14/01/2010
pause
Parfois la pause s'impose, parfois les choses sont inversées, parfois on se sent tellement la dernière roue du carrosse, sûr qu'on peut pas non plus être Cendrillon tous les jours ni Peau d'âne réveillée par un baiser, ni Blanche ni Neige ni Barbe ni Bleue ni conte ni fée, pas fait ni à faire, toujours la réalité l'emporte sur le rêve, dommage...
Dommage, sans dommage avec dommages collatéraux, on ne peut défaire ce qui est fait ni en faire ce qu'on en voudrait, par expérience, je sais ça fait vieille branche, on récolte toujours ce que l'on sème, ce que l'on s'aime aussi peut-être si on arrive à aimer plus que soi-même.
J'ai plus d'une fois marqué une pause ici, sans jamais y arriver, vrai, mais cette fois au feeling je sens que cette halte est nécessaire, je sors dîner pour un moment, vais goûter à la vie encore, vais m'ouvrir les papilles une fois de plus, vais respirer, vais entendre... Mais vais revenir.
Blue
23:34 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : la pause s'impose...
Commentaires
à bientôt Blue, surtout reviens, on va t'attendre.......:)) tu nous manquerais sinon, tu sais ?
Écrit par : anne des ocreries | 15/01/2010
Bonne pose :)
Profite de la vie et sois heureuse. Et n'oublie pas ta promesse : tu vas revenir.
xx
Écrit par : raynette | 15/01/2010
Les départs quand on aime sentent déjà le retour.
Elle est bonne la pause qui dispose à plus d'appréciation.
Re-pause toi bien, dépose toi bien, en pensant à nous comme à des personnes qui aiment ta prose, et tes pauses.
Écrit par : Venise | 15/01/2010
Re-pause toi, on aimera ton retour.
bien amicalement,
Écrit par : rotko | 15/01/2010
5ème roue du carrosse de cendrillon qui se transforme en citrouille ?
Allers-retours entre rêves et réalités : ben oui !
... j'aime bien me chanter cela des fois pour me consoler :
"il me faudra me dire
et ça devrait suffire
que n'étant pas un louis d'or
il ne se peut que tous m'adorent"
Bises Bleues (sans barbe!)
Écrit par : carole | 15/01/2010
Bonne route, toujours.
Écrit par : Top Floor Man | 15/01/2010
Extrait 2:
A rowing boat was saitung for him.
He jumped into it qickly and rowed
out into the sea with all his might.
He had to keep his face turned toward
the mountain upon which the royal lady stood,
and grief made him close his eyes.
So he drifted blindly
out into the unknown.
When he reopened his eyes
quite a distance lay behind him
and he saw that a warm copper light
shone towards him
from the shores of the beautiful land.
It followed him on the water
and
a great longing to turn back took hold of him.
wolfram and the island of the smith - paul bühler
literarischer verlag - dornach
Blue ,
toutes tes jours un particle de bonheur te bluetteras !
....à une autre occasion,
et je me remercie vraiment,
Hélèna,
que t´étais prés .....
Je ne peux encore me saluer à l´aisse..................................................
aussi je pose un baiser ici, la bas - thom
Écrit par : thomchan | 15/01/2010
Eh ben moi qui commence tout juste à vous connaître, alors, j'ai l'air de quoi ? Non, le plaisante. Les pauses sont salutaires. Les blogues c'est une chose mais le reste c'est essentiel. Tout cet écran et ceux derrière. Passer outre et au travers et filer droit devant dans sa matière première. Hum c'est bon, allez ma chère , allez !!
A bientôt un jour quand le désir sera !
Écrit par : Plumed'Hi | 15/01/2010
@ Plumed'Hi:
Welcome... Je ne suis dans la vie des blogues que depuis une grosse année et c'est récurrent, il y a toujours ces moment où je doute, ou peut-être autre chose je ne sais pas, un sentiment plus diffus et moins évident d'accès, comme si je transgressais.
J'ai démarré ici par goût de l'expérimentation, j'aime bien découvrir d'autres manières de faire, d'autres points de vue, d'autres sensibilités. J'ai pris très vite goût à partager la mienne la mettre en forme à créer quelque chose me ressemblant, j'y prends beaucoup de plaisir. Il n'y a pas de frontière entre ce que je suis et ce que j'exprime ici, juste une mise en forme, en image et en mots. Les mots, oui, qui prennent de plus en plus d'importance dans ma vie, qui me nourrissent qui me torturent aussi m'emportent me grandissent me révèlent.
Je n'ai pas pensé au départ que cet espace prendrait une telle importance, une telle dimension.
Le désir est là intense et brûlant, c'est le canaliser qui est complexe, pour moi.
Vous avez l'air tout à fait sympathique, :-) , repassez quand bon vous semblera...
A bientôt!
Écrit par : helenablue | 17/01/2010
@ thom: merci ...
Écrit par : helenablue | 17/01/2010
Merci Héléne-à-blue pour votre réponse.
Je saisis bien le truc...Moi j'ai démarré il y a peu, cet automne. J'ai ouvert trois espaces, avec pas toujours des ponts entre...enfin pas tout de suite. Car chacun est un exercice de style différent qui m'intéresse et correspond à des parties de moi que je découpe et "sécurise" sans doute un peu ( imaginaire total, propos très universels et poétiques, et récit plus autobio sur Plumed'Hi, + un blogue archives photos : lesyeuxdisent.wordpress).
J'attendais depuis toujours des espaces de liberté et de création comme ceux là. Mais c'est effectivement très engageant. Votre générosité, à vous, vous emmène loin. Ici on la sent qui transpire. Et puis votre don des mots, bien sûr. C'est chouette. L'aventure...nous mène là où on ne (se) sait pas encore...Et vous gardez l'oeil sur vous-même, au coeur. That's why...
Écrit par : PLumed'Hi | 17/01/2010
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