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25/06/2009

Balthus

 

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Balthus ne se considérait pas comme un artiste mais comme "un travailleur", il disait "l'Art est un métier. Depuis longtemps, la notion d'avant garde en peinture ne signifie plus rien. Les faux amateurs d'art, les spéculateurs achètent ce qu'ils ne savent pas déchiffrer, de peur de rater le coche. c'est le grand malentendu de l'art moderne. Ce phénomène a favorisé l'éclosion de le dictature de la non figuration, à laquelle s'opposent les dictatures expressionniste, surréaliste, minimaliste... Quand je peins, je n'essaie pas de m'exprimer, mais plutôt d'exprimer le monde." disait-il, à Véronique Prat en Février 1998 dans une interview.

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images.jpegDe son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola, Balthus est né à Paris le 29 février 1908, dans une famille polonaise liées au milieux artistiques et littéraires, ses parents côtoyés entre autres  Rainer Maria Rilke et Pierre Bonnard. Il passe sa jeunesse entre les villes de Berlin, Berne, Genève et Paris et ses vacances d'été en Suisse dans la région du lac de Thoune entre 1917 et 1927.
Paris, alors qu'il n'a que seize ans, est pour lui une ville d'un certain mystère, d'une étrangeté, d'une lumière particulière, avec des lieux, des personnages, des odeurs qui l'envoûtent et lui procure une sensation pénétrante de mélancolie, l'impression d'une certaine solitude et d'une absence existentielle qui l'inspirent et dont il imprégnera ses tableaux.
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Balthus manifeste une indépendance qui l'opposera toujours au surréalisme qu'il considéra toujours comme une faillite de l'art. Résolument figuratif, ses tableaux au fil des années représentent plus volontiers des scènes à la fois intimistes, insolites et érotiques, dans lesquelles des jeunes filles évoluent dans cette absence constante repliée sur soi, et une pensée à la proie du rêve, du cauchemar ou de l'inconscient.

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 En 1956, le Museum d'Art Moderne de New York organise une rétrospective de son oeuvre qui lui permet d'être dès lors totalement reconnu en opposition avec le développement de la peinture abstraite.

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balthus.jpgConsidéré à cette époque comme l'un des plus grands peintres réalistes de son temps, il prend la direction de la ville Medicis à Rome, en 1971 par le souhait de son ami, le ministre André Malraux, et ce jusqu'en 1977. C'est alors qu'il se retire en Suisse pour continuer à peindre. La réputation de Balthus va dés lors grandissant à partir de 1984, et il est l'un des rares artistes à avoir été exposé au Louvre de son vivant. Décédé dans son chalet de la Rossinière le 18 février 2001, il laisse derrière lui une oeuvre totalement singulière de plus de 350 peintures connues à ce jour, de plus d'un millier de dessins et d'une cinquantaine de carnets de croquis.

 

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05:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : peinture, art, humain

Commentaires

Grande famille de peintres mais dans le genre fantasme je crois que je préfère son frère Pierre qui de plus réalisait ses dessins au crayon de couleur...

Écrit par : laurence | 25/06/2009

trés bien pour finir la semaine; je connaissais mais pas aussi bien avec en plus des reproductions fidèles; voilà un des bons artistes où on ne peut pas se contenter de regarder; ça questionne de tous les côtés; ça me rappelle un peu les panneaux de l'école communale où à peine arrivé dans la classe on nous faisait commenter ce que l'on voyait....
il n'a pas cherché à être en opposition avec le travail des abstraits; c'était son autre monde à lui qui avait traversé bien des tourments sans doute .....
Bon week-end ! amitié

Écrit par : alex | 25/06/2009

Et dans le chalet de la Rossinière, un des plus vieux chalets suisse il s'y installera et y finira sa vie avec sa femme. C'est devenu La Fondation Balthus. Beau billet d'un artiste dont j'aime la sensibilité du pinceau et du crayon et qui a osé avec une pudeur lyrique croqué des portraits d'adolescentes dans leur intimité. Et il fut ,avant Frédéric...aussi gardien de la Villa Médicis ! et sa dernière oeuvre :
http://www.loustal.nl/art_loustal_balthus.htm#jeune
Affectueusement

Écrit par : Sylvaine | 25/06/2009

Je viens de découvrir cet artiste grâce à toi et j'aime bien ces moments qu'il nous offre du quotidien
j'aime l'abandon de certains personnages empreint de douceur
La nudité livrée en toute simplicité
Et la dernière peinture qui ne manque pas d'humour
Bonn ejournée Héléna

Écrit par : lyse | 25/06/2009

Moi aussi je découvre ce peintre. J'aime bien ses peintures de femmes aux jambes ouvertes. Plus près de la lascivité que de la vulgarité.
Bonne journée.

Écrit par : gaétan | 25/06/2009

Je ne suis pas très calée en peinture. Je ne connaissais pas l'artiste.

J'aime bien les contours volontairement simplifiés des personnages et des décors, et que cela ne tombe jamais dans la vulgarité.

Écrit par : Marie | 25/06/2009

@ Lyse: Il y a une sorte de grâce, de délicatesse, oui chez Balthus avec cette sorte de simplicité assi.
pas du tout vulgaire, non, poétique, je trouve.
Heureuse de te l'avoir fait découvrir.
Bonne fin de journée à toi.

Écrit par : helenablue | 25/06/2009

@ Laurence : J'ignorais cela, merci à toi.

Écrit par : helenablue | 25/06/2009

@ Alex : Bon week-end à toi également.

Écrit par : helenablue | 25/06/2009

@ Sylvaine: Merci à toi, il est magnifique ce dernier tableau.
Je t'embrasse.
Hélèna.

Écrit par : helenablue | 25/06/2009

@ Gaétan : hello! Revenu de ton périple à vélo?
De la lascivité, tout à fait ...
Bonne journée à toi . Bises . Héléna

Écrit par : helenablue | 25/06/2009

Je ne connaissais de Balthus que de nom, mais je suis impressionné

Écrit par : Dr Sangsue | 27/06/2009

Qu'est ce qui t'impressionne ?

Écrit par : helenablue | 28/06/2009

grâce à toi, découvert un merveilleux artiste, travailleur, peintre, amoureux des femmes, à n'en point douter...
merci...

Écrit par : calouan | 28/06/2009

Les commentaires sont fermés.