22/10/2008
passage à vide
Pourquoi faut-il toujours que cela arrive , toujours et encore cette sensation d'inutile ce non-être , non-sens , ce doute imprégnant et ce cafard enveloppant ?
Pourquoi faut-il toujours et encore se battre , éprouver , souffrir ? qu'est-ce qui m'empêche donc d'être heureuse et insouciante , pourquoi toutes ces questions existencielles , ces cris sans son , ces images désespérées , ces pleurs inachevés ?
Pourquoi tout est si compliqué , alors que j'aspire à la simplicité , la sérénité , l'apaisement ? Je me sens en lambeaux ...
Parfois , je voudrais me déconnecter de moi-même ...
09:32 | Lien permanent | Commentaires (71)
Commentaires
Quand Richard Galliano rencontre Mirabassi, cela donne "Spleen"... Je reviendrai Helena, si le coeur t'en dit.
Amicizia da Capicorsu,
Angèle/Terres de femmes
Écrit par : Angèle | 22/10/2008
@ Angéle : Merci , c'est trés beau et approprié à mon état d'âme ... " Spleen"...
oui, reviens quand tu veux , le soleil de Corse réchauffe ...
amitiés
Helene
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
pourquoi ?
C'est dans l'air du temps, la sinistrose est contagieuse..l'accumulation de petits tracas qui fait qu'on se sent noyé dans une goutte d'eau..
respire un peu pour voir ?
;-)
bises
Écrit par : gabin | 22/10/2008
@ gabin : Ok ! j'essaie et je te dis ...
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
"Haut, Bas, attention fragile"... C'est comme sur un carton d'emballage, finalement !
"Portes" toi bien, demain, après-demain, forcément, tu seras d'aplomb, à nouveau...
Écrit par : la ch'tite | 22/10/2008
Pourquoi ? ça voudrait dire qu'il y a des raisons.
Et s'il n'y avait pas de raisons ?
Occupons-nous du Comment ? faire autrement.
Pour atteindre quelque chose, il faut se décharger d'une autre. Laquelle ?
http://claudiogene.canalblog.com/archives/2007/09/17/index.html
Écrit par : Claudio | 22/10/2008
Déjà, rien que la photo.... Je sais pas où t'as trouvé çà, mias c'est magnifique... et tes mots, qui tombent du ciel comme un crachin londonnien... spleen, questions, cafard... tu dis çà avec toute ton émotion.... Rassure toi, t'es pas seule ; j'en ai plein des questions comme toi.... J'ai pas de réponses... mais çà fait du bien d'écrire, de lire, de partager....
A tr bientot
bizzous
Écrit par : Ibid Norio | 22/10/2008
Tu éprouves tout cela parce que tu es en vie et que tu en ressens toutes les dimensions, c'est une des richesses de l'être dont tu ne sembles pas dépourvue. Réjouis-toi Helen !
Je t'embrasse :)
Écrit par : martin | 22/10/2008
On ressent tous cela à certains moments, et cela vient bien souvent mystérieusement, sans raison, sans explication possible. Le spleen baudelairien, la nausée sartrienne... Jadis, ce sentiment s'appelait aussi bile noire, mélancolie, acédie... Aujourd'hui dépression. Mais n'exagérons rien, il est des dépressions, des vrais, des longues, des dures, des solides... Et puis il est des dépressions qui n'en sont pas vraiment, et il vaut mieux alors parler de déprimes.
Comment cela est-il possible ? A croire que l'homme serait, tout comme les particules élémentaires, tout à la fois onde et corpuscule. Corpuscule en tant que corps physique. Et onde dans son âme, une onde qui ondule de haut en bas, du bien-être vers le mal-être selon un processus mystérieux et encore incompréhensible.
Baudelaire sans doute, s'il eut pu connaître en son temps la physique quantique, n'aurait pas renié cette image, et en aurait parsemé allègrement ses poésies.
Écrit par : Antoine Forces | 22/10/2008
Et magnifique image, qui pourrait représenter toute la complexité de l'être humain.
Écrit par : Antoine Forces | 22/10/2008
"Pourquoi tout est si compliqué , alors que j'aspire à la simplicité"
rien de plus mystérieux qu'une âme simple... disait La Bruyere
l'évidence de la simplicité n'en est pas une
c'est un combat de tous les jours, une façon de regarder la vie, sa vie
prendre assez de recul pour convenir à la fois de la futilité absolue et l'importance cruciale que représente chaque vie
apprendre le détatchement.
devenir un peu stoïque helena
rien n'est plus difficile mais rien n'est moins urgent en ce bas-monde
françois
Écrit par : hoplite | 22/10/2008
pour Helen et la beauté de son blog:
" Vous ne saurez jamais que votre âme voyage
Comme au fond de mon coeur un doux coeur adopté:
Et que rien, ni le temps, d'autres amours, ni l'age
N'empêcheront jamais que vous avez été
Que la beauté du monde a pris votre visage,
Vif de votre douceur, luit de votre clarté
Et que ce lac pensif au fond du paysage
Me rendit seulement votre sérénité...'
-MARGUERITE YOURCENAR-
Écrit par : alex | 22/10/2008
Ne signe plus "Hélénablue" pendant quelques jours. Essaie autre chose, je ne sais pas, moi "Hélénared" (sourire) par exemple.
Et puis va te laver les cheveux, laisse couler l'eau longuement sur ta tête. Ensuite frotte-toi la nuque avec de l'eau de toilette (nan, pas l'eau du bain !).
Respire les effluves et attends que la magie opère.
Je t'envoie la fée Clochette pour t'aider...
Bise
Écrit par : Mû | 22/10/2008
Va voir Lee Miller
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2008/10/22/lee-miller/
Clémentine
Écrit par : Clémentine | 22/10/2008
une foi n'est pas costume...je suis une fée clochette,et pourtemps , parfois je cloche-merde tant ...faut il me mettre en boîte ? pas en boîte de nuit ..c'est trop noir...boîte à sucre c'est plus doux..ou boîte de couleur... bel et bien,belle et bonne emboiter le pas que chaque jour me donne .Peu m'importe les épreuves , je suis comme toi " mongole fière " !! et pieuvre vivante...sur tous les pôles...
je t'embrasse en couleur avec toute la douceur de l'aile de papillon sur nos épaules.
Écrit par : odeàjalt | 22/10/2008
Parfois, lorsqu'on trébuche, on ne tombe pas par terre, on tombe à l'intérieur de soi ! Et si on a pas pensé à y installer de la lumière, ça donne cet effet là...
Les adultes balances des phrases assassines aux enfants (parfois sans penser à mal), et quand on grandi, ces phrases que l'on croyait rangées au grenier, nous remplissent les oreilles et nous font croire qu'on ne vaut rien.
Il y a, de nos jours, pleins de belles méthodes ludiques et gaies pour se sortir de cette spirale là.
Ce n'est pas toi qui est comme ça, ce sont tes lointains souvenirs qui cherchent à t'en persuader.
Lorsqu'on lit ce que tu écris on ne peux que se dire que tu es quelqu'un de bien et c'est une chance de te rencontrer.
:-)
Écrit par : Balmolok | 22/10/2008
Oups !
Les adultes balancent ... bien sur !!!
Écrit par : Balmolok | 22/10/2008
Hélène je t'offre une crêpe et un sourire, mes tout petits mots et à nouveau un sourire.
Tout est dans tes mains.
Je t'embrasse.
Amitiés
Au sucre ou la confiture de mûres la crêpe ?
Écrit par : Lidia | 22/10/2008
@ la Ch'tite : tu me connais bien n'est-ce pas ! il y a toujours un peu de réserve sur laquelle je peux compter alors oui , dans quelques jours sans doute ça ira mieux ... pour l'instant c'est le vague à l'âme et surtout le découragement qui a encore le dessus !!
merci de ta visite , je te fais une ch'tite bise ... à bientôt ! Helena
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Claudio : oui je sais que tu as raison , et qu'il est plus èfficace de se préoccuper du "comment " ! je te remercie d'ailleurs pour ton lien chez toi qui donne pas mal de piste ; le mouvement permanent , le changement possible ...
J'ai beaucoup aimé ta note sur la pyramide de Maslow , aprés l'accomplissement personnel , le dépasssement de soi ...
tout cela est trés juste ...
mais il est vrai que dans l'immédiat , c'est l'émotionnel qui me submerge ; juste je le vis et puis ...
à trés bientôt , je vais visiter ton blog plus souvent ...
merci de ton passage .
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Ibid Norio : merci une fois de plus pour ton commentaire , oui cette photo , elle est vraiment belle .... je ne sais même plus où j'ai péché ça , j'aime les belles images , qu'en j'en rencontre une ,je la garde précieusement ...
oui , je me rends compte que cela fait du bien de l'écrire et de le partager ... surtout que je suis plutôt du genre pudique , je ne m'épanche pas facilement ...
à trés bientôt
kisses
helena
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ martin : ton commentaire me touche beaucoup , oui sans doute je suis en vie et j'en éprouve toutes les facettes et facéties ...
je t'embrasse aussi
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Antoine Forces : Baudelaire tombe bien dans ma sombre journée déprimée .
j'ai repensé à un poéme que j'adorais jeune , à l'époque je ne pouvais prévoir à quel point il était une réalité pour moi :
SPLEEN ( dans les fleurs du mal ) , tu le connais sûrement ,
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans ,
De vers , de billets doux , de procés , de romances ,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
- Je suis un cimetiére abhorré de la lune
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharne toujours sur mes morts les plus chers ........
oui cette image peut représenter à elle seule toute la complexité humaine !
merci de ton passage ici
et à bientôt
helena
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ hoplite : je ne peux que te donner raison , cher françois sur la nécéssité du détachement et le lacher prise ... oui c'est difficile , pourtant "j'y travaille " car j'en ressens l'urgence et la nécéssité ... mais parfois , rien à faire je suis rattrapée !!
merci de ton comm.
à trés bientôt , je vais aller faire un tour chez toi , peut-être que tu parles encore d'Henry Miller , alors ça ne peut faire que du bien !!
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Alex : toujours les mots qu'il faut , et la douceur requise pour les amener ... ce passage de marguerite Yourcenar ,est d'une telle beauté , je ne suis pas sûre de mériter cela , mais néanmoins , je suis extrémement touchée , mon coeur tréssaille ... merci cher et tendre Alex ...
à trés bientôt
je t'embrasse
Helena
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Mû : riche idée helenared , un bon coup de rouge , de colére et de rage me ferait peut-être le plus grand bien !!
le parfum , mais oui voilà une idée qui me séduit , j'adore ça ...
merci pour la fée ....
grosses bises
à+
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Clémentine : génial l'idée de Lee Miller , j'aime beaucoup ...
merci de ton aide ... je vois que tu en sais long sur moi Clé ...
je t'embrasse
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ odeàjalt : merci pour la couleur , le baiser , la légéreté , le surréalisme , le jeu ...toutes ces choses qui me sont chéres .... à bientôt ....
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Balmolok : oui , c'est la petite " helene " à l'intérieur qui souffre et qui ne se sent pas à la hauteur ... oui , ce sont ses parents qui n'ont pas fait le travail pour qu'elle prenne confiance en elle ; eux aussi qui ont détruit son image d'elle -même .... et tout ça est à reconstruire maintenant , avec les aléas et les difficultés ... d'où parfois le découragement et la difficulté à faire face ... des petites rechutes !!
merci de tes mots , ils mes font du bien
à trés bientôt
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
@ Lidia : chére ... merci .... au sucre , oh oui , au sucre !!
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
Peut-être faut-il connaître le froid pour sentir le chaud... ?
La monotonie des sensations n'est pas à souhaiter. Enfin, moi j'dis ça... ;-)
Écrit par : M. | 22/10/2008
@ M ; : oui c'est trés juste ... vivement le réchauffement !!
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
holà ! j'aurais pu écrire la même chose... C'est dingue ! et en même temps, ça rassure de pas être le seul à ressentir les mêmes choses.
courage!
:)
Écrit par : Kris | 22/10/2008
@ Kris : oui c'est vrai , ça rassure ... c'est étonnant !
merci ...
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
Le cafard n’est toujours qu’un mauvais passage à vide, souvent utile pour nous pousser à nous remettre en question., à aller vers le vrai. Il nous faut déchirer notre mauvaise photographie du moment, et en remettre une nouvelle plus radieuse, plus sereine, dans le cadre de notre existence… Yalla !( en avant !) disait sœur Emmanuelle. Nous n’avons pas tous son tempérament, mais on peut toujours y faire référence, nous reconnecter à la source de vie, dans nos moments difficiles, cela ne coûte rien et ne peut que nous redonner la pêche pour avancer…Et les amis sincères ne manquent pas…
Écrit par : Gaudeamus | 22/10/2008
@ Gaudeamus : oui , comme les pelures de l'oignon, les retirer une à une ... jeter les vieux habits , et avancer vers soi-même ; oui sans doute un passage à vide "obligé " ... Yalla !
merci de ton attention et à bientôt ...
amitiés
helena
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
Le fait de se sentir creux et vide: des peurs qui nous remettent en cause!
Pourquoi vivre?
Oui pourquoi? Travaillant ds le domaine de la santé et voyant les gens souffrir, j'essaie de faire preuve d'humilité.
Mais cela n'aide pas tjs à aller mieux mais cela permet de se remettre en question.
Voir des enfants se battre contre la maladie et croire en des lendemains, je t'assure que cela donne de l'espoir et à croire en la vie.
Comme disait Jerry Cantrell, le guitariste d'Alice In chains suite au décès du chanteur Layne Staley: "la vie continue. Envers et contre tout."
Écrit par : eelsoliver | 22/10/2008
@ eelsoliver : j'ai un grand et profond respect pour les gens comme toi qui travaillent dans la santé , car affronter tous les jours la souffrance physique et morale des humains n'est pas une mince affaire , cela rend humble , et sans doute cela permet de prendre un certain recul par rapport à sa propre vie ...
et quand cela touche des enfants , ce qui parait forcément bigrement injuste , et que eux ils y croient , alors oui , tu as raison il n'y a pas lieu de se plaindre ...
merci de ce que tu dis là , la vie continue , il faut que ce soit ainsi ...envers et contre tout ...
touchée de t'avoir rencontrer Olivier ..; " un nouveau défi " sans doute !
à bientôt
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
C'est peut-être dû à la venue de l'automne, à la chute des feuille, la chute des bourses, la chute de nos valeurs, la chute d'un cheveu, que sais-je encore…
Solution pour sortir en vitesse
de ton actuel marasme : le matin, au réveil, braque ton regard sur le merdier et entonne : Allons zenfants… … …
C'est formidable, entraînant, vivifiant, la Marseillaise. Non, Je déconne pas. Si tu en veux une preuve, demande aux soldats de l'an II.
Aux armes, citoyens, formez … … …
Écrit par : Michel Cornillon | 22/10/2008
@ Michel Cornillon : oui , il doit y a voir de ça .... la chute .... la chute de quelquechose , la désillusion ... M'enfin !!
avec ta ferveur , et ta recette miracle et patriotique , hum , tout devrais , "devrais " rentrer dans l'ordre ... hum !!
parfois guerriére , parfois ...........
demain j'éssaie ! on verra bien le résultat !!
alors à demain ?
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
On ne peut changer le monde. Il est comme il est.
Le reste nous appartient. ;)
Écrit par : Inukshuk | 22/10/2008
@ Inukshuk : la voix de la sagesse ... merci Inuk de ta présence ici ... :+)
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
Tendres pensées Helena , ,les commentaires sont de trés grand réconfort , logique... t'es une perle !
Bonne soirée , je t'embrasse fort.
Écrit par : soulef | 22/10/2008
@ soulef : tes tendres pensées me vont droit au coeur , moi aussi je t'embrasse fort ; bonne soirée à toi .
Écrit par : helenablue | 22/10/2008
Un nouveau petit passage par ici dans mon grand voyage à travers la blogosphère. Un petit détour pour te remercier de ce magnifique texte de Baudelaire, et puis aussi pour laisser une trace un peu plus positive. Un texte de Maurice Magre m'est revenu en tête, l'un de mes préférés parmi tous les textes de ce grand écrivain. Je ne le citerais pas entier, il y a plusieurs pages, alors, juste quelques phrases. Extraits de "La Montagne de la Sérénité", dans l'ouvrage "La Beauté invisible".
"Peut-être éveillé, peut-être endormi, je suivis un chemin qui venait de se présenter à ma vue. Il descendait avec une extrême rapidité entre des arbres mélancoliques. En levant la tête, je m'aperçus qu'il n'y avait pas de ciel au-dessus de moi et que ce chemin était souterrain"
C'est le premier paragraphe. Magre écrit plus loin :
"Le paysage était de plus en plus désolé. Les végétations étaient rares et singulières et comme frappées de pétrification. Je distinguais des silhouettes de femmes. Elles me faisaient des signes de loin. Des signes qui avaient l'air de dire : l'occasion a été manquée ! A quoi bon ! Ce qui a été ne sera plus !"
Puis, quelques lignes après :
"Je fus tenté de m'asseoir et d'attendre, immobile, jusqu'à l'instant de ma mort. Mais non. Auprès de ce lac de désespoir, il n'y a ni paix, ni repos et l'on ne peut pas dire : enfin ! Il faut se relever et aller plus loin, marcher autour des eaux inexorables sur la plage des coquillages morts où les pas ne font pas de bruit, dans une lumière venue d'en bas dont la seule perception est une douleur"
Magre décrit son cheminement, ses hésitations, à travers toute cette noirceur. Et brusquement tout s'éclaire :
"Soudain, il (le chemin) tourna et un vent extraordinairement frais et aromatisé souffla jusqu'à moi ?"
Le texte se termine ainsi :
"J'occupais juste le point du monde qu'il fallait. Je me sentais tranquille, joyeux, avec une certaine perfection venant de l'expérience de mon voyage. Je savais désormais que le lac du désespoir n'est pas éloigné de la montagne de la sérénité"
En espérant que ce texte t'auras apporté quelque réconfort. J'aurais aimé le reproduire entier, mais il est trop long. Magre, qui a beaucoup erré dans sa vie - une errance qui fut surtout intérieure -, dans ce texte, a tout compris : les lieux opposés de notre âme ne sont distants les uns des autres que de quelques pas seulement.
Écrit par : Antoine Forces | 22/10/2008
Ton passage est-il plein ce matin ?
Bise parfumée d'essence de mandarine,
Écrit par : Mû | 23/10/2008
@ Antoine Forces : trés beau ce texte de Magre et oui réconfortant ... cela rejoint ce que je pense aussi , ne pas se laisser abattre , ce n'est pas trés loin ...!
merci encore , à bientôt ...
@ Mû : merci pour le fruit , le baiser et la pensée ...
Spinoza , je crois a dit "la nature a horreur du vide " ... c'est vrai ...
je t'embrasse , dans le parfum qui m'accompagne , il y a un peu de muguet ,
est -ce que cela arrive jusqu'à toi ??
Écrit par : helenablue | 23/10/2008
j'ai tout pigé....tu fais style que ca va pas fort juste parce que tu sais pas quoi écrire et que du coup avec 47 commentaires à lire ton anque d'inspiration passe inaperçu...quoi? j'ai dit une connerie?...bah surement pas la dernière de toute facon...bon voila je vous remercie tous d'avoir remonté le moral de la magnifique comme ça moi j'arrive sur mon superbe cheval blanc (ou noire voire peut être même un piano qui vole) et je l'enleve au nez et à la barbe du monde entier et on s'envole jusqu'à plus soif...(quoi ca veut rien dire? bien sur que si ca veut dire quelque chose s'envoler jusquà plus soif...je sais je l'ai lu sur un blog, c'est bien la preuve que ca se dit non?). bon tout ca pour dire que j'ai pas de mots à moi ni aux autres pour te réconforter et puis de toute facon les mots pour les maux...quand la mélancolie vous gagne, un seul remède...courir nu dans les champs de colza...surtout si vous êtes allergique...les crises d'eternuement évitent de penser au reste...
bizz ma belle.
je t'attends où tu sais un verre de champomy à la main et un sandwich rillettes cornichon dans l'autre. putain!!!!ca c'est du romantisme....
Écrit par : démonio comprend il tout comme il faut? | 23/10/2008
Hello
je viens aux nouvelles..tout va mieux ?
Écrit par : gabin | 23/10/2008
c'est qd mm incroyable... tu fait une note et tu te ramènes 50 comm... c'est vrai que je l'adore, ton post... et il ne laisse pas indifférent... donc le passage a vide, tu vois, c'est pas que pour toi...
A+ (et t'as mon mail si tu veux, si t'as le blues... n'oublie pas....)
bizzous
Écrit par : Ibid Norio | 23/10/2008
Exploité utilement , mes passages à vide je les appelle mes passages à niveau.
Deale Esq.
P.S. Rapporte-moi une carte postale de Londres, please. Kinds regards.
Écrit par : Deale Esq. | 23/10/2008
éviter les cinquante commentaires et te renvoyer au billet sur être soi, où tu soulèves la distance nécessaire et un cœur, j'ose même l'anglais : a core, inaccessible
déconnecte, reconnecte, mais préserve le disque-dur, héléna, le reste n'est que ramifications
lo.
Écrit par : lo | 23/10/2008
@ Demonio , chevalier servant de ces dames : hum , je chevaucherais bien les grands espaces de la toundra sibérienne sur ton fier cheval blanc ; voilà sans doute qui devrait être du meilleur effet pour le moral .
les messages de réconfort ne manquent pas et c'est si bon d'être entendue et de se sentir entourée... ne crois pas que c'est une panne d'inspiration mais plutôt un arrét sur image !!
Pour ta proposition romanticorillettochampomisée , je préférerais une version , disons plus sophostiquée du genre : terrine de lapin aux pruneaux , Camensac 2004 et bougies blanches de préférence ; musique de Keith Jarret ou quelquechose de nouveau , si tu as ça dans tes tablettes...
Je pourrais pour l'occasion ressortir ma robe couleur de lune , "blue moon " ...
je t'embrasse beau prince ... à trés bientôt j'espére ...
Helenablue
Écrit par : helenablue | 23/10/2008
@ Ibid norio : Ok merci , non je n'oublie pas ... bises
@ Deale ESQ : oui , il y a un peu de ça ... promis si tu me fais parvenir ton adresse je t'envoie une carte postale ...
kisses
Écrit par : helenablue | 23/10/2008
@ gabin : j'ai fait comme tu m'as dit , tu sais "respire " ...
mieux , disons oui , je remonte , mais la vache , c'est dur ....!
merci en tout cas de prendre de mes nouvelles , je suis touchée ...
à bientôt
helene
Écrit par : helenablue | 23/10/2008
@ Lo : oui , préserver le disque -dur ... c'est vraiment ce qui m'importe , merci à toi
Écrit par : helenablue | 23/10/2008
C'est fait.
D.
Écrit par : Deale Esq. | 23/10/2008
@ Deale : OK ! à trés bientôt .. peut-être une petite surprise avant ...
bises
helene
Écrit par : helenablue | 23/10/2008
ET Moi aussi, je suis ravi de t'avoir rencontré.
J'aime bcp venir sur ton blog et te lire.
Attention , je ne te reproche pas d'être triste.
Et je ne te le reprocherai jamais. Mais si tu veux en parler, je t'invite à parler et à en discuter.
N'hésite pas à m'envoyer un mail si tu le souhaites.
Écrit par : eelsoliver | 23/10/2008
@ eelsoliver : merci à toi...
je n'ai pas resssenti un reproche quelconque mais juste un e sorte de bon-sens face à l'adversité , avoir la foi , y croire c'est encore lemeilleur moyen d'avancer ...
amitiés
helena
Écrit par : helenablue | 23/10/2008
Bon, ma biche, il est plein ton vide, là : 60 commentaires !
Calin au sental pour ta nuit.
Écrit par : Mû | 23/10/2008
Et encore un avec plein de bisous ...
Écrit par : soulef | 23/10/2008
@ Mû et Soulef : merci les filles pour toutes ces douceurs ...
bonne nuit à vous ...
Écrit par : helenablue | 24/10/2008
ENcore une raison de plus de reprendre du poil de la bête (enfin si je peux m'exprimer ainsi): regarde tous les commentaires postés!
Il y a bien des gens qui pensent à toi!
Écrit par : eelsoliver | 24/10/2008
@ eelsoliver : oui , il y a des gens qui pensent à moi et qui l'expriment ... je suis trés touchée ... comme tu dis une raison de plus pour réagir ...
à+
Écrit par : helenablue | 24/10/2008
Content que tu repartes du bon pied!
Parfois, quand je suis triste, je me regarde un bon vieux film des charlots: c'est tellement de mauvais goût que cela me fait penser à autre chose!
Marrant de voir comme on passe du carfard aux charlots!
Écrit par : eelsoliver | 24/10/2008
Je ne peux pas prendre le temps de lire cette soixantaine de commentaires, aussi, je m'excuse d'avance si mes mots recoupent ceux d'autrui.
Je crois que ce passage à vide est une des formes les plus aiguës de la sensibilité. Nietzsche a condensé dans la crainte du néant les deux plus grandes peurs de l'homme : la mort et l'ennui.
Unus quisque sibi Deum fingit (chacun se fabrique un Dieu) pour répondre à cette crainte du néant. Pour être heureux, il faut transformer cette absence de sens (qui a donné la littérature de l'absurde) en une révolte qui passe par rien d'autre que l'amour. L'amour sous toutes ses coutures, l'amour en archipel, démantelé, dévoré, absorbé. C'est de cette essence même de l'amour que nous devons nous inspirer pour créer notre bonheur.
Alors bien sûr, on parle avec des mots, on souffre avec tout notre être, avec une expression interne, parfois difficilement extériorisable. Je ne saurais que trop vous dire de faire de chaque instant de votre vie un moment à saisir.
Courage!
Léopold
Écrit par : Léopold | 25/10/2008
@ eelsoliver : oui c'est toujours trés riche les associations ... conversations à tiroirs ... on part du cafard et on arrive aux charlots ...
merci en tout cas de ta sollicitude , c'est le mot je crois ; de ton amitié ; à bientôt .
helena
Écrit par : helenablue | 26/10/2008
@ Léopold : je suis trés touchée de la densité et de la profondeur de ce texte , léopold , je vous en remercie ... oui bien entendu , faaire de chaque instant de la vie un moment à saisir ; être en souffrance , c'est aussi être vivant ...
cette énergie qui se dégage des mots amour en archipel , démantelé , dévoré , absorbé , j'y ajouterais bien consummé ...
merci à vous .
courage , oui et ténacité ...
à bientôt
Écrit par : helenablue | 26/10/2008
j'ai beaucoup ressenti ce genre de choses… j'étais souvent incredule, désarmé face à ce qui m'arrivait et un jour j'ai constaté que ces moments tres penibles m'arrivaient de façon quasi systematique à des montees de pleines lunes… maintenant… lorsque je me sent mal… je regarde le calendrier, et j'attends que cela se passe…
Écrit par : yoyostereo™ | 31/10/2008
@ yoyostereo : hum ... merci du conseil , je vais être plus vigilante au calendrier ... sans doute la lune doit aussi avoir une influence sur mes états d'âme ...
et bienvenue ici ...
à bientôt
Écrit par : helenablue | 31/10/2008
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