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28/10/2009

rage

Elle t'épouse, s'ouvre à toi t'arrache et ne prévient pas elle s'impose violente,

tendre, insidieuse

troublante.

Elle ne te lâche pas te subjugue t'aspire, t'inspire, te nourrit.

Elle ne faiblit pas quand bien même les orages de la vie,

les défaites, les échecs, les troubles

les dénouements difficiles les bonheurs incendiaires

et les plus paisibles.

Elle s'acharne, t'interpelle et elle devient toi,

ton regard la flamme dans tes yeux

reflet du fond de ton âme, de tes tripes,

tout y passe.

Cette rage, la rage de vivre...

L'ai faite mienne, apprivoisée

louve au grand coeur pur

et chaque jour qui passe parfois lasse

 désemparée

elle me remet en selle, me redonne courage

volonté

souffle et désir.

Plus qu'une rage de vivre elle est une force vive

en moi foudroyante

et lucide.


 

 

 

Commentaires

shit ! peux pas voir la vidéo, j'ai pas l'équipement necessaire sur ma pétoire !!!!aaaaaaaaaaargh !!!!! :( !!!

Écrit par : anne des ocreries | 28/10/2009

Quelle voix douce Héléna ! Très belle poésie ! Je suis sous le charme !

Écrit par : raynette | 29/10/2009

Me reviens cette dernière image de "Crin Blanc"du petit garçon et du cheval rentrant dans la mer ...

Écrit par : laurence | 29/10/2009

Que c'est bien écrit et merveilleusement bien dit. On l'entend par les pores.

Écrit par : Claudio | 29/10/2009

Ce texte. Comme une profession de foi, une affirmation d'être. Onduleux et farouche comme la louve dont il est ici question, au rein souple, à l'oeil clair, au souffle long dans sa course effrénée....
Ce texte-toi qui te raconte si bien, une beauté.
(ça va mieux quand j'ai dormi - mais j'peux toujours pas voir la vid', zut de zut !)
Bises Blue, lâche pas l'affaire, "un gibier c'est vite pris mais ça peut se traquer longtemps" (un braconnier que j'ai connu), si on disait que c'est la vie, le gibier ? ;) !

Écrit par : anne des ocreries | 29/10/2009

La rage de vivre, pour que tu ailles comme un cheval fou, héléna, et vas et galopes et cours à en perde souffle pour que tu respires encore et encore, infiniment ivre de ton sang.

Écrit par : brigitte giraud | 29/10/2009

J'adore cette horde sauvage de chevaux blancs ( comme les chevaux de camargue) commplétée par de la poésie qui a fière allure. L'ensemble forme une sorte de conscience qui rend compte de ce qui nous entoure en donnant naissance à d'autres rapports sociaux qui font que le spectateur ( le blogeur) se transforme en découvreur.
j'aime quand la rage de vivre reste poetique.

Écrit par : alex | 29/10/2009

"elle me remet en selle" : ton image montre des chevaux non harnachés et du coup, je cherche, je cherche encore une expression qui combinerait cela : se remettre en selle + monter à cru. Milesker pour l'excercice !

Écrit par : Prax | 29/10/2009

exercice, c'est mieux.

Écrit par : Prax | 29/10/2009

Tu nous offres deux poèmes. Rage prend une autre dimension, les mots se lèvent quand ils sont lus par toi. Si c'était un métier, lectrice, tu guérirais les maux. La rage de vivre chevauchée par une telle sensualité dans la voix, c'est troublant.

Écrit par : Venise | 29/10/2009

la rage est un moteur de vie, à nous de lui donner la vitesse et la trajectoire qui nous convient !

Écrit par : Saravati | 30/10/2009

Les commentaires sont fermés.