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07/09/2010

7 Septembre 2010

 

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- Sandra Gordon par Martine Doyon -

 

 

Même de loin, je partage son angoisse, sa joie aussi sans doute et sa fierté! Aujourd'hui ça n'est pas un jour comme les autres, c'est la rentrée, la rentrée littéraire de la maison d'édition qui lui ouvre la voie, la voie qu'elle trace depuis toute petite ayant dès son plus jeune âge inventé et écrit des tas de petites histoires, des pièces de théâtre, des paroles de chanson et plus tard des nouvelles. Alors là, au milieu d'une flopée d'écrivains installés et reconnus, je ne les connais pas tous, il y a du beau monde, elle est dans la liste à sa place alphabétique et ça m'a fait chaud au coeur quand je l'ai trouvé là, avant Nancy Huston...

 

"... Les livres sont la source la plus vive d'émois, de compréhension des êtres, de consolation lorsqu'ils vous trompent, d'espérance lorsque vous les aimez, de rigueur lorsque vous devez oublier. "

- Jean Ethier-Blais, Dictionnaire de moi-même -

La maison Lémeac a le plaisir de vous inviter au cocktail de sa rentrée littéraire 2010, le mardi 7 septembre à 17 heures, Montréal

 

 

 

Evidemment, je ne peux pas y être de chair, pour des raisons économiques et logistiques essentiellement et je le déplore, je le déplore vraiment, car il y a des événements dans une vie qu'on se doit de vivre, je trouve, et celui-là en est un.

Sandra Gordon, en plus d'avoir bigrement du talent, une belle sensibilité, un humour décapant et une présence intense dans son écriture truculente à souhait vivante et émouvante, est devenue au fil du temps qui passe une véritable amie en plus d'être comme dirait Christian Mistral, chef de notre tribu, notre Sandy génie! Sa cour à Scrap vaut vraiment le détour, il s'en est passé là-bas au cours des mois passés, et je ne fais aucun souci quant à l'imaginaire qu'elle a dû déployé avec son style bien à elle dans ce premier roman.

 

 

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Alors, pour elle, pour mes amis la-bas qui y seront sans doute, et pour toute la tribu, j'aurais bien volontiers pris le premier avion pour partager ensemble ce moment historique. Bon, ce n'est, que partie remise, je suppose et l'espère, elle ne s'arrêtera pas en si bon chemin et elle me donnera, c'est certain, une nouvelle occasion de la prendre dans mes bras et de la congratuler. En attendant d'avoir en mains les fameux corpuscules, je vous invite à lire la quatrième de couverture et puis un court extrait là, histoire de vous mettre en bouche:

 

" Pneus usagés, véhicule d'occasion, antirouille et transmission, crémaillères et pompe à eau, débosselage-peinture, installation et balancement, Jacquot-to, le roi des pièces usagées, achat de voiture pour la feraille, alignement électronique, changement d'huile express, mise au point, entretien et réusinage. Sans rendez-vous. Pour mieux vous servir.

Lucie venait de trouver son salut au sortir de la route 117, dans un garage flanqué aux abords de la ville de Saint-Jovite. Une fumée dense s'échappait du capot depuis une dizaine de minutes. Elle éteignit le moteur et se dirigea vers son sauveteur qui, la chienne aux hanches, se frottait les mains enduites d'une substance verte et gélatineuse.

- Ce sera pas avant demain, pauvre fille. "

- Sandra Gordon -


Quatrième de couverture:

Lucie, malmenée par son ami Geoffroy, plaque tout, quitte la ville et roule jusqu'à ce que sa voiture tombe en panne. Elle échoue dans un petit village des Laurentides et y rencontre une faune locale avec ses habitudes qu'elle mettra un certain temps à apprivoiser. Grande lectrice de l'écrivain Korsakoff, elle le rencontrera par hasard alors que le romancier, alcoolique fini, fait le tour des bibliothèques municipales de la région pour y dérober les exemplaires de ses livres et les brûler en plein air, dans une sorte de fournaise expiatoire. Mais l'écrivain cache un secret que Lucie finira par découvrir tandis que son passé la rattrape. 

Les corpuscules de Krause est l'enfant naturel qui serait né des semences de Réjean Ducharme et Charles Bukowski pendant le tournage d'une comédie de situation. Lecteurs politiquement corrects, abstenez-vous. 

Sandra Gordon est née en 1979 et vit à Montréal. Elle tient sur Internet, depuis quelques années, un blogue intitulé La cour à scrapLes corpuscules de Krause est son premier roman. 

- Jean Barbe, éditeur © Leméac Éditeur

 

 

*

Moi, ça m'arrache s'tie, Sandy, je te l'dis tout de go, de ne pouvoir en être, surtout que je sais que là, sans rire tu vas avoir ton voyage, câlice, bon, t'inquiètes! C'est bien d'aller jusqu'au boutte du chemin, jusqu'au boutte de sa nuit, de ses espérances, de ses rêves, de ses réjouissances! Enjoy, my dear, enjoy mon amie, mon coeur est avec tisote, tout entier, tout à toi!  

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PS: Dans un dernier sursaut, disons, de folie douce, tsé bien que j'en ai en masse, j'ai zieuter les horaires, bon! (tousse,tousse) Si je prends l'avion au départ de Paris à 16h10, ça veut dire TGV de 13h de Lille, c'est bon malgré la grève aujourd'hui à la SNCF il est maintenu, j'peux être alors à Montréal  YUL à 17h30, là je saute dans un taxi direct le p'tit Moulinsart, je te vois rayonnante au milieu de tes pairs, superbe! Je suis toute en foufelle de croiser enfin quelques amis québécois, je verse une larme, et bois à ta santé, cheers! J'en profite pour remercier Johnny B; de son invitation, d'embrasser Black Angel et sa douce soie Emcée, peut-être de jaser avec Kevin et poser mes foufounes un instant avec vous tous, magique!! et puis une fois de plus je te fais un bec et je me sauve telle un elfe, 22h45 YUL de nouveau, arrivée demain CDG 11h30 heure locale, juste à temps pour mon rendez-vous chez Vivienne Westwood à 12h15, ça peut encore le faire! Bon Dieu qu'est ce que j'vais me mettre, j'peux quand même pas arriver attifée comme la chienne à Jacques!! Hé,hé,hé...