30/04/2012
l'amour et le militant
- Création Marie Labarelle - Photographie Matthieu Gauchet -
Ce que la mer chante à des milles d’ici
La force de ton ventre, le besoin absolu
De m’ériger en toi
Voici que mes bras mâles amour s’ébranlent
Pour les confondre en une seule étendue
Ce que la terre dans l’alchimie de ses règnes
Abandonne et transmue en noueuses genéses
De même je l’accomplis en homme concret
Dans l’arborescence de l’espèce humaine
Et le destin qui me lie à toi et aux nôtres
Si j’étais mort avant de te connaître
Ma vie n’aurait jamais été que le fil rompu
Pour la mémoire et pour la trace
Je n’aurais rien su de mon corps après la mort
Ni des grands fonds de la durée
Rien de la tendresse au long cours de tes gestes
Cette vie notre éternité qui traverse la mort
Et je n’en finis pas d’écouter les mondes
Au long de tes hanches…
- Gaston Miron -
12:32 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, gaston miron, l'homme rapaillé, émotion, partage, humain
Commentaires
la sous-jacence de l'oxymore présent de le titre, wouarf !
Bzzz... Beau brin.
Écrit par : le bourdon masqué | 30/04/2012
superbe photo!
le texte de Miron est un peu plus noir mais l'été n'est pas loin.....
Écrit par : alex | 30/04/2012
pas si noir que cela....
Écrit par : laurence | 30/04/2012
pas si noir que cela....
Écrit par : laurence | 30/04/2012
mais une ode à la procréation.
Écrit par : le bourdon masqué | 01/05/2012
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