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31/05/2012

De rouille et d'os

 

" La délicatesse est une façon de parler et l'amour une façon de faire."

- Michel Audiard -

Film à voir.

 

Commentaires

Ah ! Ça promet.

Écrit par : TopFloorMan | 01/06/2012

J 'ai détesté ce film, point de départ " Bal des sirènes" avec le voyeurisme comme clef...
S'arrêter à ce que l'on voit me semble bien pauvre au cinéma et l'ennui vite là... j'ai failli sortir...
Manque de rythme, la photo est laide, la bande son mal foutue ... Les acteurs ne sont qu'eux même c'est à dire rien... et je commence à penser que le handicap à d'autres chats à fouetter que ce film mal ficelé par la bonne conscience...

Écrit par : laurence | 11/06/2012

oups ! je ne suis pas de cet avis.
Au contraire. Pas le temps de développer présentement mais je puis comprendre ce que tu as détesté puisque c'est ce que j'ai aimé. :-)

Écrit par : Laure K. | 12/06/2012

Tu es simplement dans l'air du temps puisque les critiques sont dityrambiques et moi résolument hors... me revient ce très beau poème d'Eluard "Celui qui croyait au ciel et celui qui n'y croyait pas"...

Écrit par : laurence | 12/06/2012

Je n'ai lu aucune critique, je ne suis pas grande fan d' Audiard non plus, et n'ai tenu à voir aucunes images avant. Bref, je ne savais rien de rien à ce que j'allais voir Laurence. Non, j'ai un autre point de vue, c'est tout. Et moi je crois encore un peu au ciel, vois-tu. L'important n'est pas d'avoir raison ou tord, mais de côtoyer les différences, sans les condamner par evidence.
Bref, "Open your mind" au fronton...

Écrit par : Laure K. | 12/06/2012

J'avais beaucoup aimé " Le Prophète" de Michel Audiard et suis allée voir le film "De rouille et d'os" sur les conseils de mon fils, le petit dernier, qui a été très touché par son visionnement. Il y a une manière crue et presque déshumanisée, voire voyeuriste d'appréhender le sujet qui m'a interpellée mais je n'ai pas été émotionnellement remuée. Pourtant ce film m'a fait réfléchir...

Je viens de perdre une jeune amie de 32 ans qui, il y a une dizaine d'années a perdu l'usage de ces deux jambes suite à un accident de voiture un samedi soir en sortant de boîte de nuit où elle aimait tout comme l'héroïne du film d'Audiard, séduire. Son petit ami de l'époque qui conduisait est lui, mort sur le coup. Elle avait travaillé chez moi pour un job d'étudiante et nous nous étions vite entendues, elle avait une telle énergie de vie tout comme moi et un profond problème avec sa mère qui a permis à notre rencontre de s'étoffer rapidement. Elle venait depuis ces dix dernières années s'habiller en fauteuil roulant et nous n'évoquions jamais son accident, ni la difficulté qu'elle avait à vivre sans ses jambes. Ce n'était pas la peine, nous en parlions autrement avec l'humour et parfois un certain cynisme. Sa maman ne voulait plus d'elle comme enfant maintenant qu'elle était amputée, sa maman ne supportait pas l'image qu'elle lui renvoyait ainsi. Ma jeune amie disait s'en foutre mais au fond elle ne devait pas s'en foutre tant que cela et cherchait à être aimée. Souvent elle me demandait si je n'avais pas dans mes tablettes un prince charmant pour elle! J'en connaissais des princes, oui mais des princes capables d'aimer une fille sans jambes avec pourtant un coeur gros comme ça, je ne sais pas. Elle m'appelait quand elle avait un gros coup de grisou pour des broutilles mais là elle s'est donnée la mort seule sans en parler à qui que ce soit, elle n'avait plus la force de se battre et de vivre.

Ce film "de rouille et d'os" n'est pas parfait et je rejoins sur certains points cette critique de Charlotte Garson:
http://www.revue-etudes.com/Arts_et_philosophie/De_rouille_et_d_os_-_un_film_qui_se_regarde_panser/7498/14638

Néanmoins je le trouve percutant et d'une certaine manière attachant. Le parallèle entre un boxeur et une femme qui doit lutter pour se sortir de l'infortune qui lui tombe dessus et cette idée que on peut trouver en soi des ressources quelques soient les situations pour peu que quelqu'un vous fasse confiance et croit en vous, ça me plaît. Et si les moyens doivent être un peu appuyés pour que le message passe au plus grand nombre, je trouve cela plutôt bien. C'est aussi un des rôles du cinéma, non?

Écrit par : helenablue | 12/06/2012

Laure je ne comprends pas ton agressivité... si tu as un autre point de vue, c'est tant mieux...la clonie me désespère... et tu m'expliqueras quand tu auras un peu de temps à toi... ce que tu en penses... et je pense que je comprendrai...
C'est exactement le sujet du beau poème d'Eluard on peut avoir des opinions différentes et lutter pour des choses communes...
Hélène, la mise en place arythmique de ce sentiment amoureux me semble désespérante d'ennui traitée d'une façon très attendue à la fois trop réaliste et pas assez... presque comme une publicité...
Ce n'est pas parcequ'on filme comme une sorte de "deus ex machina" un amour différent qu'on ne doit pas le faire avec un regard comment dire" particulier".
Le plus grand nombre ce sont les "critiques"bien arrosés à Cannes pour vanter la mérite de telle lessive ou de telle "opé". Le mot définit assez bien le film...avec toute sa confusion simpliste il n'est que manipulation... La technique qui coupe les jambes n 'aveugle pas... le plus grand nombre...et les spectateurs n'étaient pas en extase à la sortie...

Écrit par : laurence | 12/06/2012

Excuse-moi Laurence, je ne voulais pas te blesser mais tes critiques sont tellement implacables parfois. On en rediscutera de vive voix si tu veux bien.

Écrit par : Laure K. | 12/06/2012

bien sure

Écrit par : laurence | 13/06/2012

Les commentaires sont fermés.