09/11/2011
2 grammes d'alcool dans le sang
C'est beaucoup. Vaut mieux ne pas prendre le volant. Pourtant, écrire, n'est-ce pas d'une certaine manière tenir les rennes de sa vie, fuyante, insaisissable, et si étourdissante. Ecrire n'est-ce pas conduire? Les vapeurs de l'alcool n'ont pas que des effets meurtriers, elles peuvent même parfois remettre le pied à l'étrier! In vino véritas, à ce qu'il paraît. Ouais. C'est vrai. L'alcool inhibe d'un côté, l'alcool permet de l'autre. Avec modération, pas la peine de se torcher, là on perd tout de ce qui s'ouvre alors. Ce qui s'ouvre n'est pas forcément limpide, ni doux, ni facilement acceptable mais en nous. Alors, je m'interroge. C'est quoi le plus important. Sentir son sang alcoolisé couler dans ses veines ou ne pas se sentir vivant? C'est quoi le plus précieux de tout ce qu'on possède?
Ressentir, peut-être?
21:07 Publié dans état d'âme | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : état d'âme, alcool, pensée, ouverture, partage, humain
Commentaires
Bon, pour ce soir, une tisane grappa!
Écrit par : versus | 09/11/2011
une fischer...
Écrit par : laure k.. | 09/11/2011
quoiqu'une grappa je dis pas non... Pas la tisane, hein Verus, la liqueur.
Bonsoir la nuit blanche...
Écrit par : laure k.. | 10/11/2011
VerSus, pardon...c'est bien aussi Versus. Bon je sors là sinon ça va être du n'importe quoi.
Écrit par : laure k.. | 10/11/2011
Lapsus Versus, lapsus...
"Excuse-moi Blue, on peut refaire la scène ?... nan mais j'étais pas dedans là !"
Clap de fin.
Écrit par : laure k.. | 10/11/2011
Si je bois je reste chez-moi.
Sinon, je donne une "ride".
Le plus précieux que je possède c'est moi.
Bises.
Écrit par : Yvan L. | 10/11/2011
Moi, avec 2 grammes d'alcool dans, le mauvais sens...
C'est un... beau coup. Veau, oui,mieux ne pas prendre d'la volaille. Pour tante, maigrir, n'est-ce pas d'une certaine manière tenir la gaine sur sa vie, fuyante, insaisissable, et si étouffante. Et rire n'est-ce pas délire? Les saveurs qui me percolent n'ont pas que des effets, elles, pleuvent, même parfois se remettent à épier le vitrier! Julio Iglisias, à ce qu'il paraît ( ouais c'est vrai!) l'alcool l'inhibe d'un seul côté, l'alcôve lui est permis pour l'autre. Avec modération, si,si, pas la peine de le forcer, là on prend tout ce qui bouge, et alors? Ce qui prouve forcément que l'affaire est tiguidou mon minou! Hic! Ni facile mais acceptable en août. Alors, je m'interromps, euh!c'était quoi la question?. Sans son sang alcoolisé coulé dans ses veines, Ounepa s'en tire vivant. C'est pourquoi le tout précieux sens de tout ce que l'on possède reste, être.
Écrit par : MakesmewonderHum! | 10/11/2011
Ecrire, c'est comme pas mal de choses, on devrait souffler dans le ballon avant.
H.S.
Écrit par : H.S. | 11/11/2011
Il y a eu des écrivains carrément alcooliques, comme Verlaine. Et puis d'autres qui ont essayé la drogue, comme Michaud, alors un petit verre, ou même deux ou trois...
Écrit par : Feuilly | 11/11/2011
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