05/05/2013
Jack Vettriano
Jack quitte l'école à 16 ans et devient apprenti (ingénieur des mines), mais s'adonne à la peinture durant ses loisirs. Ses premières toiles sont des copies de tableaux impressionnistes (dont Claude Monet).
Vettriano devient célèbre en 1988 quand il expose deux toiles à l'exposition annuelle de la Royal Academy d'Écosse : ces deux toiles se vendent le premier jour et plusieurs galeries se proposent de vendre ses œuvres. Le succès contribue à casser son premier mariage et il déménage à Édimbourg, changeant son nom en Vettriano (nom de jeune fille de sa mère). Suivent des expositions couronnées de succès à Édimbourg, Londres, Hong Kong, Johannesburg et New York. Ses peintures rappellent le genre film noir, avec des touches de romantisme et parfois d'érotisme.
Bien que son style soit jugé vulgaire et sans imagination par certains critiques d'art, c'est l'un des artistes les plus en vue sur le marché de l'Art.
En octobre 2005, on a découvert que certains personnages des peintures de Vettriano (dont The Singing Butler) étaient inspirés d'un manuel de référence pour artiste The Illustrator's Figure Reference Manual. Cette révélation a quelque peu terni la réputation de Vettriano, bien qu'il n'ait jamais nié être autodidacte (il n'avait pas les moyens de rémunérer des modèles).
Vettriano a des studios en Écosse et à Londres. Représenté par la Galerie Portland à Londres de 1994 à 2007, il a désormais son propre site d'internet. Jack Nicholson et Terence Conran figurent parmi ses plus grands collectionneurs.
En 2003, il a été fait Officer de l'Ordre de l'Empire britannique. (source Wiki)
Ce côté glamour, réaliste, à la Hopper, j'aime. Ces femmes fatales, félines, féminines et langoureuses, ça me parle, ça me fascine, j'aime, j'aimerai toujours cette image "gilda", elle m'énergise. Pourtant, je sais que ça peut paraître caricatural. Mais l'idée de la femme, femme, fière et heureuse de l'être, animale, sensuelle, sûre d'être, c'est pour moi le chemin de la liberté de la féminité. J'aime plaire, j'aime être désirée et j'aime, bien plus que plus jeune, être femme. Chez Vettriano, l'ambiance invite au plaisir et sa peinture "érostisitique" invite à se donner. Comment dire. C''est si fabuleux d'être femme, comment ne pas en profiter?
15:24 Publié dans art, art de vivre, érotisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, art de vivre, érotisme, femme, peinture, partage, humain
Commentaires
belle découverte, ça vaut le coup !
Écrit par : anne des ocreries | 05/05/2013
je découvre, tant mieux si ça plait aux femmes mais je trouve que ça fait un peu magazine glamour ;je doute que les jeunes les mettraient dans leur chambre car beaucoup ont un côté viellot.
Écrit par : alex | 05/05/2013
Ce peintre dispose de son propre univers, son style est plus "américain" qu'écossais, et il a effectivement un côté "Hopper" en plus érotique : tout pour plaire, alors !
Écrit par : Dominique Hasselmann | 06/05/2013
@ anne:
Oui, c'est un ami cher qui m'a fait découvrir ce peintre...
Écrit par : helenablue | 06/05/2013
@ alex:
Oui, c'est incontestablement "glamour", mais vieillot, je ne trouve pas cher Alex, vintage peut-être! Vous savez mes fils adorent Vargas, tout comme leur père et leur grand-père! Il y a des images, des archétypes pourrait-on dire qui défient les lois du temps.
Écrit par : helenablue | 06/05/2013
@ Dominique:
:-)
J'étais certaine que vous apprécieriez, cette approche de la féminité...
Écrit par : helenablue | 06/05/2013
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