Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/10/2010

entre deux

Deux eaux, deux rivages, deux verres, deux idées, deux possibles! La vie est pleine de ces deux questions là, qu'on se pose en conscience au mieux et plus souvent bien sûr inconsciemment. On est humain, fluctuant, indécis, et pourtant en même temps pétri de certitude, de besoin qu'il en soit ainsi, de besoin d'arrêter de se poser toujours les mêmes questions, poser ses valises, genre fabriquer sa matière!

Et puis, crisse, voilà que nous reprend notre âme aventurière! L'enfant en nous, celui qui a dû s'taire! Première explication, je ne suis pas Françoise de son petit nom Dolto pour le plus grand, ni Brigitte j'avoue la Bardot, you see, suis juste là de passage à essayer de tracer mon chemin et d'insuffler l'effluve. Pour moi, désolée de vous décevoir, pas de vie sans folie, pas de vie sans poésie, sans mot et sans musique, pas de vie sans amour, sans passion, sans limite! La mort se charge bien de régler tout cela...

Je ne sais pas fuir ce que je suis ou ce qu'on a fait de moi, j'ai un grain de folie, tiens et puis pourquoi pas, mais, je connais cet entre-deux, je le connais que trop, et parfois il m'encombre, et parfois il me comble. La créativité naît de ce paradoxe, on voudrait être comme les autres, mais surtout pas comme eux! Délire, quand on y pense!

Chacun d'entre nous est unique, chacune d'entre nous peut ouvrir et offrir, chacun d'entre nous est nécessaire, important et vivant! Celui qui pense qu'il est mieux ou plus que les autres se trompe, celui qui pense qu'il est un moins que rien se trompe tout autant, et celui qui ne pense rien est un vrai con, pardon pour l'expression Oh! je ne dis pas non plus qu'il n'en existe pas, diable, il y en a en masse. Non, non, juste je mesure mes mots, pourtant sans rire, suis plus qu'entre deux verres, mais bon, pourquoi pas se servir des vapeurs de l'alcool, c'est du doux et du bon, du bordeaux du château!

La vie, ça c'est clair, clair comme de l'eau de roche, vaut plus que la peine d'être vécue.

 

 

Commentaires

Et cet entre deux chaises est absent...
Bzzz...

Écrit par : le bourdon masqué | 28/10/2010

Etrange, j'ai toujours et depuis longtemps, ce sentiment, d'être entre deux... Chaises et autres...
Ma ligne de chance, juste un point dans ma main!
:-)

Écrit par : helenablue | 28/10/2010

Quelle leçon de philo,Hélènablue!C'est du pur dionysiaque mariné à un épicurisme radical!Quel brio,sans complaisance aucune!
Je crois,d'après ton style,que ton livre a bien mijoté;il faut nous le servir,maintenant.
Ce qui est fort,en toi,c'est que tu as toujours su gérer,avec courage,ton entièreté !

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 29/10/2010

hé bé ! quelle verve ! J'aime bien ça...:))

Écrit par : anne des ocreries | 29/10/2010

Sois fière de ton grain de folie. C'est ce grain qui rime avec "vie" ! Et n'oublie pas cet adage : "Heureux les félés : ils laissent passer la lumière"....
kissous ma belle
Am'

Écrit par : amelie | 29/10/2010

Heureux l'elfe ailé, il donne du courage aux ombres à sortir de la torpeur qui, même sans être de longue durée, peut suffir à faire chavirer... plus très longtemps maintenant, juste des bouffées d' endormissement. Ce qui manque parfois, c'est l'énergie pour aviver la flamme, raviver la femme, je ne sais. Quelque chose de l'ordre de l'épuisement sans doute. Puis tout repart.
Have a nice day, bella Blue !

Écrit par : laure K. | 29/10/2010

Rien é clair Blue. J'pourrais crever demain ou ce soir - ou vivre - que rien changerait à l'incertitude du monde. J'ai pas de verve, que de l'hypothèse, et la certitude unique je et tu et tout le monde doit bien avoir quelque chose à offrir pour ne pas être déjà mort.

La Foi.

Comme Calaferte, la Foi.

- MH

Écrit par : Prométhée V. | 29/10/2010

@ Mokhtar:

:-)
Toujours aussi généreux, mon cher poète avec moi! Merci pour tes encouragements! Là où je te rejoins complètement c'est oui, j'avoue gérer cette entièreté qui est mienne, avec ses zones d'ombre et ses travers, sans honte maintenant mais pas sans y avoir travailler assez dur, je dois dire!
Merci d'être là!
Ta Colombe bleue...

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

@ anne:

Hé,hé ça ne m'étonne pas, entre nous...
:-)

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

@ amélie:

C'est ce grain de folie qui me sauve sans doute, et même qui m'a sauvée depuis toujours! Fière, je ne sais pas, mais sans conteste je l'assume, hum, un peu comme toi, non? Chère amélie!
Bises
Blue

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

@ laure K.:

profite bien du grand air et des nouveaux paysages qui vont s'offrir à toi pour refaire le plein d'autant que tu ne pars pas les mains vides. Un kiss à ton rayon de soleil aussi.
Je pense bien à toi.
Love,
Blue

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

@ Prométhée V. :

C'est une certitude que j'ai chevillée au corps, bien sûr qu'on a tous quelque chose à offrir en ce bas monde, quelque chose, à partager, et à apprendre aussi.
L'humanité n'est pas un concept pour moi, c'est ancré dans ma chair, mon coeur, mon esprit...
Faith!
Oui.

Avec toute mon amitié.
Blue

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

"Life is so short!"
Oui, elle est, vraiment, vraiment courte, comme une mèche de pétard. Et la suite on en sait trop rien, sauf...pour les musiciens.

Un jour Alain, qui presque toute sa vie jouait un peu de piano, avec amour et passion, trébuche dans l'escalier en se pètant royalement la margoulette au bas de la dernière marche et meurt ainsi.

Sans trop se rendre compte de la vie qu'il avait vécu, arrive péniblement jusqu'à Saint- Pierre qui lui dit:
__Alors l'ami qu'est-ce que tu pourrais bien faire ici pour nous amuser, quelque chose que t'as bien aimé de ton vivant.
--Monsieur, je crois
__Voyons appelez moi Saint-Pierre.
--Monsieur Saint Pierre je crois que je pourrais jouer un peu de piano.
__Ah! Bon c'est parfait, je cherchais justement un pianiste. Prenez place près de moi et lorsque je vous ferai signe allez-y de votre meilleur solo.

Un magistral orchestre céleste se met en branle au premier levée de baguette, c'était d'une beauté, quelle musique! Comme convenu Saint Pierre se tourne en direction d' Alain, au piano, qui, tel qu'entendu, s'exécute. Il s'envole sur le clavier comme un grand maître qu'il n'avait jamais été de son vivant. Harpèges complexes et montée fulgurantes se succèdent à un rythme...sauf que l'ami sent de plus en plus la fatigue s'emparer de lui. Peine de plus en plus, regarde le maestro qui lui fait signe de continuer. Ce dernier, avec l'énergie du désespoir,
exprime par son faciès toute la douleur qu'il a à jouer. Devant son désespoir Saint-Pierre lui répond d'une voix caverneuse:

__C' EST POUR TOUTE L'ÉTERNITÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!

Écrit par : MakesmewonderHum! | 29/10/2010

Heureuse à te lire d'être mortelle!!
:-)

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

Un gars se retrouve en enfer. Le diable lui fait faire le tour du propriétaire. Pas compliqué: y a trois portes. Derrière la première, toute une humanité se tient sur la tête, sur un plancher de bois. La seconde révèle autant de multitudes, sur la tête, sur un plancher de béton. La dernière s'ouvre sur un joyeux et puant party: les damnés jouent aux cartes, boivent du whisky, fument le cigare, confortablement assis, le seul ennui semblant être l'épaisse couche de merde qui leur arrive aux genoux. Mis devant le choix d'où il souhaite passer l'éternité, notre gars opte pour la troisième, se disant raisonnablement qu'à la longue on doit se faire à l'odeur. Il n'est pas plus tôt installé, cartes dans une main et Jack Daniel's dans l'autre, un Havane vissé entre les dents, que retentit l'intercom: «OK, messieurs-dames! La pause est finie! Tout le monde sur la tête!»

Écrit par : Christian Mistral | 29/10/2010

LYES!
Le diable l'emporte!

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

Merci de m'avoir remonté le moral, chère Blue et vous tous, autres reporters de l'enfer! C'est chouette. Tout ça, ainsi que le coup de pied au c. que tu m'as servi chez Jalel, m'a guéri de mon blue... s temporaire. It's not mi time. Good night!

Écrit par : giulio | 29/10/2010

Je supputes cher Giulio, que par c. tu entends coeur ou à la rigueur cerveau! Le blues ça me connaît, tu le sais, nous le savons tous. Les hauts et puis les bas, les " à quoi ça sert tout ça" et j'en passe! Ton ami Charles, chez Jalel le demande, et bien j'ai bien envie de lui répondre tout comme à toi, ça me sert à moi, ça m'ouvre l'âme et parfois aussi ça m'aide à découvrir et puis à comprendre et ça m'aide à grandir, ça m'aide à me permettre, ça m'aide à partager. Alors penses-y, quand tu doutes, il y a sur cette planète un petit point dans une main pour qui ce que tu écris, ressens, penses, éprouves, compte... la mienne!
Good night itou.
Blue

Écrit par : helenablue | 29/10/2010

Les commentaires sont fermés.