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14/10/2014

Un Dimanche pas comme les autres

Je voulais voir cette expo de Niki de Saint Phalle. Son jardin des Tarots m’avait fortement marquée lors de notre voyage en Italie et puis, j’ai toujours aimé ses  grosses grandes dames bariolées. Je voulais en savoir plus sur elle, plus sur son parcours, sa personnalité. J’ai pris des billets coupe file pour son expo au Grand Palais. Il faisait un temps pourri à Paris ce Dimanche, comme d’habitude je n’avais pas de parapluie, je ne sais pas pourquoi je n’aime pas les parapluies… Le matin j’étais d’une humeur mélancolique voire cafardeuse. Je me suis demandée même si j’allais avoir la force de me bouger. C’est étrange comme un état d’âme peut d’un seul coup vous faire perdre toute énergie et peut vous scotcher au lit. Mais j’avais les billets, ça m’a remuée.

Il y avait du monde, beaucoup de monde, toute sorte de monde. Des jeunes, des vieux, des enfants, des italiens, des asiatiques, des beaux, des laids, des prévenants, des bavards, des qui savent toujours tout, tout le temps, et qui ne manquent pas de le faire savoir, des curieux, des amoureux, des originaux, beaucoup de femmes, énormément de femmes, un nombre incroyable de femmes, toutes intriguées, intéressées, influencées et attirées par la vie de Niki, et par ces propos projetés sur des écrans géants : « Je suis Niki de Saint Phalle, je fais une œuvre monumentale ! »

« Il est difficile de décrire un mythe (…). Asphasie et Lucrèce. Pandore et Athénée, la femme est à la fois Eve et la Vierge Marie. Elle est une idole, une servante, la source de la vie, une puissance des ténèbres (…) Elle est la guérisseuse et la sorcière ; elle est la proie de l’homme, elle est sa perte (…) sa négation et sa raison d’être. « - Simone de Beauvoir -

En sortant de l’expo qui m’a évidemment pas mal remuée, j’en reparlerai, j’ai en tête de voir le film de Xavier Dolan, «  Mommy «. C’était peut-être un peu beaucoup pour une même journée, mais je me sentais d’attaque, Niki m’avait remis le pied à l’étrier, je sentais l’énergie se renflouer en moi et j’avais les neurones aux abois. Trempée en sortant du métro, la queue au cinéma était dense là aussi. Beaucoup de monde, mais plus d’hommes que de femmes cette fois-ci. La salle obscure était pleine et le silence intense.

Les premières émotions jaillirent assez vite, le joual a pour lui qu’il y invite.  « Mommy », fut un choc, un choc émotionnel, c’est un film remuant, étonnant, immensément humain, dur et tendre à la fois, « bigger than life », tout à tout terre à terre et parcouru de superbes envolées lyriques et oniriques, espiègle, jouissif, cruel aussi, la libido est y omniprésente. Anne Dorval et Suzanne Clément sont stupéfiantes. Et le jeune Antoine- Olivier Pilon crève l’écran ! C’est un film entier à prendre ou à laisser. J’ai pris et été prise, je suis encore sous emprise.

J’aime ça les journées pas comme les autres, celles qui vous remuent, celles qui vous provoquent, celle qui vous font avancer… On en sort pas indemne, pas tout à fait la même. Et c'est tant mieux. Chouette Dimanche !

 

 

13/09/2013

La tendresse

 

03/06/2013

A voir

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27/05/2013

une journée intense et en dehors du temps

musique,écriture,cinéma,partage,rencontre,échange,humain

- Photo Laure Kalangel -


Le son et ses mystères, la musique et sa magie, les mots et leur force intrinsèque, le désir et l'acte, la volonté et la réalisation, l'amitié et l'envie de faire ensemble, la conviction d'être dans le vrai et la joie de créer. Voilà ce que fut cette journée intense, indescritpible sans dévoiler un secret et juste parfaite parce que faite d'amour, de talent, d'une tendre sincérité et d'ouverture à l'autre. Ce genre de journée qui donne envie de continuer et d'explorer des terrains ignorés.

 

14/05/2013

Bright Star

 

 

Hier soir, ce film de Jane Campion m'a bouleversée, mon petit côté romantique sans doute. J'aime les histoires d'amour au cinéma, je les aime dans la vie aussi, comment ne pas aimer ça? Dans ce film, l'importance des mots et des non-dits dans l'éclosion et le développement d'un sentiment est magnifiquement amenée, les images sont superbes, le temps semble suspendu et tout est fait avec une élégance rare, sans miévrerie, sans ennui, sans effet de violon, on est pris par l'émotion qui emporte ces deux êtres vers ce voyage insensé et par sa poésie.

J'ai été touché par la présence, que Jane développe, de l'échange épistolaire... Il a pour moi une telle importance que je me demande parfois si je suis bien à ma place dans mon siècle, dans ce temps où l'on ne s'écrit plus, où ce n'est plus "in", plus adapté. Oh! Je suis friande des mails, sms et "like" facebookien, mais reste inconditionnellement et sentimentalement très remuée par l'échange de lettres, de cartes, de petits mots, écrits à la main avec toute la suavité que contient l'écriture, le papier, tous les parfums qu'une lettre comportent en elle, toute la puissance qu'elle transmet. 

Sans parler de l'attente qui exacerbe et qui sublime la relation qu'elle soit d'amour ou d'amitié.

 

" Les nuages nagent dans des enveloppes géantes, comme des lettres que s'enverraient les saisons."

- Ismaïl Kadaré -


31/03/2013

L'artiste et son modèle

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- Un film de Fernando Trueba -



27/03/2013

Rêves

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- Akira Kurosawa -

 

31/01/2013

D'un blog à l'autre... suite...

Toujours dans son projet, Lorka nous a concocté le teaser-portrait de notre amie Anne des Ocreries qui va s'envoler sous peu Outre-Atlantique retrouver nos complices québécois. Au-delà du montage que je trouve délicat et inspirant, j'aime ce que dit Anne des blogs et je la rejoins dans ce possible. Enjoy!

 

 

 

 

 

26/10/2012

La source des femmes

 

 

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La source des femmes, un conte oriental plein de lumière, d'émotion, de courage et d'élégance. Un très beau film de Radu Mihaileanu. Son "Va, vis et deviens" qui se passait entre l'Ethiopie et Israel interrogant les racines de l'immigration en Israel m'avait remuée jusqu'au fond des tripes. Son "Concert" sur le monde baroque des musiciens slaves confronté à la décrépitude post-communiste m'avait touchée aux larmes. Beaucoup d'humour et de grâce dans ce cinéma engagé qui ne peut laisser indiférent. Cette fresque sur la condition des femmes dans le monde de l'islam est stupéfiante de délicatesse et devient même universelle invitant à réfléchir sur ce regard que peuvent porter les hommes sur l'autre moitié de l'humanité. "La source des femmes" invite sans forcer à y penser et peut-être à faire doucement bouger certaines choses encore malheureusement trop figées et trop archaïques.

 

31/08/2012

Omar m'a tuer...

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- La Femme-Hibou -

 

Pat a étrangement insisté pour que je vois ce film sur cette affaire, en entier. J'avais esquivé au premier visionnement à peu près à la moitié, j'ai exprimé que je sentais que ça allait être au-dessus de mes forces et je craignais la soirée abîmée. J'ai alors quitté la pièce, Pat a fini de voir le film et puis me suis couchée presque sereine d'avoir pu éviter le pire. Hé,hé. Pourtant, ce soir, là, présentement, voilà qu'il récidive, qu'il me demande de voir la fin d'un film que je sais poison dans ma carte du monde. Je plie, acquiesce et accepte ce déroulement. Jesus, Christ!! J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai hocqueté avant de m'effondrer. Non, plus que non, viscéralement non. Je ne suis vraiment pas taillée pour l'injustice et pas prête de l'être. Faudra qu'on me tue pour me faire être autrement que ce que je suis devenue à tort et à travers. Je pensais à Cyrulnik, avant de voir ce film, et je disais à Patrick tout comme lui, que la résilience est loin d'être un acquis. Une blessure narcissique aussi infime soit-elle est à jamais ancrée dans notre vie. On cherche à colmater la douleur, à lui donner un sens, à l'oublier, l'organiser, l'enjoliver, la sublimer, lui donner des lettres de noblessse, n'empêche que quoi qu'on fasse, la blessure est là, et plus elle est profonde et profonde, tatouée dans nos chairs, dans notre vision du monde, plus, quoi qu'on fasse elle se ravive à nous et peut nous plonger dans des détresses effarantes et si terriblement humaines. J'ai foi en l'empathie, je sais qu'elle est source de plaisir dans la relation à autrui mais je n'ai pas encore la capacité de me l'offrir. J'en ai manqué terriblement dans ma vie, je l'ai cherchée désespérement et maintenant j'en suis au stade de l'expectative, j'ouvre mon esprit et mon coeur à mes fins. Mon regard change, mon horizon aussi, il s'éclaire et mes souffrances narcissiques s'estompent pour laisser place à l'improbable: moi. Comme quoi, faut toujours faire confiance à l'étoile qui brille en nous, celle qui matérialise dans notre imaginaire notre existence. Faut savoir et apprendre à s'aimer et à s'étonner, sans cesse, et jamais laisser qui que ce soit, vous tirer d'affaire en vous tuant  ... Faut vivre, bonnant malant, mais pas seulement, faut frisonner, faut se donner, faut y aller, ne pas craindre l'adversité, se permettre, oser, penser, se cultiver, apprendre et plus que tout aimer. Omar m'a toucher. Choukrane. 

 

13/07/2012

Rêver, construire, écrire, façonner,

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- Cadavre Exquis - Valentine Hugo -

 

inventer, établir des plans sur la comète. Non seulement j'aime ça mais j'en ai besoin. Entreprendre, réaliser, transmettre, changer le cours des choses. C'est là où je me sens vivante, c'est là où je me sens être. Je sais m'arrêter, profiter du moment présent, et même méditer mais c'est toujours dans l'idée d'aller de l'avant. Stagner, macérer dans mon jus, ne pas avoir d'expectatives, ne pas avoir d'ouvertures, ça me tue. Explorer, deviner, créer, insufler me donnent des ailes alors que me ratatiner, me plaindre, m'auto-flageller me restreignent et me cuisent à petit feu. J'aime tendre vers, j'aime avancer, construire, m'aventurer, sonder, tâter, fureter même si les doutes et les entraves qui vont de pairs sont forts et puissants. A quoi bon être sur cette planète et attendre! A quoi bon être là et rester les bras croisés à penser que d'autres vont nous prendre en charge. Je suis pour l'action, je suis pour la pensée, je suis pour la traversée la plus riche possible, de détours, de chemins, de voyages, d'apprentissages et d'amitiés. J'aime la vie, on the road. J'en suis et compte bien exister jusqu'à mon dernier souffle, idéaliste apaisée et sage foldingue. Sortir du bois et des fossés, être unique, décalée, et pleine d'exentricités et de bonté. Blue jusqu'au bout des ongles! Hé, hé. Donner à inventer, à partager, à visiter, à comprendre et à aimer! Une destinée, une écriture, une volonté, une façon d'être au monde en beauté! Fabriquer sa réalité et s'adapter à celle qui est. Positiver. Générer. Accoucher. Alchimiser. Espérer. Et relativiser. On n'a pas forcément la vie qu'on s'était imaginé.  On n'est parfois loin du compte. Pourtant, toujours reprendre son bâton de pélerin est toujours plus jouissif que de laisser tomber. On a en soi des ressources sans limites pourvu qu'on veuille bien s'y abreuver. Yeah!

 

 

12/07/2012

La part des anges

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J'ignorais totalement que "la part des anges" était la partie du volume d'un alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût. Ces vapeurs qui enivrent le ciel, plus présentes dans les chais d'élixirs forts comme le cognac, l'armagnac, le whisky. D'après Wiki, l'expression aurait pour origine l'alchimie qui désignait par anges les substances volatiles, belle poèsie. Hier soir, je n'avais pas trop envie de rentrer chez moi retrouver ma smala, je voulais être un peu seule et quand on a chez soi enfants et beaux-enfants à demeure, ça n'est pas possible. La vie de famille implique un don de soi, être mère demande certains "sacrifices" qui ne sont rien comparés aux sources de joie que ça procure et parfois j'ai besoin de ne penser qu'à moi. Suis donc allée au cinéma. J'ai beaucoup aimé ce film, sensible, drôle, émouvant, inventif et humain. Il m'a rengaillardie. Il y a toujours un moyen de s'en sortir, s'instruire et être créatif semble en être un de taille, c'est un des enseignements de ce prix du jury de Cannes mais aussi que l'amour donne des ailes, là le titre prend alors une toute autre saveur que celle du malt ou de n'importe quel grain! A voir...

 

12/06/2012

le gamin au vélo

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J'aime le cinéma des frères Dardenne, cette réalité de la vie qu'ils filment de façon romanesque. J'aime le message que leur vision du monde délivre comme celui dans ce film, le Gamin au vélo où comment un enfant dont le père ne veut plus s'occuper peut en découvrant l'amour d'une femme sortir de la violence et de la peine qui le submerge. Forcément! L'amour qui guérit et qui sauve, voilà un message qui ne peut que me plaire... Au-delà de ça, et suite à la discussion entre les trois drôles de dames que nous formons, Laurence, Laure et moi, je réfléchissais ce matin à pourquoi le cinéma, pourquoi tel film nous parle plus qu'un autre, qu'est-ce que chacun d'entre nous vient chercher et trouve dans le septième art? 

 

31/05/2012

De rouille et d'os

 

" La délicatesse est une façon de parler et l'amour une façon de faire."

- Michel Audiard -

Film à voir.

 

10/04/2012

15:15

Je sors de mon bain avec cette pensée fixe: pourquoi diable dit-on que ça rend sourd? 

 

02/11/2011

désirs

 

01/11/2011

Polisse

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Synopsis:

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.



 

 

Je voulais voir ce film de Maïwenn. Son premier film m'avait touchée au coeur. Je l'ai vu hier en fin de journée dans une salle comble. Mon voisin, un monsieur d'un âge avancé tenait sur sa cuisse la main de sa douce moitié. Il s'est endormi de suite et s'est mis à ronfler. Une sonnerie de téléphone au milieu du film l'a brusquement réveillé, un coup de fil que reçoit la brigade des mineurs annonçant qu'une maman toxico vient de kidnapper son bébé. A partir de là, j'ai franchement regretté qu'il se réveille, il n'a pas cessé de parler, donnant son avis, réagissant à toutes les scènes, commentant les propos des enfants de manière outrancière, manifestement dérangé par ce qu'il était obligé de regarder. C'est sans doute l'aspect le plus positif de ce film, alerter les consciences sur des réalités qu'on ne veut pas voir: la maltraitance, la pédophilie, toutes les formes d'abus sur les enfants, le dénuement aussi de certains parents et la violence à tous les étages si je puis m'exprimer ainsi. Sigh! Je n'ai pas aimé ce film. Plutôt, je n'ai pas été émue. Pourtant, j'aurais pu l'être. Mon cadet a adoré et craignait que j'aille le visionner, il avait peur que cela me remue trop et m'avait dit: "Maman, t'es sûre, c'est pas une bonne idée!", je l'avais tout de suite rassuré, ça ne pouvait pas être pire que je l'imaginais. Au fond, si ça l'était. En sortant je me suis demandé si c'était vraiment comme cela que ça se passait. Je repense par exemple à cette scène de la petite fille avec son grand-père. Ah! Est-ce vraiment ainsi que cela se déroule, le pépé peut comme cela l'interpeller et s'adresser à elle directement en lui demandant de dire sa vérité à lui? Et ces interrogatoires!? La victime parait revictimisée tellement ça se passe au milieu d'une bande de potaches. Il y a un sacré manque d'intimité, de retenue, d'introspection, de réflexion même. Sans doute n'est-ce pas la volonté du film qui veut juste montrer façon coup de poing plutôt que d'amener à éprouver, à comprendre en profondeur la détresse et l'incapacité qu'on a face à elle. Cette notion de groupe en permanence m'a dérangée, j'ai décroché et n'ai pas su rentrer dans l'histoire de ces membres de la brigade face à leurs propres démons et leurs propres difficultés. J'ai tellement le sentiment qu'il faut être bigrement bien cadré pour faire ce genre de métier! Alors malgré de belles prestations d'acteurs, j'ai trouvé pour ma part Kiberlain particulièrement juste et celui jouant son mari brillament pervers, je ne me suis pas investie dans les différentes histoires des uns et des autres et moins encore dans celle de la réalisatrice avec son personnage principal. Aborder ces sujets est audacieux et important mais je ne sais pas si finalement en l'occurrence ça ne les dessert pas. Est-ce qu'on comprend vraiment l'insoutenable dans la vie de ces enfants? Non, désolée, je ne fais pas partie de ces nombreux français qui trouve que c'est le meilleur film de l'année.

 

 

 

29/06/2011

Mise en train

 

 

25/06/2011

Peter Falk

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Décédé il y a deux jours après avoir enduré Alzheimer, Peter Falk n'a toujours été pour moi que Columbo, ce policier de la brigade criminelle à l'imperméable beige et la vieille Peugeot 403 décapotable et délabrée, toujours le cigare au bec et l'oeil plissé. J'ignorais qu'il était borgne depuis l'âge de trois ans, c'est sans doute de là que lui vient ce regard qui en dit long mine de rien. "Columbo mène la danse" est la dernière de cette longue série qui a bercée mon enfance, mon adolescence et ma vie de jeune adulte... J'adore ce personnage ne portant jamais d'arme, obsédé par les détails les plus insignifiants et aimant ébaucher les idées avec sa femme. Il ne s'énervait jamais et arrivait toujours à ses fins, quelle dégaine! Une pensée pour celui qui l'a si brillamment incarné, qu'il repose en paix.

 

15/04/2011

Dreams