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20/04/2009

racines

 

 

arbre-tribal.jpg

" Parcequ'un homme sans passé est comme un arbre sans racines "

 

 

Merci Christian.

Commentaires

mILOSLAV TOPINKA s'était proposé un jour de dresser la "topologie d'une autre poésie"; il concluait son propos par:
" la poésie d'aujourd'hui a d'innombrables racines. Celle-ci sont individuelles pour chaque poete. Personnellement, je les trouve, pour la poésie tchèque chez Franctizek HALAS. Pour son attachement et sa méfiance à l'égard de la poésie. Pour son courage de repartir toujours de zéro et d'une manière différente. Je considèrère Vélémir KLEBENIKOV comme un des plus grands poéte de ce siécle.
Malgré la conscience constante et profonde de ces racines, il faut accepter ce précédent fondamental: il n'est pas possible , aujourd'hui, de revenir vers quoi que ce soit. Pour regagner son véritable sens la poésie doit créer un nouveau "autre" langage; elle doit créer un espace poétique nouveau, distinct. Cet espace doit hermétiquement joindre et ce que le poete crée et ce qu'il vit"

Certain blog comme le tien me semblent sur la bonne voie, Non?
BONNE CONTINUATION !

Écrit par : alex | 20/04/2009

quand je lis cette phrase, je pense évidemment à un film comme memento: je en sais pas si tu connais le concept du film sinon je reviendrai pr te l'expliquer...

Écrit par : eelsoliver | 20/04/2009

@ eelsoliver : Ben ! Tu peux revenir m'expliquer, si tu veux bien parce que je ne connais pas !

Écrit par : helenablue | 20/04/2009

@ alex : Es tu entrain de me dire que quelque chose se crée ici qui n'a pas été fait déjà ? Je pense que sincérement chaque individu est unique et que de facto il fait quelque chose d'unique pourvu qu'il se le permette.
Ensuite ce qu'il fait parle à d'autres , ou non , interpelle, émeut, touche , ou non .

Quant à cette phrase , qui parait d'un bon sens et d'une vérité universelle, j'ai mis longtemps à pouvoir m'approprier cette réalité, et je sais oui , que le passé nous constitue mais ne nous détermine pas . Une note chez Christophe Bohren d'ailleurs m'a fait réagir , un propos de Matzneff sur le fait que nous étions seulement notre passé, pour ma part je ne peux accepter cette idée, nous sommes notre passé et ce qu'on en fait.
C'est d'ailleurs ce que je ressens dans cet extrait de "Racines " que nous fait partager Christian Mistral. De la volonté, ne pas renier son passé , au contraire se l'approprier, en faire sien, et inventer son avenir ...
Du moins est-ce le message que j'en perçois.
Et puis c'est ma vie.
Quand on a plus , perdu , ou mis de côté sa mémoire , on ne peut "être "complètement , le passé nous constitue et on a besoin de savoir , de comprendre , de le ressentir , quel qu'il soit .
Sur ce passé et par ce passé on va puiser l'énergie nécessaire pour construire, progresser, et revendiquer si besoin est ce que l'on est, ce que l'on pense, ce qui nous anime.
Une sorte de poésie active ....

merci pour tes encouragements, fidèles et constants.
Toi aussi , bonne route ...
Amitiés
Hélèna

Écrit par : helenablue | 20/04/2009

Il faut bien une helenablue pour trouver des racines toutes de blue zébrées !

Morale de cette photo, il y a toujours de la lumière au bout d'une racine.

Écrit par : Venise | 20/04/2009

@ venise : Toujours , chère Venise , toujours l'espoir est de mise , toujours de la lumière entre les ombres !
Black and white , you know , Jekyll and Hyde , enfer et ciel ...

Et ce sirop d'érable , tu me racontes ?
Please.

Écrit par : helenablue | 20/04/2009

Scuse, Ven: j'ai stoolé, héhé...

Écrit par : Christian Mistral | 20/04/2009

je pense qu'il est plus grave d'être sans projets que sans racines....
la vie est devant !

Écrit par : Ibid Norio | 20/04/2009

@ Ibid Norio : Non, je ne crois pas . Etre sans racines , c'est un peu comme être en suspend!
Je ne sais pas vraiment comment dire, comme une sorte de funambule, un être flottant. On ne peut pas vivre sans passé, et pardonne moi je suis bien placée pour le savoir. Quel que soit le passé vécu , y avoir accès et se l'approprier ouvre les portes de la vie, et donc de l'avenir.
Etre sans projet est de notre fait , mais pas d'être sans passé , il nous constitue.
Mais ce n'est pas pour autant qu'il nous détermine.
Là, je dois quand même modérer mon propos.
Si je suis ce que je suis , à ce moment précis de ma vie, je le dois à mon passé, et finalement je dois dire, que je ne regrette pas ce derrière moi, malgré les souffrances et les humiliations.
Hum, ça tombe sur toi Ibid, finalement assez étonnant, je ne crois pas qu'il faille faire table rase de son passé, non, je pense que quoi que l'on ait vécu , du meilleur comme du pire, il y a moyen d'en faire une vie riche et étonnante, et sincérement une aventure formidable.
Changer le plomb en or , cette idée m'a toujours fascinée.
Le plus grave , c'est de ne pas vivre en conscience, de ne pas vivre la vie que l'on a besoin de vivre et de ne pas exprimer, s'exprimer.
Mais sans doute le plus grave encore, c'est quand vous ne le pouvez pas, parce que la faim vous appelle, parce que la maladie vous agresse, ou parce que la souffrance vous submerge!

La vie est là.
Derrière et Devant.
Ici et maintenant.
Nous en sommes les acteurs.
Les intervenants.
Les responsables.

Nous sommes tous , la vie.

Écrit par : helenablue | 20/04/2009

je passe toujours ici même si je ne dis rien et puis, deux articles en quelques jours qui me donnent enve de laisser une trace ici... marie laforet, un arbre et ses racines....me vient une question...aurait on enfin abattu l'arbre qui cache marie laforet depuis si longtemps????

Écrit par : démonio qui passe en coupe vent parce qu'il fait pas tres chaud quand meme et que c'est plus original qu'en coup de vent | 21/04/2009

@ démonio qui ne cesse de couper là où on l'attend le moins parce que rien de tel qu'une bonne coupe pour vous remettre dans le coup :

Hello cher et tendre, ravie de savoir que la vie de la forêt te préoccupes toujours et que Marie ne te laisse pas indifférent. Hum , l'arbre qui cache laforet, je te reconnais bien là... Et toi , ça pousse ?
Bises et laisse plus de tes nouvelles , ça fait frémir les branches.Hélèna.

Écrit par : helenablue | 21/04/2009

Parce qu'un homme sans racines est seul dans la forêt ...
Bisous Héléna

Écrit par : Framboise | 21/04/2009

memento est un film racontant l'histoire d'un homme qui a perdu la mémoire: il a été victime d'une agression pendant laquelle sa femme est tuée.
Suite à cela, il souffre d'un trouble de la mémoire très particulier: il se souvient de toute sa vie jusqu'à cette agression mais après, les événements disparaissent de sa mémoire au bout de 15 minutes.
Il essaie alors de retrouver ceux qui ont tué sa femme mais comment mener une telle enquête lorsque l'on perd la mémoire toutes les 15 minutes?
Voilà en gros l'histoire de ce film et de cet homme qui a perdu ses racines, son passé et sa mémoire.

Écrit par : eelsoliver | 21/04/2009

@ Framboise : la solitude est notre lot , il me semble ; Mais elle se partage !
Belle journée à toi.
Bises
Helena

Écrit par : helenablue | 21/04/2009

@ eelsoliver : Un grand merci . Drôle d'histoire. l'amnésie est quelquechose d'affreux à vivre en réalité , comme si on était dépossédé d'une partie de soi-même.
Je vais visionner ce film , il est de qui , tu peux me donner plus de détails ou je peux les trouver chez toi ?
Amitiés.
Hélèna

Écrit par : helenablue | 21/04/2009

tu trouveras memento sur mon blog ds les sommaires des films, lettre M. Pr info, il s'agit d'un film de christopher nolan, réalisateur entres autre d'insomnia, du prestige, de batman begins et de the darknight.

Écrit par : eelsoliver | 23/04/2009

Ok. Merci Olivier, et à bientôt.

Écrit par : helenablue | 23/04/2009

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