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26/11/2008

maman

 

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                         - sculpture de Louise Bourgeois - Tate Modern

 

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Maman, une araignée géante en bronze et acier (9 mètres de haut) installée au Jardin des Tuileries et maintenant à demeure à la Tate Modern.

 “Je m’appelle Louise Joséphine Bourgeois. Je suis née le 24 décembre 1911 à Paris. Tout mon travail des cinquante dernières années, tous les sujets, trouvent leur source dans mon enfance […]. Mon enfance n’a jamais perdu sa magie, elle n’a jamais perdu son mystère, ni sa dimension dramatique […]. La sculpture est le corps, mon corps est la sculpture […]. Il faut abandonner le passé tous les jours ou bien l’accepter. Et si on n’y arrive pas, on devient sculpteur.” 

 

 

 

 

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La vie est parfois si étrange ... Quand à Londres je suis tombée ,oui au sens propre au au figuré , sur la sculpture " araignée ", j'ai tout de suite pensé à ma mére, je l'ai toujours vu comme cela ... une immense arachnéenne, puis je me suis approchée du petit panneau qui semblait minuscule fasse à ce monstre de bronze , et je lis "Maman" de Louise Bourgeois !!

Maman avait cette capacité étonnante de m'engluer dans sa toile pour ainsi mieux se nourrir de moi, elle avait ce don de manipuler si inconsciemment qu'elle pouvait faire de moi ce qu'elle voulait , j'étais "sa chose", je crois que c'est la toute première phrase que j'ai dite en arrivant chez le psychiatre il y a plus de dix ans ...  Notre relation dés que j'ai atteint l'âge adulte était compliquée et perverse, angoissante pour moi, aussi ... Parfois, je sens encore son glaire baveux et gluant de mots enchanteurs pour me faire oublier une réalité top évidemment insupportable, jamais je n'ai rencontré depuis quelqu'un d'autre qui parle autant d'amour qu'elle, l'Amour avec un grand A!

J'ai mis plus de trente années à sortir de ma mère ... elle m'avait complètement phagocyté, et le jour où j'ai enfin pu prendre ma liberté elle s'est mise tout doucement à sombrer dans une sorte de folie, plus visible et plus palpable ... j'étais le prolongement d'elle-même, elle avait perdu ses illusions, sa création de chair qui pouvait les nourrir et aussi son meilleur soldat qui s'était dévouée corps et âme pour survivre à ses volontés et ses désirs les plus inavouables ... Elle est toujours pourtant ma maman, elle c'est toute la difficulté de l'équation mais je ne désespère pas de trouver la solution la plus adaptée ... J'ai appris à la connaître mieux et à me protéger aussi ...

 

 

 

images-2.jpegEt quand, elle cherche encore parfois à me reprendre, affamée, et qu'elle arrive à me déstabiliser avec son chant des sirènes, séduction manipulatoire, son arme fétiche,  c'est toujours de courte durée ... 

Mon corps , lui se souvient ...

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

L'écoulement du temps s'est glissé entre le paravent et maman. C'est donc lui qui se trouvait derrière, pas seulement toi, toi et lui.
Pour le dîner, partie remise? J'espère que tu me pardonnes. Je ne t'apprends pas que je ne pouvais physiquement me trouver, simultanément, de part et d'autre de ce paravent.
Que proposes-tu?

h.s.

Écrit par : h.s. | 26/11/2008

Je n'ai pas dit précédemment combien est impressionnante cette arraignée. De Louise Bourgeois je ne connaissais que fort peu de choses en réalité, ce que j'avais lu il y a une dizaine d'années de sa biographie dans un article de Beaux Arts magazine avec quelques photos d'elle dans son grenier, je crois. Une amie, que jamais je ne m'autoriserais à nommer ici sans son accord, fait souvent référence à elle, une amie que j'écoute du mieux que je peux. Je me rends dès que j'ai un moment sur les références que tu donnes.
A plus, Hélèna,

h.s.

Écrit par : h.s. | 26/11/2008

Difficile de réagir sur ton billet du jour . Beaucoup des oeuvres d'artistes sont des traversées . L'oeuvre est commencée par l'artiste, regardez par celui que l'on désigne comme le spectateur qui le renvoit à son créateur en espèrant qu'il aura le mot de la fin par son achevement. Ca demande beaucoup de temps, de patience et de volonté. Autant de qualité qu'on relève dans tes dires et qui nous rassure. Parfois tourner la page ne suffit pas, il faut l'arracher et en commencer une nouvelle qui permettra qu'on soit soi même.
je comprend mieux pourquoi quand je passe le balai chez moi j'ai horreur de tuer ces petites bêtes et que je me contente de les mettre dehors.
La tienne est vraiement une TRES grosse mama qui voyage beaucoup, le Canada, Londres... Heureusement que ma hauteur sous plafond ne permet pas pareil accueil.

avec toi, amitié

Écrit par : alex | 26/11/2008

Plus qu'à ma mère, c'est à moi que cette araignée me renvoie, tant j'ai peur de devenir comme elle. J'ai toujours l'impression de marcher sur un fil ...

Écrit par : Maca'dame | 26/11/2008

L'amour avec un grand A comme Araignée. Comme Acharnement.
On sent dans ce billet la férocité feinte de la toile qui se tisse, de la bête qui ne tient qu'à un fil, de la proie happée qui déploie une énergie vitale pour s'extraire et qui y parvient. Mais on sent aussi la fragilité du fil qui demeure, même invisible, et qui empêche, sans doute, de crier victoire, car c'en est une.
Alors j'imagine le bond du coeur à la vue de la sculpture monumentale, ici plus vraie que mature, plus terrifiante que les rêves enfouis. A comme Art, aussi. Cet art qui éveille et qui parfois secoue. Cet art qui cicatrice et parfois mémoire.

Écrit par : Didier | 26/11/2008

Je reviens, je m'attarde à lire attentivement les commentaires d'alex, maca'dame et Didier. Intéressant de voir comme l'art mêlé à une ou plusieurs personnes est productif.
La photo de cette sculpture à la Tate Modern est saisissante tant l'épanouissement qu'elle peut féconder est violent et réel. Fait-elle partie des collections permanentes?
Je vous laisse pour me rendre sur tes références de L. Bourgeois.
h.s.

Écrit par : h.s. | 26/11/2008

Une mère qui se nourrit de ses enfants et qui ose de parler d'amour avec un grand A... Ça, c'est tordu par pour rire. Voilà un bel exemple où tout en surface est lisse pour les yeux de l'extérieur, alors qu'en fait c'est complètement malsain.

Côté symbolique, je t'envie de faire ce genre d'association. Pour moi, faire le lien entre l'araignée et la mère, c'est pas évident. Mais je peux faire d'autres associations moins nobles par contre...

Vit-elle encore? (C'est ce que j'ai cru comprendre, en tout cas.)

Écrit par : Inukshuk | 26/11/2008

c'est un choc presque à chaquefois de te lire Helena ... tu écris sur l'essentiel, le noyau de la forme comme diraisun sculpteur qui cheche la vérité ,
bigre ! j'en prends pour la journée et pour ma vie d'avant et pour mavie de mère et tellement d'écho dans ce billet les images et les noms et les dates, mais sans douleurs corporels
Surtout ne pas reproduire l'emprise... je sais

Écrit par : laurkal | 26/11/2008

Ta maman araignée, baveuse et manipulatrice…
Ma maman blockhaus, sèche, froide, fermée — mon Obersturmbanmutter…
Je l'ai accompagnée au crématorium, je me sens libre désormais.

Écrit par : Michel Cornillon | 26/11/2008

Qu'elles se reproduisent passe encore...mais qu'elle m'ait produit ça me laisse un goût amer ....
http://www.koreus.com/video/araignees-sauteuse-accouplement.html#

Écrit par : Sylvaine | 26/11/2008

@ h.s : oui l'écoulement du temps s'est glissé entre le paravent et maman ; et oui , toujours cette notion de temps qui passe , et à quoi on le passe , cete sensation parfois de temps perdu et puis l'heureuse surprise du temps retrouvé !

Oh ! pour le dîner , il est toujours temps ... il fait aussi parfois si bien les choses !
je reconnais que le don d'ubiquité n'est pas possible pour aucun d'entre nous , du moins en chair et en os ...

je vais réfléchir à ma proposition ...


Louise Bourgeois n'avait pas la même représentation de l'araignée , pour elle c'était plutôt la mére nourriciére , qui protége de sa toile sa progéniture ...
une vision , somme toute à l'opposé de la mienne , en partie , car pour moi , c'était une illusion , on m'a nourrit mais empoisonnée ... et de plus on m'a fait croire longtemps que l'on m'avait protégée de moi-même !!
c'est une artiste qui a été reconnue sur le tard ...
pourtant je trouve sa démarche vraiment intéréssante ...

A priori , oui , cette sculpture fait partie des oeuvres permanentes de la Tate modern ...

à plus
helena

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ Alex : oui , j'aime cette idée que les oeuvres d'art soient des traversées , des révélateurs ...
Et puisque tu es plutôt septiéme art , le cinéma aussi provoque ce genre de pont et de résonnance ...

merci de ton amitié
helena

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ Maca'dame : on ne reproduit pas forcément , on peut même arriver à porter un regard distancié mais la peur , elle est difficile à éradiquer ... trop profonde sans doute ... il reste à l'appréhender , l'aménager et aussi en faire une matiére créative ...
mais j'ai pas de recette toute faite , tous les jours un peu ...

être en conscience , conscient de son influence ...
et puis vivre !

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ Didier , ton commentaire m'a beaucoup touchée , il a éveillé des choses en moi , je n'en ai pas encore le fruit mais c'est en germe ... merci à toi et merci de ta générosité ... cet art qui nous rend vivant à nous -même !!

amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ Inukshuk : oui , cela rejoint une conversation que nous avons déjà eue , n'est-ce pas , sur les faux semblants .... dans ma famille , le mensonge et l'hypocrisie étaient tout un art , le culte du secret aussi ... et celui des apparences !!

il m'a fallu un nombre certain d'années pour m'en défaire !!
et je lutte encore !!

oui , maman est toujours vivante , c'est aussi en partie pourquoi il me faut aménager une relation pas trop mauvaise pour moi , hum ... ce n'est pas aisé , mais j'apprend , tous les jours , un peu !!

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ Michel : je crains que seule la mort pourra me libérer d'elle , faire le deuil de quelqu'un de son vivant est quasiment une vue de l'esprit ... s'y préparer , cela peut aider ...

bises grand frére ...
helena

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ laurkal : j'ai envie de te dire que l'amour , le vrai , le "normal" lui est respect , ouverture à l'autre , dialogues , don de soi , partage , apprentissage , et communion et il ne connait pas , du moins tente t-il d'échapper à l'emprise , l'intolérance , la manipulation ...
alors être aimant , de toute la force de son âme me parait l'antidote ...
maybe !!

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ Sylvaine : goût amer ...oui ...

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

Ton texte me bouleverse.
Ça me chagrine de voir comment une mère peut être aussi destructrice envers ses enfants alors que cette relation peut être si harmonieuse, basée sur le développement et le respect de l'autre. Vraiment Helena, je suis sans mot.

xxx

Écrit par : magenta | 26/11/2008

@ magenta : je comprend , on sort un peu ici de la normalité , mais elle , non plus n'a pas été gâtée , je dois le reconnaître et c'est sans doute ce qui m'aide à la comprendre et en partie à l'exonérer ...
ce qui m'a permis aussi d'éviter d'entretenir une haine stérile qui ne m'aurait pas libérée et qui m'a permise d'être différente avec mes enfants ...

elle n'est pas née comme cela , mais elle l'est devenue , pour survivre ... mais c'est elle qui était responsable de moi ; alors maintenant , malgré tout cela , parfois j'en souffre encore un peu ...

Néanmoins , mon regard sur elle a changé , au fur et à mesure que j'ai pu démonter et comprendre sa maniére de fonctionner et je peux me permettre même parfois de l'aimer , car je n'attend plus son amour , elle en est bien incapable , elle-même n'en a jamais reçu pas plus que du respect d'ailleurs !

et pourtant , il faut parallélement que je m'en protége ...
tout cela peut paraitre bien compliqué ...!
alors que tout pourrait être si simple ...

j'ai fait du mieux que j'ai pu , pour moi et pour mes enfants ...
et je continue ...

et de le verbaliser ainsi m'aide finalement , vers plus d'humanité ...

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ Michel Cornillon,

Soyez prudent, Michel, car une mère (comme un père ou un frère ou une soeur) vous habite pour le reste de vos jours, quand bien même elle est trépassée...

Écrit par : Inukshuk | 26/11/2008

Moi aussi...touchée, en plein dans le mille...
mon livre "L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers" ne parle que de ça...
Maman-dépression.............

Écrit par : Coumarine | 26/11/2008

Il faut savoir se défaire des tentacules de l'araignée qu'est la mère. Moi aussi j'ai ressenti cette impression quand j'étais encore enfant et adolescente, donc dépendante de ma mère. Depuis que je vis loin de mes parents, je vis autrement, je respire mais en faisant attention de ne pas dépendre des autres, pour ne pas retomber dans d'autres pièges.

Écrit par : elisabeth | 26/11/2008

Et puis avec le temps , on comprend et peut-être on pardonne car ce n'était volontaire ou voulu ,c'est les circonstances de la vie qui font que ...Le peu d'amour que tu as retrouvé en elle , faut l'amplifier et le lui renvoyer pour qu'elle comprenne enfin ,sa compréhension te sera réparatrice des lacunes voilées dans cette toile ...
Grosses bises Helena et trés bonne nuit.
Je comprends cette impressionnante hauteur , la toile d'araignée est toujours ainsi perchée , elle tisse ses fils le temps qu'on la laisse avancer...

Écrit par : soulef | 26/11/2008

@ coumarine : je suis passée chez vous tout à l'heure , j'ai beaucoup aimé votre note du jour ... j'ai aussi bien envie de lire votre livre ...
oui la maman dépressive , et pour la mienne en plus réellement des moments d'absence où elle ne s'appartenait plus , enfin ce que j'en analyse maintenant et non petite !

à bientôt
helena

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ elisabeth : ne pas dépendre des autres .... oui , finalement tout de même qu'on le veuille ou non ces liens s'installent ... mais il est de douces dépendances,de celles qu'on choisit , plus ou moins ...

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

@ soulef :oui avec le temps , non pas on pardonne mais on exonére , on comprend ... encore faut-il s'en donner les moyens ...
j'en sais plus sur la vie de ma mére qu'elle même !

je reconnais là ton grand coeur , Soulef , et j'apprécie cette douceur qui émane de toi ...
malheureusement , maman ne peut me comprendre , si elle s'ouvrait à moi , c'est à elle et à sa propre histoire auquel elle devrait faire face , et là je crains que ce ne soit que trop douloureux ... son "inconscience " et son non vouloir voir la protége et en premier lieu d'elle-même !

merci de tes mots , je t'embrasse ...
bonne nuit à toi
helena

Écrit par : helenablue | 26/11/2008

Merci Helena,
Si on regarde le côté un peu plus lumineux, tu as reçu l'exemple de la mère à ne pas être et ça t'as probablement servi avec tes enfants... La vie est parfois cruelle, on ne choisit pas nos origines mais on a quand même la chance de pouvoir choisir ce que l'on souhaite devenir... Je te lève mon chapeau !

Écrit par : magenta | 26/11/2008

Bon allez, tu nous l'enlèves cette araignée géante ! Je ne chausse qu'un petit 38....
Clin d'oeil avec du givre au bout des cils (bon d'accord, j'exagère un peu)
Bise à la gelée de groseille,

Écrit par : | 27/11/2008

Les mères ont le pouvoir de s'approprier envers leurs enfants le pouvoir et les droits qu'elles n'ont pas eu elles-mêmes dans leur enfance.
Notre génération a l'aptitude de rompre le "fil" de la toile d'araignée, les générations passées ne l'avaient peut être pas. C'est sans doute en acceptant, comprenant, embrassant cette évidence qu'on devient libre d'un affectif malsain et destructeur, d'un amour qui n'est autre que la phobie de ne jamais pouvoir exister par soi même, un recours pour vivre à travers nos enfants faisant d'eux des objets de consolation.
Mais j'ai envie de terminer avec cette phrase toute simple : On fait comme on peut...
Je t'embrasse Hélène.

Écrit par : lidia | 27/11/2008

Balthus:"La leçon de guitare" C'est par le corps que se fait la transmission maternelle La mère comme premier objet et seul objet d'amour ,comme contenant des propensées comme lien avec le monde et parfois" le soleil noir"

Écrit par : laurence | 27/11/2008

J'ai presqu'un choc et, en tout cas, je viens de perdre des plumes d'originalité parce que, oui, quand à l'adolescence, j'ai sorti le dactylo (oui, le dactylo !) pour écrire le roman de ma vie, donc le roman du siècle (à cet âge, hein ?), eh bien la première chose dont j'ai parlé est la toile que ma mère araignée tissait autour de moi.
Alors, comme quoi ... il y a des symboles inconscients pas si inconscients que ça finalement !

Ceci dit, les sculptures sont superbes !

Et la sculpture de mots que je préfère est celle-ci :
"Il faut abandonner le passé tous les jours ou bien l’accepter. Et si on n’y arrive pas, on devient sculpteur.” ... ou écrivain, ou peintre, ou magicien ...

Écrit par : Venise | 27/11/2008

>>> Inuks
D'accord, mais à présent qu'elle est réduite en cendres, et que j'ai livré ces cendres aux eaux de la Méditerranée, elle ne peut plus me traiter d'imbécile — un des derniers mots doux dont elle m'ait gratifié.

Écrit par : Michel Cornillon | 27/11/2008

@ Mû : pfuittt ... c'est bon , voilà ... elle est partie ....
j'adore la gelée de groseille !!
merci mû
bises

Écrit par : helenablue | 27/11/2008

@ venise : oui ... moi aussi j'aime ce passage , si juste ....

je pense que les symboles inconscients parfois se recoupent d'un inconscient à l'autre ...

merci à toi
helena

Écrit par : helenablue | 27/11/2008

@ Lidia : on fait du mieux que l'on peut , c'est déjà beaucoup ... et la connaissance est un outil vers ce mieux , je trouve !

je t'embrasse
helena

Écrit par : helenablue | 27/11/2008

@ laurence : c'est bien là que réside toute la difficulté du lien avec la mienne , le corps ... mais je tiens le bon bout !!

Écrit par : helenablue | 27/11/2008

Hum. C'est peut-être un peu facile ce que je vais dire, mais je le pense néanmoins. Ça va faire 16 ans en janvier que je n'ai eu pas l'occasion de prononcer le mot "maman" ("m'man" dans mon cas). C'est pas quand elle sera six pieds sous terre que vous pourrez dire à votre madre tout ce qui vous passe par la tête, en bon ou en moins bon. Facile de sanctifier les morts, je sais. Je me contente de rafraîchir son épitaphe avec de la peinture blanche. Honnêtement, je préfèrerais lui payer un café.

Amitiés, Héléna.

Sandra

Écrit par : Gordon | 28/11/2008

@ Sandra : Ce que tu dis ne me parait pas "facile " , mais du bon sens ... dans l'ordre des choses ... ce qui devrait être , évidemment je préférerais aussi lui payer un café ...
vois-tu , je ne peux pas lui dire tout ce qui me passe par la tête , et le coeur , j'ai essayé , lui ai dit , écrit et le résultat fut pire .. alors j'aménage , je grapille et le taille ma place doucement dans cette relation toxique , je fabrique avec le temps l'antidote ... le processus est lent ...
la question reste , vais-je pouvoir ? tant la note est lourde ...

Alors , pour paraphraser Inuk , et son beau texte sur la nostalgie , je me dis dans certain moment , si seulement cela avait pu être autrement ..
et puis je me ressaisis et , cela a été , cela est , que puis-je en faire maintenant avant que l'une de nous deux disparaisse ...

Perdre un être cher , que l'on a aimé et qui vous a aimé et d'une autre teneur ; ici Sandra , malheureusement je parle de " désamour " ...
malheureusement ...

Amitiés ,

Helena

Écrit par : helenablue | 28/11/2008

Bonjour,
c'est qu'elle voyage beaucoup cette araignée
http://pdaleblaispdale.blogspot.com/2007/12/extrait-de-mon-carnet-de-route-8.html

Écrit par : gaétan | 28/11/2008

@ gaétan : oui , elle m'a bien l'air infatigable !!

merci à vous ...
à bientôt
helena

Écrit par : helenablue | 28/11/2008

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