L’ombre d’un vers, l’ombre d’un seul mot tombe sur une âme, en voilà pour toute la vie, et, quand on souffre, c’est un refuge, tel quel, en attendant l’ombre bienheureuse des ormeaux du Paradis. »

- Hermas Bastien - (Prométhées enchaînés )

 

fond_nuit_etoileDSC00614.jpgJe sens voler

Je sens voler en moi les oiseaux du génie 
Mais j'ai tendu si mal mon piège qu'ils ont pris 
Dans l'azur cérébral leurs vols blancs, bruns et gris, 
Et que mon coeur brisé râle son agonie.

- Emile Nelligan

 

 

 

 

17:25 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : poésie, art, destin, génie

Commentaires

c'est "cérébral", en partance pour les "nuées" des albatros.
les infirmiers ne se sont pas amusés à le taquiner avec des brule-gueule pendant les 40 dernières années de sa vie, j'espère. de toute façon, il n'y a même pas besoin de ça pour souffrir. les corbillards sont là pour ça, dans le brouillard mental, celui qui nous rend extérieur et innaccessible, et nous coupe de toute joie humaine vivante. ils hantent. c'est suffisant.
les mains douces deviennent elles-même des fantômes. des chats à la portée de chiens qui hurlent muettement.

condoléances.

Écrit par : oAo | 26/03/2009

T'es cave pas ordinaire, toé, hein? Come play with Papa. Papa va toute t'arranger ça. M'as t'en faire moé des chiens qui hurlent muettement. M'as même te donner un cours gratis sur comment remonter à la source d'une hostie de verrue achalante sans bouger le cul de son fauteuil. You're gonna be so fucking well instructed in the ways of the web when I get through with you, motherfucker. Ensuite de ça y a Sandy qui veut te payer la traite, pis si y reste kekchose de ta puante carcasse on le laisse à Butch, mais lui y est pas gentil comme nous autres.

Goddamn piece of shit.

Écrit par : Christian Mistral | 26/03/2009

je sais, ouais, t'as raison.
mais t'as pas l'air très gentil toi non plus, désolé.
t'es juste la cervelle de butch, le grand commenditaire, c'est ça ?
avec les mains propre.
clair.

j'aime pas ton verbe de juge.
si t'as un cerveau, me dis que ça serait quand même pas mal de t'en servir autrement. le mien vaut pas grand chose ? je crois m'être fait plus mal à moi-même qu'à quiconque autour dans ma vie de merde. et si tu dois tirer la chasse, ben ça serait mieux que tu le fasses toi-même au lieu d'en haranguer d'autres. je suppose que t'as mon adresse, monsieur propre.
tss!

Écrit par : oAo | 26/03/2009

The question is who the fuck are you et pouquoi c'est faire que tu viens toute nous troller en moumoune.

Butch, ben oui, l'exécuteur de mes basses oeuvres. As-tu déjà essayé d'engager un Indien daltonien qui chausse du 14, toé?

Écrit par : Christian Mistral | 26/03/2009

non.
un indien daltonien qui chausse du 14 ?
j'ai connu un daltonien une fois, au lycée. il était sympa, toujours avec les filles, et pourtant pas pédé. une fois, en français, il avait employé le mot "luxure" à la place de "luxe" dans un de ses exposés oraux. tout le monde s'était marrer après la remarque de la prof, et de mon côté, j'avais fait semblant, pour faire comme les autres, vu que je voyais pas la nuance (les mots et moi, ça a toujours été un problème, j'ai eu une période ou j'ouvrais un dictionnaire à chaque mot inconnu que je rencontrais en lisant un bouquin, et finalement, je passais plus de temps à lire le dictionnaire que les bouquins eux-mêmes, et ça finissait par me rendre bageot, ça aussi! en plus, je retenais rien, ça s'effaçait au fur et à mesure, en plus de cette dislexie latente que j'ai quand je parle tout haut, etcetc...).
après, un indien, ben j'avais passé une soirée en sa compagnie une fois, chez lui, parce qu'on était tombé sur une jeune-fille qui trainait à l'agonie dans la rue, et on avait décidé de s'occuper d'elle en la ramenant chez lui, vue qu'il habitait pas loin. il bossait dans un resto indien, justement. indien d'inde. le teint mat. un peu paumé dans une ville occidentale, imigré, mais on avait recueilli la gamine. elle s'était endormie sur son lit. elle délirait. on était emmerdés lui et moi, on savait pas trop quoi faire. elle voulait pas manger. elle s'était endormie.
puis il doit avoir de petits pieds d'après ce que tu dis, l'indien.
moi j'en sais rien, j'ai jamais engagé personne à quoi que ce soit. j'emmenait la bagnole chez le garagiste quand j'en avais encore une, comme tout le monde. puis il m'est arrivé d'aller au restaurant souvent, ou au macdo.
mais tu veux en venir ou, exactement ?
vais aller boire et écouter de la zique, finalement, l'envie de silence m'est passée.
bonne soirée quand même, gaillard!
santé !

Écrit par : oAo | 26/03/2009

puis tiens, t'as l'air d'avoir du caractère et une certaine fougue en toi, je le sens palpiter comme de la bonne sanquette qui te monte à la tête et rend dingue.
bienvenue dans mon blogroll.
la grande famille, héhé!

(si on doit se croiser un jour dans la vrai vie, je tiens à te prévenir que je suis emmerdant comme la mort, et que je sais pas parler. disons que quand on me parle, y'a tellement de trucs auxquels les mots me renvoient et qui n'ont souvent aucun rapport avec la conversation, que j'ai du mal à répondre avec toutes ces remontées que je qualifierai de "lysergiques", qui me viennent en flashs chaotiques dans la caboche.)

oilà.

(helena, désolé de squatter ton embrun de blog léger comme un vent venu du fin fond des yeux de la tendresse anorexique, mais on recommencera pas ici, promis. bisous de Lucien Cordier à la belle institutrice nouvelle venue à bourkassa.)

Écrit par : oAo | 26/03/2009

Idem, dude.

Écrit par : Christian Mistral | 26/03/2009

Y trouve que j'ai l'air d'avoir du caractère. Peut-être la droye, peut-être la fatigue, peut-être le diabète ou peut-être le printemps, mais chu tout ému. Min que j'y fasse manger un sandwich aux jointures je serai, c'est le mot, oui, attendri.

Comme ça, coco, tu trouves que j'ai l'air d'avouère du caractère? LYES.

On rajoute une leçon de prosodie, kesten dis? Les alexandrins à grands coups de pieds dans le cul ça entre très bien.

Écrit par : Christian Mistral | 26/03/2009

écoute, je m'en fous, et je vais me coucher. et arrête d'emmerder héléna avec ton gros bidule, là...
bon, j'en sais rien.
allé, bonne nuité.

sleep.
close the light.
etc.

kiss

Écrit par : oAo | 27/03/2009

Elle dort, patate. Ronfle même un peu, si tu veux savoir, mais tout doux, comme un souffle de Vénus en fourrure.

Écrit par : Christian Mistral | 27/03/2009

Merci pour la découverte de ce (Nouveau) cousin (Germain).

Écrit par : Chr. Borhen | 27/03/2009

Je ne connaissais pas Nelligan, quel loupé d'avoir été au Canada sans l'avoir recherché ! merci.

Écrit par : ouanda | 27/03/2009

Butch commence à en avoir marre de oAo qui squatte sur tous les blogs de mes amis en plus de squatter le mien. J'ai de la compassion envers les itinérants et les chasseurs-cueilleurs nomades, mais là ma coupe déborde.

Je m'en vais relire «La romance du vin» de Nelligan, tiens, pour ne pas me laisser envahir par des émotions négatives, comme celle d'avoir l'envie d'administrer un puissant sédatif à ce prosateur végétatif qui saupoudre ses remugles un peu partout sur le web.

Écrit par : Gaetan Bouchard | 27/03/2009

Je suis gai! je suis gai! Vive le vin et l'Art!

Fallait pas réveiller le Gaétan Bouchard!

Écrit par : Christian Mistral | 27/03/2009

@ Gaetan Bouchard :

Merci Butch , moi aussi que je commence à fatiguer sec .

Et je crois bien que ton idée est la meilleure, lire Nelligan et relire Nelligan pour éviter les envahissements négatifs et s'ouvrir à des émotions tellement plus créatives .

Écrit par : helenablue | 27/03/2009

@ Christian Mistral : Oui , et oui . Vive le Vin et l'Art !

Love
Blue

Écrit par : helenablue | 27/03/2009

Pis le sport, Blue. Surtout pas négliger le sport. Butch a envie de faire un peu de sport. La saison de la chasse va pas tarder à ouvrir, veut, veut pas, m'est avis.

Écrit par : Christian Mistral | 27/03/2009

I love you too, My Lady Blue.

Écrit par : Christian Mistral | 27/03/2009

@ Ch.Bohren : My pleasure ...
A bientôt .
Helena

Écrit par : helenablue | 27/03/2009

@ ouanda : Hum , un loupé à moitié réparé , si tu y retournes , tu y penseras ... C'est vraiment prégnant , j'aime .

Écrit par : helenablue | 27/03/2009

:-)

Écrit par : Yvan L. | 28/03/2009

Pour la chasse au AoA, Doc Savage suggère le douze pompeux.
Full Choke, il va de soi.

Écrit par : Yvan L. | 28/03/2009

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