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03/09/2015

Pensée du moment ( et souvent )

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15/05/2015

Oser

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"Aujourd'hui la plupart des gens se consument dans je ne sais quelle sagesse terre à terre et découvrent quand il n'en est plus temps que les folies sont les seules qu'on ne regrette jamais. "

- Oscar Wilde -

 

 

15/01/2015

Et si "être charlie" c'est donner le meilleur de soi... alors là...

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J’ai été élevée dans la religion catholique, je crois même avoir bu la tasse dans les fonds baptismaux ! J’ai grandi avec elle : messe, catéchisme, prière, bénédicité avant de manger, j’étais même l’organiste toute jeune de la paroisse de mon village, infirmière bénévole à Lourdes ado, « scout toujours », j’y croyais. Et puis, j’ai grandi, je me suis faite ma propre idée sur les choses de la vie, d’abord en rébellion inconsciente des valeurs familiales mais aussi parce que je trouvais que tout cela était un peu trop rétréci. Cette tolérance que chaque jour je me devais d’accomplir n’était pas celle qui pouvait me convenir. C’est compliqué la tolérance, parce qu’au nom de la tolérance, on peut faire passer le pire. Quand j’ai découvert, plus tard dans ma vie que cette tolérance couvrait des crimes, sur l’enfant que j’avais été, quand j’ai compris que la religion en fait blanchissait ces crimes là, je n’ai pas pu continuer, il m’a fallu faire autrement pour donner du sens à mon existence. Alors j’ai lu autre chose que la bible, seul livre permis chez nous, j’ai lu les philosophes, les romanciers, les poètes, beaucoup de poésie érotique… je me souviens encore de mon père coupant la télé quand deux corps se faisaient l’amour, à l’époque, je n’étais pas choquée, j’étais frustrée, mais pas choquée, on porte longtemps le fruit de son éducation… Je me suis intéressée à la psychologie, et j’ai avancé dans ma vie. J’ai mis du temps à devenir, et ça n’est pas Dieu qui m’a aidée, mais l’amour, l’amour humain. Je ne crois plus en Dieu, est-ce que je suis athée, je n’en sais rien. Je crois par contre en la part d’amour qu’on a tous en nous, la part de ce qui fait de nous ce que nous sommes, des individus qui ressentent, qui éprouvent, qui tentent de s’améliorer, qui ont besoin de sens. C’est la vie qui a du sens pour moi, la vie dans toute sa splendeur. Et même si elle est parfois obscurcie et blessante, elle est à nous. Et je crois que c'est à nous d’en faire le meilleur…
 
 
 

13/01/2015

Du besoin de se sentir vivant

Il faut un certain courage je pense ou une belle dose d’inconscience pour bousculer son existence quand on sent au fond de soi que les choses ne vont plus, qu’elles ne sont plus légères à faire, quand elles ne vous nourrissent plus, quand on se sent aliéné par elle. Il faut aussi sans doute un grand discernement, pour comprendre ce qui fait que les choses ne sont pas comme elles devraient être, c’est à dire bonnes pour nous. Au fond, on ne peut s'en prendre qu’à soi-même et pas au contexte, pas aux situations dans lesquelles on se met, pas aux autres qui nous entourent. Ce besoin d’exister, ce besoin d’être qu’on a tous chacun ancré en nous est vital et puissant, ce besoin d’être ce qu’on a à être, ce besoin de vivre et sentir en soi ce qu’on a à sentir, ce besoin de vibrer, d’aimer et de l’être, est-ce vraiment trop demander ? Alors, il y a l’amour, oui, l’amour, comme nous dit Anaïs Nin : « Le seul transformateur, le seul alchimiste qui change tout en or. Le seul antidote contre la mort, l’âge, la vie ordinaire, c’est l’amour. » Mais ne faut-il pas pour être capable d’amour, en donner et en recevoir, être à soi-même…

 

 

07/10/2014

Toujours s'émerveiller

On ne devrait jamais ressentir d’ennui, d’incapacité, on ne devrait pas ressentir de néant. Nous sommes vivants. Alors si on s’endort dans un conformisme tranquille il suffit d’ouvrir un livre, comme celui que conseille Anaïs Nin: L'amant de Lady Chatterley, et on se sent vibrer et on met loin de soi l’ennui et la monotonie. Les moulins de mon cœur peut changer une vie, L’origine du monde aussi, chacune des  toiles de Françis Bacon, chaque poème d’Eluard, «  Même sommeil, même réveil, nous partageons nos rêves et notre soleil », Les lettres à un jeune poète, Kafka, Chet Baker, Debussy, les films de Kurosawa, Les tontons flingueurs, Dalida, « Que n’ai-je un pinceau/ qui puisse peindre les fleurs du prunier / avec leur parfum ! », Barbara, chacune de ces petites choses mises bout à bout qui nous façonnent, nous ouvrent, nous polissent, permettent à notre sensibilité de s’épanouir. Un champ de fleurs, un coucher de soleil face à l’océan Atlantique, un pétale de rose, un parfum subtil, une attention, un mot doux, un geste fin, une délicatesse, un grain de beauté, une caresse. Toujours s’émerveiller. Toujours s'émerveiller...

 

17/05/2014

Rencontre

 

« Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont attachées à notre destinée et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer. »


- François Mauriac -

 

 

25/04/2014

Lieux, bâtisses, création

" Nous devons préserver les lieux de la création, les lieux du luxe de la pensée, les lieux de l'invention de ce qui n'existe pas encore, les lieux de l'interrogation d'hier, les lieux du questionnement. Ils sont notre belle propriété, nos maisons, à tous et à chacun. Les impressionnants bâtiments de la certitude définitive, nous n'en manquons pas, cessons d'en construire..."
 
- Jean-Luc Lagarce -
 
 
 

22/04/2014

Cheminement

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- Photo Neil Craver -

 

 

" Mais nous savons peu de choses tant que nous n'avons pas fait l'expérience de ce qu'il y a d'incontrôlable en nous."

- John Muir -

 

 

19/04/2014

10:39

 

Je ne serais pas ce que je suis si je n'avais pas été ce que j'étais.

 

 

 

27/03/2014

Amor fati

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- Photo John Adamski -

 

"Je veux apprendre toujours plus, à avoir dans la nécessité des choses le beau : je serai ainsi de ceux qui embellissent les choses. Amor fati : que ce soit dorénavant mon amour ! Je ne veux pas faire la guerre au laid. Je ne veux pas accuser, je ne veux même pas accuser les accusateurs. Que regarder ailleurs soit mon unique négation ! Et somme toute, en grand : je veux même, en toute circonstance, n'être plus qu'un homme qui dit oui."

- Friedrich Nietzsche -

 

 

16/03/2014

"Chrysalidienne"

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- Photo piquée chez Pat Caza -

 

 

Avec une paire d’amis, avant-hier à la terrasse d’un des plus vieux café de Paris, nous étions en pleine discussion existentielle.  « J’ai une très belle histoire toute simple à vous raconter, vraiment extraordinaire « commença à nous dire l’un d’eux joyeusement. « Vous savez que pour passer du stade de chenille à papillon, il vous l’étape « chrysalide », quel joli mot… Eh bien ! Figurez vous et c’est prouvé scientifiquement qu’à l’intérieur de ce cocon, deux systèmes luttent pour cette transformation, l’ancien système et le nouveau à venir et que, et c'est là que ça devient intéressant, plus l’ancien système lutte plus le nouveau se développe, plus le nouveau système se renforce… N’est-ce pas riche d’enseignements ? » Au moment  même où j’entendais cette histoire, j’ai ressenti une résonance intense avec mon état du moment, je me sentais "chrysalidienne", si je puis dire, et j’éprouvais en conscience cette lutte et ce développement du nouveau système en moi, cet état de larve qui se fabrique des ailes et la grande souffrance qu’occasionne ce changement, ainsi que cette immense difficulté d’avoir à me transformer pour me déployer davantage et prendre de la hauteur. Cette petite anecdote de la chenille et du papillon en devenir luttant l’un et l’autre pour produire du beau m’a fortement touchée, j’ai compris une fois encore, que c’était un processus naturel et que je n’avais qu’à faire confiance au processus sans avoir peur, il ne pourrait en sortir que du meilleur…

 

 

21/02/2014

Un an et deux jours de plus

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30/01/2014

Valérie and me

Je me suis rendue compte aujourd’hui que j’avais le même âge à trois jours près que Valérie Trierweiler, elle est du 16 Février, moi du 19. Nous approchons toutes les deux à grands pas de la cinquantaine. Je ne la connais pas, et n’ai jamais eu un avis particulier sur elle si ce n’est que je trouve que c’est une belle femme avec du caractère. Ce qui lui est arrivé m’a affectée et je me suis pas mal interrogée sur les conséquences d’une telle inélégance de la part de son ancien compagnon. Quelle violence ! Pas mal de femmes qui m’entourent, et dieu sait combien j’en croise tous les jours, se sont senties agressées, non par la fin de la relation mais par la manière dont le chef de l’état s’y est pris pour la mettre en œuvre. Quel triste exemple !

Je ne sais pas comment cette femme vit tout ça et quelle force morale il faut avoir pour encaisser cette sorte de répudiation aux yeux de tous, ce total manque de respect, mais ça fait mal qu’au pays de l’amour et de l’art de vivre, on assiste à de tels manquements et une telle absence d'affects. Et puis c'est inquiétant. Sans tomber dans le féminisme primaire, je me demande tout de même de quelle matière est faite notre Président et quel est ce genre d'homme qui nous gouverne ?

 

 

22/01/2014

Il faut beaucoup aimer les hommes...

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Avant-hier soir, j'étais au restaurant sur l'île Saint Louis en compagnie de mes deux amies, mes deux L. ... Délicieuse soirée. Nous étions heureuses de nous retrouver toutes les trois, heureuses de deviser, d'échanger et d'interactiver. A la fin du repas, en reprenant mon manteau, j'aperçois derrière moi un homme attablé devant un verre de vin blanc, un livre à la main. Le titre du livre m'interpelle et je lui dit, il me sourit et à son tour me lance: " La phrase de Duras en exergue est bien meilleure encore! " me tendant son bouquin afin que je la lise. Je me précipite alors vers mon sac pour prendre mes lunettes et je lis, et souris :"savoureux ! Je suis tout à fait d'accord..." Là, son sourire s'agrandit : " Je m'en doutais... "

 

 

29/09/2013

Plus haut

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Toujours envie d'ailleurs, d'autrement, de plus, de mieux, de différent. L'herbe plus verte. Pourtant. Ce qui est beau, c'est ce qu'on vit. Tout le reste n'est qu'illusion. Pur produit inconscient. Il est préférable de se consumer que de consommer. C'est source de lumière que de se s'épanouir. Musical. Vibratoire.


27/09/2013

Mise à jour

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15/09/2013

La tarte aux prunes

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- Allo ! J'ai des prunes à ne plus savoir quoi en faire, tu en veux ? 

- Oui, pourquoi pas. Mais tu sais, j'ai pas trop de temps en ce moment...

- Je peux te faire des confitures ?

- Oui, je veux bien. Je préfère...

- Bon. Je t'en fais une dizaine de pots et ton père passera te les déposer à ta boutique quand ça sera fait.

- D'accord. Merci Maman.

 

Papa est passé en coup de vent. Je ne l'ai pas vu. C'était mieux pour nous deux, peut-être. Sur les dix pots, j'en ai offert trois et avec les prunes en vrac, j'ai fait une tarte. Et, une photo de la tarte que j'ai envoyée à maman. Cette année j'avais même oublié son anniversaire. Faut dire qu'on ne s'est pas vues depuis si longtemps, peut-être dix ans maintenant ou quinze... Je me demande si elle saurait me reconnaître ! Des prunes en trop, ça crée des situations nouvelles. Le temps passe. Les gens meurent. Et la mort qui approche fait peur. Moi aussi, je vieillis. Moi aussi, je suis mère. J'espère qu'elle va être aussi bonne que belle cette tarte tombée du ciel !

 

08/09/2013

La part des anges

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- Photo Tania Thune-Larsen -


 

Une part de nous nous échappe. Elle produit parfois d'ailleurs, d'innombrables dégâts. Parce qu'on ne se rend pas compte, parce qu'on ne mesure pas l'ampleur de certains de nos gestes et la portée de certains de nos mots. Cette part qui nous échappe a aussi du bon et produit le charme qu'on dégage sans le savoir, et provoque cette aura qui ensorcelle et ravit l'autre dans la relation. Impossible de toujours tout maîtriser de nous. Le seul moyen d'approcher de cette part volatile et indicible est d'être attentif à l'effet produit sur autrui et alors faire ce qu'il faut, encore faut-il savoir quoi faire et comment puisqu'en face l'autre aussi a sa part qui lui échappe. Là se niche la magie de l'amour qui prend en compte nos échappements et en fait ce miel si délicat...

 

 

26/08/2013

Si j'étais un arbre...

Je serais un pin parasol. Et vous ?

 

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24/08/2013

Cheveux au vent

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- Sculpture Kathleen Girdler Engler -