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18/08/2010

fragrance blue

Si j'étais un parfum*...

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Je serais un grand jus, altier, pur, acide et lumineux, profondément triste et émotionnellement ambivalent, paradoxal, déstabilisant, mystérieux, ensorcellant... Un mélange vert cotonneux ravageur, inattendu, fougueux, intemporel, vif, sophistiqué, un peu direct et férocement intelligent. La note verte et terreuse du Galbanum serait adoucie et comme enveloppée d'essence d'iris d'une spectaculaire douceur presque une fragilité et d'un effet poudré très suave et sensuel, inoubliable; une échappée de fleurs dans les notes du coeur: rose, jasmin, ylang ylang, muguet et dans le fond un accord boisé, sous-boisé, profond, vétiver, masculin, cèdre et mousse de chêne prolongeant ainsi la chaleur femelle et charnelle de l'iris. " Un parfum de pousses " de montée de sève, persistant, proche du N° qui me déshabille le jour et habille mes nuits.

 

 

 

 * En écho à la sortie du Bleu de Chanel pour homme demain le 19 Août, date anniversaire de la grande Mademoiselle Gabrielle.


Commentaires

Joli, Blue ! Peut être devrais-tu mettre tout ça en pratique, je sais qu'il existe des initiations au métier de nez.
Tu devrais aussi faire de cet exercice un tag à faire ciculer auprès de tes amis bloggueurs ? Je vais donner l'exemple en essayant de créer mon propre parfum.

Kiss, Blue.
Bird

Écrit par : Bird | 18/08/2010

Hum, bonne idée Bird, dis-moi donc quel serait ton parfum...

Bises bleues.

Écrit par : helenablue | 18/08/2010

Blue éblouie par ses magiques et odorantes résonnances...

Écrit par : laurence | 18/08/2010

@ laurence:

"une échappée de fleurs dans les notes du coeur..."

Écrit par : helenablue | 18/08/2010

@Bird

ça va être un tag ci-culant!

Écrit par : Halagu | 18/08/2010

OUi je sais c'est tout à fait toi celà...

Écrit par : laurence | 18/08/2010

Écrit par : helenablue | 18/08/2010

AH ! je n' ai pas eu le temps de te répondre à ce sujet, j' avais griffonné juste quelque straits sur mon Monde Diplomatique ... ce n'est pas un bon papier pour dessiner un parfum ! ... bonne idée de Tag !

Écrit par : laure K. | 18/08/2010

:-) Bah! Tu peux toujours l'écrire ici si ça t'inspire...

Bonne idée de Tag, en effet...

Écrit par : helenablue | 18/08/2010

En somme vous seriez complètement mégalo. Donc heureusement que vous n'êtes pas un parfum…

Écrit par : TG | 18/08/2010

Passe donc à l'acte, chère Hélènablue; je suis plus que sûr que tout ce que tu as écrit là est en train d'être hic et nunc appliqué par une grande marque car il y a une véritable crise d'inventivité alors que chez/de toi ça coule de source( de parfum!). Serait-ce donc ta grande modestie qui te fait ajourner cela ad eternam?
Tout ce que tu as dit est si sensuel et capiteux! Quelle enivrante griffe bleue!

Écrit par : Mokhtar El Amraoui | 18/08/2010

@ TG:

j'avoue, j'ai peut-être inconsciemment ce travers, " être aimé de manière inconsidérée ", propre au mégalo! Et si je vous l'inspire au travers de ce parfum que je transpire, c'est qu'il y a une sorte de réalité dans vos propos et dans votre manière de sentir les choses de ce monde.
Voyez-vous, pour être vraiment honnête avec vous que je ne connais pas, au fond c'est comme face au psy(s) que j'ai vu beaucoup et sous toute les formes, j'aimerais un peu être ce parfum, être dégagée, être mégalo, être excessive, être exigeante, tombeuse irrésistible! enivrante, maîtresse femme!
Quoi, pas moyen d'exprimer et de dire ici ce qui nous ronge la couenne, ce qui nous assassine avant qu'on n'en crève!

Je ne suis pas un parfum et n'aimerais pas l'être, je préfère l'humain. Je ne souhaite pas être de passage en effluve en soupir en peut-être...

J'ai aimé cet exercice, il m'a coûté quelques nuits, elles étaient de délice, pourquoi jeter la pierre à l'imaginaire si tant soit peu celui qui s'en sert le fait à bon escient!
C'est finalement cruel et si facile à dire, jeter la pierre quand on a le tourment maîtrisé.

Ah! Si j'étais un arbre je serais grand et fort et j'aimerais qu'on vienne sous moi s'abriter et deviser et refaire le monde.

Je ne suis pas un parfum mais je sens.

Écrit par : helenablue | 18/08/2010

@ Mokhtar:

J'y oeuvre... tant bien que mal!

Écrit par : helenablue | 18/08/2010

Le lys le lys je meurs

leu' lys qui m'font chier que criss que quand c'est pimpant tu te forces mais non

pas eux

Toi blue Jinx t'es au dessus, femme dominante chevauchant les idées comme autant de mâles blasés et désabusés; violant leurs espoirs de jeunesse comme si rien d'avant ne valait la peine et le faisant avec tellement de grâce que personne ne dit rien contre

toi tu es plus grande que la plus grande

tu es les mots et les odeurs que j'ai cherchées partout et qui me font bander "pour la suite du monde" et qui me font mouiller toute ma main de ce liquide pré-éjaculatoire qui fait la fondation de la masculinité moderne...

Blue Jinx je t'aime.

- Dr.

Écrit par : Ledit Prométhée V. | 19/08/2010

Ouais, ouais, y a de ça. Je me demande....je voudrais le sentir, ce parfum.

Écrit par : anne des ocreries | 19/08/2010

@ ProméthéeV.:

ça percute le coeur de Blue ce que tu m'écris là!

Écrit par : helenablue | 19/08/2010

@ Anne:

je t'en envoie une mouillette si tu veux...

Écrit par : helenablue | 19/08/2010

on n'aura pas trop de nos cinq sens pour pleinement apprécier le parfum que tu nous mets en flacon mais ça n'est pas gagner d'avance par blog interposé

Écrit par : alex | 19/08/2010

:-)

Toujours moyen d'essayer, si les mots sont suffisament évocateurs, cela devrait pouvoir se faire! Je serais curieuse de savoir quel effet ça te fait? Comme ça à brûle-pourpoint...

Écrit par : helenablue | 19/08/2010

T'as idée combien de Vittorio Gassman se vitrioleraient les yeux, pour un court moment de grâce, juste pour tanguer et languir doucement dans les bras d'une telle évanescence sensuelle.
Ôooo! Parfum de femme, quel pléonasme, jouissif!

Écrit par : MakesmewonderHum! | 19/08/2010

Tu sais, Prométhée V, va falloir te calmer. Blue, c'est pas Blue Jinx, c'est Blue. Notre Blue. Ma Blue. Et tes vers elle en veut, mais ton sperme nenni...

Tu faisais mine de m'aimer bien, tu vas m'haïr astheure? Ce serait triste, mais soit. I need the exercise.

Écrit par : Christian Mistral | 20/08/2010

Fichtre ! je serais incapable de décrire le parfum qui me sied pour la bonne raison que ça ressemble à un étrange autoportrait ! un portrait dont je n'ai pas fait le tour mais à raisons de mille et un détour, ce serait sans doute un parfum un peu sauvage... je vais y réfléchir ... mais décrire ça après toi, mazett !

Écrit par : laure K. | 20/08/2010

Laure, tu sais bien que Blue est à la solde du lobby du sent-bon.

Écrit par : Christian Mistral | 20/08/2010

:-)

" à la solde du lobby du sent-bon"!

Fichtre, tu es pourtant bien placé pour savoir que tout ce qui sent m'intéresse, et me met en émoi, bon ou moins bon à priori, j'aime les parfums quels qu'ils soient! Je suis une olfactive, juste à la solde de mon nez!

Écrit par : helenablue | 20/08/2010

T'es vendue au conglomérat des bonnes odeurs!

Écrit par : Christian Mistral | 20/08/2010

Hum, c'est pas faux ce que tu dis là, vendue est un peu fort mais au fond quand j'y pense, j'ai pensé parfum au lieu de penser fragrance et j'ai omis que dans ce "blue" il y aurait des effluves de sueurs et d'odeurs plus intimes, des suintements glaireux, des nuances de salive, mais celles-là n'ont pas besoin d'être rajoutées, elles font parties du corps pas la peine d'en remettre. Ce que je demande finalement à un parfum venu de l'extérieur et non celui qu'implicitement on secrète, c'est une sublimation. Si l'accord se fait alors l'ambiance devient subtile et complètement personnelle, complètement insondable, un mélange étonnant et rare du végétal et de l'animal!

Écrit par : helenablue | 20/08/2010

T'as tellement crissement raison. La combinaison d'une peau et d'une eau de toilette produit parfois un miracle nasal-mental et parfois un désastre vinaigré, l'enfleurage est parfois un saccage... Difficile d'évoquer ce sujet sans songer à Süskind.

Écrit par : Christian Mistral | 20/08/2010

@ Grand Vent

T'inquiète Misteur, mon sperme est dans mes couilles et j'le garde pour le papier (ou clavier, c'est selon).

De toute façon, ce serait pas du jeu, avec ma franche jeunesse et mon sourire déviargeur. Mais tout reste dans le verbe, t'inquiète t'inquiète.

Et ce soir je trinque, sans raison que par con. Je joue pas dans tes platebandes.

Moi j'aime bien (ouache, j'aime bien, quelle formulation affreuse. à enrayer) les effluves douces et enivrantes d'une peau suave, l'été au soleil.

Voilà c'est tout.

"El pouel, c'est naturel;
El pouel, c'est naturel su' elles." (Séba)

- Dr.

Écrit par : Ledit Prométhée V. | 20/08/2010

@ Christian Mistral:

Comment effectivement ne pas songer à Süskind quand on parle du parfum, de cette recherche de la quintessence du féminin, de cette quête de l'odeur de La Femme déesse de l'amour regroupant en son essence toutes les femmes et toutes les déraisons et toutes les promesses, la Fragrance par excellence. Quel livre magnifique et le film aussi, puissamment émotionnel et olfactif!

Dans la même veine, je pense à cette romancière indienne, je crois t'en avoir déjà parlé ici-même, qui écrit l'histoire de cette femme devenue grand chef juste par la force de son nez, mue par le don insensé d'entendre les aliments et leurs vibrations et leurs accords subtils uniquement par leurs évocations olfactives et qui arrivent juste par ce sens à créer des mélanges d'une saveur érotique et sensuelle dépassant l'entendement, touchant presque au divin!
Crisse, il faut que je retrouve cet ouvrage, rien que de l'évoquer j'en ai l'eau à la bouche...

La mémoire olfactive est une des plus profondes et des plus primitives de nos mémoires, elle prend sa source dans le cerveau reptilien, inexorablement certaines odeurs nous ramènent à des souvenirs gravés profonds, même des souvenirs complètement inaccessibles par la conscience, c'est fascinant je trouve.
Et pour reparler du parfum, comme c'est vibrant de s'apercevoir que même la simple évocation par les mots d'un effluve peut amener l'odeur jusqu'à nos naseaux et à notre cerveau, comme l'odeur de la peau de l'aimé(e), l'odeur de la terre, d'un vent frais, l'odeur après l'amour, le parfum d'une rose ou d'un livre choyé...
Le parfum, l'évocation poétique par excellence, non?

Écrit par : helenablue | 20/08/2010

Je n'oublierais pas , personnellement, la dimension métaphysique dans l'olfactif par rapport à la putréfaction immanente à la décomposition du corps mort ; La fragrance serait, alors, une sorte de quête mystificatoire de déni de ce que nous avons d'intrinsèquement "repoussant" , de "charogneux"/ charognard, en nous: le pet, le rot,le vomi et leurs cortèges nauséabonds qui sont foncièrement, aussi, le label de la mort toujours annoncée mais ajournée et refoulée par les vers de fragrance poétique, par ailleurs sublimes et nécessaires. Leur légitimité ne devrait , en aucun cas, censurer l'envers du décor sans restreindre, toutefois, le champ des charges érotiques des variétés de phéromones codées, par ailleurs, de manière socio-culturelle et non spontanée!
Crottes au-delà des Pyrénées , sublimes parfums, en deçà!
Tout est relatif et la réciproque est vraie!

Écrit par : Mokhtar El Amraoui | 20/08/2010

Je n'avais pas pensé cher Mokhtar à cette action du parfum comme tentative de mettre à distance l'odeur de la mort... Il y a sans doute de ça, la volonté inconsciente de ne pas "puer", selon ses critères, tout à chacun!

Je le conçois vraiment comme un raffinement supplémentaire, un habillage subtil, pour peu bien sûr qu'il fasse corps avec l'être qu'il le porte et que la chimie opère entre les différentes odeurs, celles naturelles et celles créées...

Il y a probablement sans doute une volonté dans l'éveil des sens aussi, car ils sont spontanés en partie mais aussi se travaillent, s'instruisent, se peaufinent, se sensibilisent...

Quant à la nature de l'effet d'une fragrance, elle est variable c'est vrai suivant les cultures, les géographies, les pratiques et les mémoires, tout un méandre qui fait qu'un parfum particulier peut éveiller chez l'un et inhiber chez l'autre, vraiment fascinant!
Il est dans mes amis une personne particulièrement sensible à l'ail par exemple qui a pour lui une forte connotation érotique sans explication à portée a priori mais qui ne suscite pas l'unanimité, ce qui ne lui facilite pas la tâche si je puis dire...

Sujet passionnant!

Écrit par : helenablue | 20/08/2010

En Russsie l'ail est employé pour ses vertues thérapeutiques:" en mettre sous son orieiller pour guèrir un rhume" et donc son odeur est bienfaisante comme quoi l'émotion associée à l'olfaction est vraiment conditionnée et ce de façon catégorique par le champ social qui nous a vu naitre...

Écrit par : laurence | 21/08/2010

Et ça marche l'ail sous l'oreiller, t'as essayé?

Écrit par : helenablue | 21/08/2010

non,moi j'en suis restée au mouche-bb

Écrit par : laurence | 21/08/2010

Qu'est ce c'est ça?

Écrit par : helenablue | 21/08/2010

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