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27/08/2013

Cette nuit, je ne dors pas

Je ne l'avais plus éprouvée depuis un moment, et la voilà qui revient et m'étreint. Impossible de lui résister. Impossible de lutter. Impossible de ne pas succomber. Elle est la plus forte. Pourtant elle s'était faite plus rare. Ces derniers mois, j'avais retrouvé un sommeil de bébé, ou presque. Ce sommeil qui donne à la peau le matin au réveil un parfum de brioche grillée et qui colle les paupières de son intensité. Cette nuit, je ne dors pas. L'insomnie m'a retrouvée. A moi, à nouveau la noirceur  totale de la nuit blanche, l'apesanteur de l'atmosphère d'une maison endormie, les angoisses en silence qui s'installent, les vieux fantômes qui rejaillissent. "L'insomnie amplifie la moindre contrariété et la convertit en coup du sort ", Cioran savait de quoi il parlait, lui qui nourrissait son pessimisme d'insomnies chroniques. Pourtant elle est jouissive aussi, droguante, fascinante. Comme si cet état d'être permettait au cerveau d'autres langages, d'autres expériences, d'autres manières de voir et de sentir, d'autres contrées internes à explorer, d'autres ressources insoupçonnées...

 

Commentaires

zzzzzzzzz

Écrit par : le bourdon masqué | 27/08/2013

Lu en me réveillant...

Écrit par : Dominique Hasselmann | 27/08/2013

Y a des nuits comme ça ; perso, y a longtemps que je ne sais plus ce qu'est une vraie nuit complète. Dormir plus de 5 heures d'affilée ? Impossible !

Écrit par : anne des ocreries | 27/08/2013

dans une récente émission sur l'étrange on nous parlait des ondes dans le sol qui perturbent le sommeil; on peut commencer par essayer en déplaçant le lit de place et en éloignant ordi, portable et reveil matin électrique ....
Après c'est une question d'habitudes (mauvaises) le cerveau a besoin que de temps en temps on le laisse tranquillement faire la grasse matinée....
"Puisse ce petit coup vous faire du bien !" comme dirait la sorcière de Faust.

Écrit par : alex-6 | 27/08/2013

Ca fait belle lurette que je n'ai plus de réveil près de mon lit, d'ailleurs je vis sans montre aussi et mon ordi est dans une autre pièce !
Je ne crois pas que cette nuit difficile soit causée par la position de mon lit qui d'habitude m'enchante, c'est plutôt un faisceau de vibrations, ondes et soucis de toute sorte qui convergent à un moment donné et se bousculent à l'entrée, le cerveau ne peut pas tout assimiler d'un coup, alors l'overdose provoque l'insomnie.
Une explication parmi d'autres je pense.
En attendant , je l'ai mise à profit et les découvertes que j'ai faites m'ont permise de me rendormir deux petites heures, toujours ça de pris!
Avec la préparation de la braderie de Lille, fin de semaine, il faut ménager sa monture et retenir le maximum son énergie!!

Me suis longtemps adonnée à la grasse matinée, je lui préfère maintenant les longues veillées...

Écrit par : helenablue | 27/08/2013

Parfois il faut éloigner les chatsgris... pas facile...

Écrit par : laurence | 27/08/2013

" Pourtant elle est jouissive aussi, droguante, fascinante. Comme si cet état d'être permettait au cerveau d'autres langages, d'autres expériences, d'autres manières de voir et de sentir, d'autres contrées internes à explorer, d'autres ressources insoupçonnées..."

Comme ma mère, j'ai été et le suis encore assez souvent, insomniaque, des tas d'années de nuits sans trop dormir. Le seul souvenir vraiment désagréable c'était, enfant, d'entendre le retentissement des sirènes d'alerte de pratique, en prévision d'attaque nucléaire, pendant la guerre froide. Rassurez-vous, suis toujours là, les popov et ricains ne m'ont pas transformé en ray-X ambulant, malgré mes peurs.

Je retiens le dernier paragraphe de ton billet p.c.qu' il y a dans l'insomnie comme une manière d'état qui vous oblige à la solitude tout en vous fournissant toutes les idées et plans de nègres pour l'apprivoiser. Hélas cette veilleuse parfois gênante ne vient jamais seule. Essayer de n'en rien laisser paraître ces matins là, à ceux qui nous entourent, le réel défi qui l’accompagne.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 28/08/2013

Oui, un réel défi en effet, parce que sans sa dose de sommeil et même après en avoir profiter, l'insomnie provoque souvent des états d'humeur diurnes un peu tendus !

Écrit par : helenablue | 28/08/2013

J'ai été frappé par le même passage que Makes' et une fois de plus épaté de voir comment tu tires de chaque expérience tout le potentiel d’enrichissement personnel, même celles qu’on estimerait a priori plutôt négatives. Et pour en avoir aussi fait l’expérience, je connais bien cette contrepartie pas toujours évidente : passer à travers les obligations quotidiennes, mine de rien (ben, un peu blafarde tout de même), après une nuit aussi peu réparatrice qu’elle aura été exaltante – du moins, dans le meilleur des cas...

Écrit par : Le Plumitif | 28/08/2013

Les commentaires sont fermés.