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20/11/2011

strauss-kahn-sadien

DSK fait la une, on ne parle que de lui et de l'organisation détaillée de ses frasques, à croire que tout un chacun est remué par savoir ce que faisait cet homme là en dehors de ses heures de travail, à croire que tout un chacun se sent concerné, interpellé, offusqué de ne pas avoir su, de ne pas avoir cru possible, de ne pas avoir été prévenu que derrière le brillant économiste se cachait un homme avec ses faiblesses, ses envies, ses pulsions, ses besoins et ses paradoxes. Tout le monde y va de son couplet, de son explication, de sa moralité ou de son absence, de son hypocrisie aussi. Tellement plus confortable de voir la paille dans l'oeil du voisin. Il n'a jamais pourtant caché son goût pour le libertinage et a toujours défendu la distinction nette qu'il fait entre sexe et amour. On peut ne pas être d'accord. Pour ma part je préfère l'alchimie des deux, je trouve le sexe sans amour moins jouissif et moins onirique mais chacun peut penser ce qu'il veut et le vivre comme il peut. Des parties fines, des sorties de bain, des hommes en mal de douceurs ou d'abus de pouvoir qui s'organisent, des femmes en mal d'argent ou de frissons qui s'organisent elles aussi, et tous ceux qui en profitent au passage, tentant de gagner des suffrages auprès du futur possible élu, tout cela paraît tellement vieux comme le monde. Pourtant ça parle, ça parle, ça écrit beaucoup aussi et on n'est pas au bout, on n'a pas fini d'en entendre parler. Ici, à Lille, les comportements sexuels lourds et libertins de celui qui aurait pu devenir président de la république l'année prochaine nourrissent les gorges chaudes et les brèves de comptoir. Dominique nique nique nique, un sujet, c'est certain qui n'aurait pas déplu à feu le marquis de Sade!