13/09/2009
désir
" La fleur du désir ne peut-être cultivée que sur l'humus de l'inconscient, qui s'enrichit chaque jour des restes fécondants des amours mortes et de celles, imaginées, qui ne naîtront jamais."
- Henri Laborit - Eloge de la fuite -
11:26 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art de vivre, humain, henri laborit
Commentaires
Je sais ce que ce livre représente pour toi, et tu sais ce que ça me coûte de devoir écrire en conséquence à quel point cette phrase est grotesque, insignifiante, putassière et vaguement annonciatrice de Parkinson.
Écrit par : Christian Mistral | 13/09/2009
Le désir ne naît-il pas de ce mélange subtil et ténu de nos expériences et de nos rêves?
Écrit par : helenablue | 13/09/2009
Non.
Ça pousse sur le compost de nos intellections, mettons. Tant qu'à y être.
Écrit par : Christian Mistral | 13/09/2009
Veux tu dire qu'on en fabrique soi-même la contenance?
Écrit par : helenablue | 13/09/2009
Je veux dire que chu pas de bonne humeur pis que cette phrase de Laborit est niaiseuse pis tant pis si je fitte pas dans ton pattern de flatteries soyeuses!
Écrit par : Christian Mistral | 13/09/2009
Ok.
Écrit par : helenablue | 13/09/2009
Il y a l'être humain ; mais il se décompose en êtres humains mâles, et êtres humains femelles ; le désir naît-il de la même manière chez les uns et les unes ?
Nous le ressentons tous, mais surgit-il des mêmes déclencheurs ? Et si le débat se posait entre testostérone et oestrogènes ? Pas guère romantique, mais vu l'espèce d'usine biochimique que nous sommes "aussi", y a de quoi se poser la question....Qu'est-ce qui va faire désir, à moi, à toi, à l'autre, quel qu'il soit ? Et si le tout premier malentendu originel des hommes aux femmes - et réciproquement - naissait là, dans l'obscure cuisine des glandes endocrines ?
Chais pas.....pragmatisme, surtout : qu'importe comment il vient et sur quoi il s'élabore, ce désir, la suite c'est : j'en fais quoi ? comment ? et de quelle manière autorisée mon groupe social va-til me permettre de le satisfaire ?
Écrit par : anne des ocreries | 13/09/2009
Le désir, si inaccessible pour moi si difficile si compliqué, j'y tends je me cherche je l'attends et l'appréhende, le désir est une fleur, c'est sans doute ce que j'ai aimé là chez Laborit, piétinable à loisir, fragile et délicat mais si normal pour tant d'individus, pas pour moi.
Le désir c'est la liberté.
Écrit par : helenablue | 13/09/2009
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