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26/01/2010

Nous sommes tous poètes... enfin... presque

Merci Guilio.

Contrairement à bien des idées reçues, la poésie est plus naturelle, donc plus proche de la nature humaine, que la prose. La prose, plus organisée, structurée, ordonnée, soumise à mille prescriptions, conseils, règles, lois et conventions grammaticales, logiques, stylistiques et j’en passe, nous mettons, dans le meilleur des cas, deux lustres à l’apprendre et vingt ans à la maîtriser.

La poésie par contre, fuse d’emblée avec ses premiers mots de la gorge de bébé, avec la tendresse d’une mère ou d’un père, la joie d’un amant, le vertige de l’errant du désert face au firmament infini, la lutte du marin contre la tempête, la peur rétrospective de l’ouvrier réchappé du feu de la fonderie... Et personne n’a besoin de grammaire ou de syntaxe pour s’écrier comme Lorca devant la mort dans l’arène ensanglantée :

 »À cinq heures du soir./ Il était juste cinq heures du soir./ Un enfant apporta le blanc linceul / à cinq heures du soir./ Le panier de chaux déjà prêt / à cinq heures du soir./ Et le reste n’était que mort, rien que mort / à cinq heures du soir…« 

Personne ? Sans doute, sauf que par retenue, modestie, crainte, habitude de former des phrases complètes selon les »règles« , vous n’eussiez pas songé à vous exprimer face au drame de la corrida, comme le fit Federico de Garcia Lorca dans ces vers.(1) Sous l’impulsion d’une émotion, la plupart d’entre nous ressentent (sentent s’exprimer en eux) en poésie ce qu’il vont ensuite tâcher d’exprimer en prose. Bien sûr, ils ne se »lâcheront« que devant bébé, maman, l’épouse ou l’ami. C’est qu’il est inhibiteur, voire castrateur de création, ce frein, ce portillon de contrôle, pourtant parfois utile, que nous imposons au désir de notre subconscient de s’exprimer librement.

Car – et c’est là sa différence essentielle avec la prose – la poésie est le produit de notre subconscient, où se télescopent et se mêlent en permanence des millions d’impressions, souvenirs et fulgurances à l’abri de la raison. En poésie, la raison peut, après une première expression (de l’impression), nous la faire écrire noir sur blanc, la revoir, fignoler, élaguer, affiner, mais elle ne doit rien changer de fondamental au premier jet. C’est ce que Laurent Fels explique dans son livre »Quête ésotérique et création poétique dans Anabase de Saint-John Perse« que je vous ai présenté dans ces colonnes le 13 janvier (www.zlv.lu/ spip/spip.php ?article1995). N’oublions pas en effet que toutes les impressions, tout ce que nos sens perçoivent consciemment ou inconsciemment 24 heures sur 24 au cours de notre existence est enregistré dans notre mémoire et stocké. Plus une impression est forte et/ou fréquemment répétée et/ou rappelée, plus elle reste accessible à la raison. Elles sont des millions, des milliards même, ces impressions qui cohabitent au fin fond de nous et interagissent, se combinent, explosent parfois en jets de magma porteur de questionnements, de joie, ou de souffrance.

Même fortes, mais rares ou uniques, mais jamais rappelées par les hasards, les stimuli, ou les exigences de la vie, ces impressions s’enfoncent dans les abîmes de notre mémoire morte. Morte ? Pas si sûr. Plutôt dormante, car tout ce que nous voyons, entendons, sentons, ressentons et pensons est précieusement conservé par notre subconscient. Cela signifie que nous n’en avons plus conscience, mais que c’est bien présent et peut rejaillir à tout moment de manière incontrôlée dès que le gardiennage de la raison se relâche : souffrance, désarroi, joie intense, faiblesse, forte émotion et, surtout, sommeil. Que sont donc nos rêves sinon des régurgitations de notre subconscient, dont les figures profitent de notre inattention pour remonter et se rappeler à notre bon souvenir ?

Toute poésie est-elle onirique, fruit du rêve ? Non, bien sûr. Mais elle est toujours passible d’être rappelée, extirpée du subconscient n’importe quand par n’importe qui : vous, lui, elle, les poètes, moi-même. Certes, la raison peut enfanter des textes d’apparence poétique, et tout écrivant peut aligner des vers et des rimes. Mais cela n’a rien à voir avec la poésie. Et n’allez pas m’objecter : »C’est bon, l’ami, arrête tes embrouilles ! Si j’étais poète, ça se saurait, ou, en tout cas, moi, je le saurais« . Croyez-vous ? Eh bien, je vous dis, moi, que vous n’en sauriez rien. La preuve : Croyez-vous qu’un fils d’ouvrier immigré ce qu’il y a de plus réaliste tourné vers la gestion et l’organisation pratique comme Serge Basso sût il y a vingt ans qu’il était poète ?

Pensez-vous qu’il sût, avant d’enfin se lâcher un peu, donc d’ouvrir il y a moins d’un lustre les vannes de sa sensibilité et de ses rêves pour les livrer à un recueil, donc à nous tous(2), qu’il était poète ? Certainement pas, et puis soudain ne va-t-il pas  »S’asseoir au bord des songes / à regarder passer nos illusions perdues // Et tracer sur le sol / la poussière des cris« ? Poète d’un jour ? Pensez-vous ? Moins de trois ans après il remet ça avec »L’envers du sable« (3), où le sablier du temps fait remonter le passé en paroles plutôt qu’en larmes :  »On le voyait de loin, son vélo dessinait la courbe de la route. Mon père arrivait, blanc de chaux, cachant, sous son silence assumé, tous les bruits de l’usine. Il portait à sa traîne ses huit heures de fatigue...« . Rien de sophistiqué, de littéraire, d’élaboré, d’hermétique dans ces mots que vous eussiez pu dire ou écrire vous-même, si, enfant, vous aviez, comme Serge, guetté l’arrivée de papa, pour avertir la mamma qu’elle pouvait jeter les spaghetti dans l’eau.

Bien sûr, il y autant de personnalités qu’il y a de poètes, et tous ne savent ou ne veulent pas s’exprimer avec cette simplicité limpide et d’autant plus émouvante qu’elle parle à tous. D’autres attrapent les rejets de leur subconscient au passage, puis, craignant peut-être leur propre mise à nu, changent les mots – à bon entendeur salut ! – et usent de symboles, codes et autres procédés. Notez, ce n’est pas toujours intentionnel. Ces figures codées ou symboliques leur arrivent parfois telles quelles du fond de leur esprit. Les comprennent-ils seulement toujours eux-mêmes ? Ceux-là, les maîtres du genre, les José Ensch, Laurent Fels, Alain Guérin ou autres Joris, il faut les percer à jour, les déchiffrer, les dévoiler, ce que, en fait, ils veulent, tout en laissant le lecteur à chaque pas dans le doute. Oui, je dis bien : le lecteur, qui se doit souvent d’être plus poète que le poète, et dont la tâche devient une véritable découverte du même genre que celle du poète, pour qui ses jaillissements subconscients ne sont que rarement limpides.

Mon propos, amis lecteurs, n’est pas cette fois de vous conseiller quelque bonne lecture – roman, manuel ou poésie – mais de vous démontrer combien la poésie qui coule de source, est en fait votre forme spontanée d’expression. Bien plus facile à écrire qu’à comprendre, elle n’est au départ que le langage simple, élémentaire, cri du coeur, impression brute surgissant du plus profond de vous-même sans artifice ni mise en forme savante. Libre à vous, bien sûr, après coup, si vous en avez le goût ou en ressentez le besoin, de l’organiser, de la »mettre en musique« . À moins que vous ne préfériez la laisser courir librement, à la manière d’Alain Jégou qui réunit en son langage simple, quotidien de marin breton et ses résurgences oniriques et l’appel du grand large : »À la dérobée / embuée de foutre et de nacre confuse / murmure dans le ventre des femmes / l’aurore aux doits fouisseurs », ou bien  »À chaque partance sa part d’insouciance (...) se libérer de la routine et du confort (...) inspiré par l’impérieux besoin / d’errances, de quêtes et découvertes / la passion dévorante qui fait pousser des ailes / sourire l’univers et reculer la mort« .(4)

Une dernière remarque : un rejaillissement subconscient ou onirique chargé de poésie peut surgir n’importe où, n’importe quand. Notez-le tout de suite sur un bout de papier, un bloc-notes, agenda, ou téléphone portable. Pas trop raisonnables, ces pensées, parfois dérangeantes, plus d’une fois incompréhensibles, votre raison leur refuse volontiers toute existence »officielle« et fait de tout pour les refouler. Deux ou trois heures après, parfois même après quelques minutes, pfft, elles ont disparu… ce qui est bien dommage.

***

1) 1ère strophe du poème »Le coup de corne et la mort« : »La cogida y la muerte« , dont l’original espagnol (bien plus dramatique) se lit : »A las cinco de la tarde. / Eran las cinco en punto de la tarde. / Un niño trajo la blanca sábana / a las cinco de la tarde. / Una espuerta de cal ya prevenida / a las cinco de la tarde. / Lo demás era muerte y sólo muerte / a las cinco de la tarde...« 

2) Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 7.7.06 Serge Basso de March : »Contremarges« .

3) Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 7.7.09 Serge Basso de March : »L’envers du sable« (www.zlv.lu/spip/spip.php ?article418).

4) Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek 23.07.09 »Nostalgie et effluves marines« - Nic Klecker & Alain Jégou (www.zlv.lu/spip/spip.php ?article986).

Giulio-Enrico Pisani

 


Commentaires

Merci, pour ce beau texte et aussi ... pour m'avoir fait découvrir Frédérico Garcia Lorca.

Écrit par : elocus | 26/01/2010

J'adore Frédérico Garcia Lorca. Un grand monsieur. Merci pour ce texte magnifique.

Écrit par : Suzanne | 26/01/2010

Merci pour ce texte hélèna : bel éclairage . (j'ai plus de blog : j'ai flippé, j'ai zappé, j'ai merdouillé mais ça va !) Bisous

Écrit par : carole | 26/01/2010

Je pouvais pas passer au côté.... Demain je vais voir le film Dali, Lorca, Bunuel....

Écrit par : gaétan | 26/01/2010

Ah ! merci à Giulio d'avoir écrit cela, et à toi de nous l'avoir offert !
Je vais triturer ça, soyez-en persuadés.....ça va sédimenter doucement, devenir substance, comme toute nourriture.....y a de quoi digérer !

Écrit par : anne des ocreries | 27/01/2010

@elocus: Welcome!

Écrit par : helenablue | 27/01/2010

@ Suzanne: Oui un grand poète, et merci à Guilio!

Écrit par : helenablue | 27/01/2010

@ Carole: Oui, j'ai vu, me suis demandée ce qui se passait, hum, suis rassurée!
Bises Carole, à très bientôt...

Écrit par : helenablue | 27/01/2010

@ Gaétan:

voilà qui tombe à pic! Tu me diras, ok?

Écrit par : helenablue | 27/01/2010

@ anne:

Pour triturer, je te fais confiance, et là il y a de la matière...

Écrit par : helenablue | 27/01/2010

Heureux d'avoir pu vous faire plaisir, les amis blogueurs, grâce à Helenablue et à Jalel El Gharbi! C'est que "ma" Zeitung... n'a qu'un tirage très modeste. Je n'ai pas encore été repéré par les talent-scouts de la grande presse, qui ratissent rarement chez les pépés.

Écrit par : giulio | 28/01/2010

"Contrairement à bien des idées reçues, la poésie est plus naturelle, donc plus proche de la nature humaine, que la prose. La prose, plus organisée, structurée, ordonnée, soumise à mille prescriptions, conseils, règles, lois et conventions grammaticales, logiques, stylistiques et j’en passe, nous mettons, dans le meilleur des cas, deux lustres à l’apprendre et vingt ans à la maîtriser."

En l’occurrence, vous évacuez allégrement toute la poésie. Car enfin, qu’y a-t-il de plus structuré, de plus organisé, de plus réglé que la métrique gréco-latin, fondé sur la quantité des syllabes, ou le vers régulier français, basé sur le nombre des syllabes et l’alternance des rimes masculines et féminines (sans parler des hiatus, de la diérèse, etc...). C’est un fait que la libération de toutes ces règles prosodiques est une « invention » de la modernité, qui ne s’est guère imposée avant la fin du XIXème siècle...

"Car – et c’est là sa différence essentielle avec la prose – la poésie est le produit de notre subconscient, où se télescopent et se mêlent en permanence des millions d’impressions, souvenirs et fulgurances à l’abri de la raison."

Là encore, rien de plus contraire à l’esprit poétique traditionnel. Je vous cite l’Art poétique d’Horace (vers 359) : « Scribendi recte sapere est et principium et fons » (« La raison, voilà le principe et la source de l’art d’écrire ») et l’Art poétique de Boileau : « Aimez donc la raison ; que toujours vos écrits / Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix » (I, 37-38).

"Certes, la raison peut enfanter des textes d’apparence poétique, et tout écrivant peut aligner des vers et des rimes. Mais cela n’a rien à voir avec la poésie."

Quelle suffisance ! L’auteur s’aperçoit-il qu’il envoie à la poubelle près de 3 000 ans de poésie occidentale ? Qu’il nie qu’Homère, Horace, Virgile, Ronsard, Racine, Baudelaire, et tant d’autres aient écrit de la poésie ?

"Mon propos, amis lecteurs, n’est pas cette fois de vous conseiller quelque bonne lecture – roman, manuel ou poésie – mais de vous démontrer combien la poésie qui coule de source, est en fait votre forme spontanée d’expression. Bien plus facile à écrire qu’à comprendre, elle n’est au départ que le langage simple, élémentaire, cri du cœur, impression brute surgissant du plus profond de vous-même sans artifice ni mise en forme savante."

Encore une fois, l’auteur s’inscrit en faux contre toute la tradition poétique européenne jusqu’à la fin du XIXème siècle. Horace écrivait (292-294) : « (...) carmen reprehendite quod non / Multa dies et multa litura coercit atque / Praesectum decies non castigavit ad unguem » (« reprenez vos vers tant que vous n’aurez pas passé de longues journées à raturer, à élaguer, à repolir vingt fois votre ouvrage »). Ce que Boileau rend ainsi : « Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, / Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ; / Polissez-le sans cesse et le repolissez ; / Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. » (I, 171-174)

La poésie est comme fondée sur deux colonnes essentielles, inséparables : le génie et le travail. Le travail sans le génie peut produire une œuvre fort honorable, mais qui n’atteindra jamais à l’admirable ; le génie sans le travail tombe souvent dans la facilité. Seule l’union des deux mène à la perfection. Sans génie ni travail, c’est la médiocrité la plus misérable, comme l’internet nous en donne tant d’exemples, lui qui est inondé de textes qui n’ont souvent de poétique que le nom, et qui témoignent au contraire de la fatuité de leurs auteurs.

Cordialement,

Thomas M.

Écrit par : Thomas M. | 28/01/2010

@ Guilio:

des pépés, où ça?

Écrit par : helenablue | 28/01/2010

@ Thomas M. :

merci pour votre commentaire, si j'aime beaucoup l'idée que développe Guilio sur cette spontanéité et cette " naturalité " toute humaine de la poésie, je crois qu'elle demande à l'instar de toutes formes d'art beaucoup de travail et de rigueur, ce en quoi je vous rejoins. Le travail sans le génie ne donne pas de résultat mirifique dans ce domaine comme dans tant d'autres, et le génie sans le travail même s'il peut donner le change n'aboutit pas à faire jaillir l'émotion. Néanmoins, j'avoue ne pas être insensible au fait que la poésie est émotionnelle et en partie subconsciente, ce que démontre je trouve ici mon ami Guilio, c'est qu'en se mettant à l'écoute de soi et en étant attentif à ce qui nous traverse on peut toucher à l'essence de la poésie. Du moins est ce ainsi que j'ai lu son texte. On ne peut pas tous être Racine, Baudelaire ou Eluard mais on peut tendre à et y prétendre pour certains. L'inspiration toute naturelle pourtant comme l'est la musique pour d'autres ou la peinture demande néanmoins une rigueur et un labeur, mais il y a à désapprendre aussi pour créer. Tout cela peut paraître paradoxal et antinomique pourtant je le pense sincèrement.
J'espère me faire comprendre...
Je ne cois pas qu'il y ai la volonté de renier les poètes du passé et la tradition poétique la plus pure, non, plutôt de s'en défaire pour se la réapproprier à sa manière, n'est ce pas là le rôle de l'artiste?

Bien à vous.

Blue

Écrit par : helenablue | 28/01/2010

@ Thomas M.: Occasionnellement moi-même traducteur et poète, je ne me suis pas privé de saluer dans votre site votre érudition et votre talent de traducteur, et j'espère y découvrir bientôt de nouvelles perles comme les différentes traductions - et la vôtre - de Nossis.
Mais pour ce qui est de votre critique, je ne retiendrai que votre dernier §, qu'on ne peut qu'approuver. Pour le reste, vous vous lancez dans une catilinaire absurde contre quelqu'un qui a lui-même été durant 11 lustres à 100% de votre avis et qui pour cela s'est fait ostraciser par maints modernistes outranciers dont la production poétique n'a rien de patent. Le fait que certains maîtres du contemporain m'aient fait découvrir d'autres clefs ne rend en rien les précédentes caduques. Comme si défendre la spontanéité, la captation des sources subconscientes, les élans du coeur était très différent aujourd'hui qu'au temps de Maurice Scève ou de Sapphṓ, de Pétrarque ou de Rimbaud, comme si aujourd'hui pouvait déprécier hier! Le travail, le retravail, le talent, la musique, le rythme, la forme, le génie, qui les nie? Qui s'y oppose? Ai-je jamais prétendu que chacun pouvait devenir Baudelaire? J'ai écrit que chacun pouvait laisser parler son coeur, être poète, dans la mesure de ses moyens. Où est l'objet du scandale? Encourager les uns n'a jamais signifié exclure les autres. Mais honorer les grands n'autorise pas non plus à mépriser ceux qui ne le seront sans doute jamais, mais qui, à l'instar de ces peintres du dimanche qui y prennent bien du plaisir font bel et bien de la peinture. Il n'est bien pas question, cher monsieur, de monopoliser ce blog avec des longues discussions. Aussi resté-je à votre entière disposition - vous trouverez facilement comment me toucher sur ma page www.lsv.lu/lsv_pisani.htm - pour toute correspondance constructive basée sur le respect mutuel de convictions différentes mais non figées.

Écrit par : giulio | 28/01/2010

Cher Giulio,

Je vous remercie d'avoir pris la peine de me répondre, et je tiens compte de vos remarques.

Bien entendu, mon commentaire se cantonnait à un texte unique, et je ne crois pas en cela lui avoir été infidèle, ni en avoir tiré des conclusion hâtives. Je ne doute pas cependant que vous soyez plus nuancé dans d'autres écrits, et je m'en félicite.

Je vous prie donc de ne pas me tenir grief d'avoir été un peu vif dans mes propos.

Cordialement à vous,

Thomas M.

Écrit par : Thomas M. | 28/01/2010

"Encourager les uns n'a jamais signifié exclure les autres. Mais honorer les grands n'autorise pas non plus à mépriser ceux qui ne le seront sans doute jamais, mais qui, à l'instar de ces peintres du dimanche qui y prennent bien du plaisir font bel et bien de la peinture."

Je suis complètement de cet avis aussi, et étonnamment à la suite de cet échange je viens de lire un article sur les bienfaits " thérapeutiques" de la poésie, qui répond justement à ces associations purement de l'ordre de l'inconscient et qui peut permettre à chacun de s'ouvrir plus à soi-même...

Merci Guilio.

Écrit par : helenablue | 28/01/2010

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