10/11/2010
Prends la vie comme elle vient
Si tu ne vois plus rien, que tu es dans l'impasse
Fie-toi à ton instinct, pour trouver une trace
Si tu ne crois plus en rien, que les idées noires menacent
Des fois t'attends plus rien, et c'est là que tout se passe
L'humain est plein d'entailles, creusées par les sentiments
T'en fais pas si tu as mal, ça prouve que tu es vivant
Quant aux heures les plus pâles, tout te semble déprimant
Il n'y a pas de vie idéale, faut vivre l'instant présent
Mais tu crois que la vie t'a abandonné
Tu sais bien que la vie n'abandonne jamais
Regarde les grands espaces, regarde toujours plus loin
Apprivoise tes angoisses, prends la vie comme elle vient
La vie est une question sans réponse
T'en fais donc pas si tu comprends pas
La vie est un concours de courage
L'important c'est que tu y crois
Plus de six milliards d'humains, qui remuent leur carcasse
A rechercher le bien, certains comme des rapaces
A prendre le même train, pour que l'amour nous enlace
A repousser la fin, avant que tout ne s'efface
Parfois c'est un combat, pour se faire une place
Dans ce monde tu n'as pas le choix, de te faire une carapace
Car on est tous comme çà, si fragile qu'on se casse
Ne te décourage pas, il faut que tu sois tenace
Mais tu crois que la vie, t'a abandonné
Tu sais bien que la vie, n'abandonne jamais
Mets un sourire dans ta face, mets un coup au pied au destin
On est juste de passage, prends la vie comme elle vient
- Frédéric Mas -
00:58 Publié dans écriture, état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : frédéric mas, masataq, québec, montréal, rencontre, amitié, échange, émotion, partage, vie, humain
Commentaires
Hélènablue, tu es un splendide mélange de Zorba au féminin et de la statue de la liberté. Une véritable icône de l'amour de la vie !
J'ai beaucoup aimé ces feuilles d'érable en guise d'une troisième main, d'un nouveau lendemain!
Merci pour cette bouffée d'optimisme que tu nous offres grâce à cette chanson, bien que je ne sois pas tout à fait d'accord avec le "prends la vie comme elle vient."N'y vois-tu pas là une sorte de résignation?
Je pencherais, plutôt, pour plus d'initiative et de combativité.
Pourquoi nous caches-tu que tu n'as que vingt printemps?
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 10/11/2010
Prendre la vie comme elle vient est un sine qua non. Elle nous passe à travers, non? Même si on préfère penser qu'on passe à travers elle.
Écrit par : Christian Mistral | 10/11/2010
Instantané magique. Tu as les ailes de Charlebois. Clap clap au modèle et au doigt du déclencheur.
Écrit par : le bourdon masqué | 10/11/2010
"Ca c'est bien toi"un souvenir de "Téléphone" jeudi matin?
Écrit par : laurence | 10/11/2010
Au Mont Royal tu étais bien la maîtresse du monde!!! la vie vient bien ce matin avec toi.
Écrit par : Manouche | 10/11/2010
"Je suis le maître du monde" !!
Il est où Di Caprio ?....
kissous
;-)
Amélie
Écrit par : amelie | 10/11/2010
Di Quoi?
:-)
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
@ Manouche:
Je me sentais plus " groom céleste" que "maîtresse du monde", à dire vrai, Manouche, énergisante cette image oui, j'avoue. Le contexte l'était aussi!
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
@ laurence:
Ok! Va pour "Téléphone" jeudi matin !
http://www.youtube.com/watch?v=EqhTy5U4RVk
Bises.
Blue
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
@ le bourdon masqué :
Instantané magique, tout comme l'instant d'ailleurs saisi au vol par l'objectif de mon homme sous l'impulsion d'un autre. Parfois comme ça, on fait des gestes, comme inspiré, une impulsion subite, une grâce. J'étais à cet instant précisément heureuse, et joueuse aussi, pas explicable la spontanéité!
Par contre la puissance d'une image qui ramène instantanément au ressenti, ça me percute là, comme une ancre positive sur laquelle je peux compter, d'où l'importance de la photographie et sa force expressive...
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
@ Christian Mistral:
Un sine qua non en effet, et pourtant pas inutile de se le rappeler, je trouve. Oui, on est traversé par la vie alors qu'on aimerait penser qu'on la traverse... Finalement c'est s'ouvrir davantage à elle, la prendre comme elle vient au sens large du terme avec son lot de souffrances et de joies, d'espoirs aussi et de possibles, plus comme une danse qu'une transe, être le plus là possible à ce qui nous arrive, dans l'ici et maintenant, vivre ce qui nous est donné de vivre au plus près de nous-mêmes et avoir la foi...
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
@ Mokhtar:
Hum, à choisir je préfère l'image "Zorbasque" au féminin!
:-)
Ah oui, la feuille d'érable tu as remarqué, rien ne t'échappe, tenue du bout des doigt comme une invitation au voyage, n'étais-je pas au nouveau monde?
Je ne perçois pas " prends la vie comme elle vient " comme une résignation, mais plutôt une ouverture, disons qu'il n'y a pas pour moi dans ce texte le sentiment qu'il faille "subir", au contraire, c'est lucide, non? La vie est " initiative " en soi, comme je le disais il y a un moment de ça, il ne peut pas ne rien se passer ( à l'époque d'ailleurs Christian l'avait relevé)...
Hum, on a tous en soi, vingt ans et parfois seulement cinq et d'autres plus de cent, c'est une question d'équations complexes qui fait que l'un ou l'autre de nos âges s'exprime, mais bon, je ne suis pas insensible à ton compliment, je préfère dégager jeunesse et dynamisme que âcreté et immobilisme!
Chokrane, poète!
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
Pile poil ce dont j'avais besoin.....MERCI, Blue !!
Écrit par : anne des ocreries | 10/11/2010
ah, au passage : ça dépote bien, ça, ça me plaît bien ! déjà 4 fois que je le tourne len mettant la patate , yeah !!!
Écrit par : anne des ocreries | 10/11/2010
:-) , moi aussi !
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
La vie c'est comme une course en F-1. Sur la grille de départ toutes se ressemblent, après:
Il y en a qui ne démarrent pas, faute de chance, de sous, problèmes avec la mécanique.
Il y en a qui partent en trombe, qui, on le verra plus tard...
Il y a toutes celles qui tardent tant bien que mal à partir derrière le sillage des plus performantes.
Il y a celle là, la rouge claire, qui, pas de peau, s'exécute en haute voltige et percute de plein fouet le mur, puis défonce la blanche "toute innocente" sur sa course folle.
Il y a toutes celles qui trichent un peu, faignant quelles n'ont rien vu ni devant ni dans leur rétroviseur.
Il y a encore beaucoup de ces dernières dont le moteur calera à différentes étapes du parcours. Certaines repartiront sous un tonnerre d'applaudissements, d'autres pour qui, hélas, tout est terminé.
Il y a particulièrement, ces deux là, la bleu et l'orangée qui n'annoncaient rien qui vaille et qui remontent, remontent, lentement, avec beaucoup de courage.
--Ce n'est pas celle qui menait à une allure d'enfer que l'on oblige à l'arrêt?
--Disqualifiée?
--Disqualifiée de la course.
--Disqualifiée à vie, quelle course, comment deviner?
Finalement la course en F-1 c'est un peu comme la vie...
Il y en a qui...
Écrit par : MakesmewonderHum! | 10/11/2010
... n'ont même pas le permis!
On ne naît pas tous égaux, ça le mérite d'être clair, mais on peut tous quand même croire en soi si d'aventure on se permet d'être dans la course, handicap ou pas. Toujours plus facile de dire que de faire, toujours plus facile de penser pour tout à chacun, quand on a le "pas si pire", pourtant je crois possible, peut-être que je me trompe , en tout cas pour le moment j'en suis là, la meilleure vie possible pour chacun d'entre nous; mais soudain je me rappelle une évidence troublante, dans une de ces nombreuses séances psy, " on ne peut pas penser le ventre vide ", c'est vrai, besoin de nourrriture, d'abri, d'amour, de respect, de regard pour tout humain faillible et fragile que nous sommes. Y-a-t-il un degré dans l'ensemble des souffrances, je crois tu sais MmwH! que malgré tout c'est sa propre souffrance , la sienne qui l'emporte, et c'est humain, et c'est normal, il faut beaucoup d'altruisme et d'ouverture à l'autre et d'amour pour s'ouvrir à son prochain.
Je ne vis pas la vie comme une course, plutôt comme un chemin même si toute petite c'est ce que l'on a voulu me faire croire, et que pour sortir vainqueur, fallait de l'endurance, de la rage de vaincre, et du tempérament, et surtout ne pas voir, regarder en arrière, non, non, fallait toujours aller de l'avant, foncer, gagner, être la meilleure! Je ne vis plus la vie comme une course, je la vis comme la vie, c'est pas toujours facile, faut pas se voiler la face, mais ce n'est pas non plus complétement l'enfer, bien au contraire.
C'est plus finalement pour être vraiment sincère, "moi" que j'ai du mal parfois à gérer et à vivre, tout ce qui me traverse, tout ce que je ressens, cette sensibilité à fleur, et cette capacité à entendre les gens, et ce besoin d'aller vers eux.
On ne peut pas tout comprendre, on peut y tendre.
Mais ce qu'on peut c'est tenter de faire au mieux et de l'exprimer ce qu'on en retient et ce qu'on a appris, ce qu'on semble avoir appris, ce qu'on pense avoir appris, que rien ne vaut la vie!
Hum, comme tu dis, c'est vrai, parfois je me sens disqualifiée, hors course, en fait!
Mais, je reste dans le circuit!
:-)
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
On pourrait disserter longtemps juste sur le " disqualifié " et l'art de disqualifier et la manie de se disqualifier soi-même. À moins, bien sûr, de m'être mal exprimé tu es tout sauf "disqualifiable" plutôt fiable tu es, qualifiable à l'évidence et tu dis, pour nous tous, l'indisable ce qui te plus-que-qualifie à nos yeux.
Écrit par : MakesmewonderHum! | 10/11/2010
Hum, je fais partie de cette catégorie de celles et ceux qui ont cette manie, ce travers plutôt de se disqualifier, mais je me bagarre, je guéris petit à petit et votre aide m'est précieuse, votre amitié surtout et votre fidélité, votre présence, votre lecture aussi, enfin tu vois ce que je veux dire je pense. Merci une fois de plus de tes mots qui me vont droit au coeur, c'est le meilleur carburant que je connaisse à ce jour! La fiabilité, tout comme la fidélité et puis la congruence sont des états d'être auxquels je tiens beaucoup!
Avec toute ma tendresse,
Blue
Écrit par : helenablue | 10/11/2010
Ah! Je craque comme l 'oeuf et me répands sur la "tôle" toute chaude de tes paroles; elle me cuisent au mirroir, sur le plat et parfois me brouillent...les yeux.
Écrit par : MakesmewonderHum! | 10/11/2010
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