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18/12/2008

créme brûlée

 

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Parfois , je me brûle encore les ailes dans des relations impossible avec des individus qui ne me veulent pas du bien ou dans des situations embarrassantes et difficiles ... Je me demande toujours comment n'ai-je pas acquis , avec le temps cette capacité à voir venir le danger; ce n'est souvent que confrontée que je prend conscience et évidemment cela fait mal !

Ainsi , malgré des rechutes fréquentes, je n'arrive pas encore à ne pas renouveler ce que j'appelle mon syndrome " créme brûlée ".

Je suis plutôt d'un naturel confiant et ouvert, je ne me méfie pas ! c'est assez surprenant finalement , cette capacité à faire confiance, une sorte de bonté qui n'a pas été entamée par les épreuves , par mon vécu ... Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faille pas que j'apprenne à mieux me protéger ! J'ai toujours cette tendance à voir ce qui est beau en l'autre, et parfois l'addition est lourde !

Je pense à ce livre : " Faîtes vous même votre propre malheur "

413VT4NE0PL._SL500_AA240_.jpgde Paul Watzlawick   ; ce livre qui nous enseigne les moyens les plus raffinés pour parvenir à se rendre malheureux !

 

 

 

 

 

 

images.jpegTout l'oeuvre de Watzlawick , d'ailleurs est riche d'enseignement .

L'école de Palo Alto .

Il est étonnant, en effet, que les idées brassées dans ce groupe pluridisciplinaire constitué d’ethnologues - comme G. Bateson à l’origine -, de sociologues, de psychiatres, de psychologues et de linguistes, aient été diffusées depuis trente ans, du moins en France, bien au-delà de leur cadre thérapeutique originel. Et Paul Watzlawick y est pour quelque chose : ses dons de pédagogue savent rendre lumineux au non-spécialiste des concepts inédits ou parfois banals ; ceux-ci en deviennent même familiers grâce à la foule d’exemples auxquels son érudition peut recourir. Attaché à la compréhension d’ « une logique de la communication », - titre d’un ouvrage écrit en collaboration - P. Watzlawick a offert à qui s’intéresse seulement à l’information des outils précieux pour mieux la décrypter, du plus simple - et donc négligé comme tel - au plus complexe. 


« La réalité de la réalité » 

Il n’a pas cessé, par exemple, de mettre en garde contre « la réalité de la réalité », titre apparemment énigmatique d’un de ses ouvrages qui montre comment on n’accède qu’à une « représentation de la réalité » et jamais à la réalité, du seul fait des médias (les cinq sens, les mots, les images, le cadre de référence de chacun) qui s’interposent par définition entre soi et la réalité. Il ne faut pas, dit-il dans une image parlante, confondre « la carte » d’état-major et « le terrain qu’elle représente ». Or, on n’accède qu’à des cartes de la réalité. Certes, il n’était pas le premier à le dire. Magritte, on l’a rappelé sur AgoraVox, avait dans deux tableaux prévenu que la pipe et la pomme qu’il avait peintes, n’étaient ni une pipe ni une pomme, mais seulement « la représentation de l’une et de l’autre ». Seulement, du principe de « la représentation de la réalité » Watzlawick en a tiré, lui, une représentation générale de la communication. 

MagrittePipe.jpg

La carte n'est pas le térritoire

 

La non-influence impossible 

De même a-t-il combattu une croyance enracinée selon laquelle il serait possible de ne pas influencer autrui, comme si on pouvait adopter un « non-comportement » : car comment nier que tout comportement influence, que l’on agisse, ou s’en abstienne, que l’on parle ou se taise ? Il livre même une expérience personnelle montrant que deux individus peuvent s’influencer sans être en présence l’un de l’autre. Lors d’un colloque, alors qu’il se reposait après le déjeuner dans son bungalow, il avait entendu son voisin entrer dans le sien, puis, soudain, faire des claquettes ; c’était un collègue à l’air austère qui, seul, se dévergondait et ne se livrait à cette danse frivole que parce qu’il ne se savait pas observé. Un bruit venu du bungalow d’à côté, et il aurait cessé l’exercice, peu compatible avec son image compassée. Réciproquement, Watzlawick était influencé par son collègue à son insu, puisqu’en retour, il restait silencieux pour ne pas l’interrompre dans son jeu. 

 

On ne peut pas ne pas communiquer .


Chaque jour, pour vivre, nous tentons de comprendre la réalité. Nos processus psychologiques sont à l’œuvre dans l’ensemble de nos expériences : émotion, compréhension, évaluation, prise de décisions, etc. À travers notre interprétation, nous gérons le sens de tout ce qui nous entoure et c’est à partir des ces processus mentaux que nous concevons l’ensemble de notre vie. Malheureusement, ces processus sont limités et de nombreuses erreurs interfèrent naturellement sans que nous nous en rendions compte. On appelle ces limites des distorsions cognitives.

Comme leur nom l’indique, les distorsions cognitives sont des déformations de la pensée. Elles nous conduisent à des conclusions lacunaires ou fausses qui nous rendent malheureux. Par exemple, si vous croyez les gens incapables de vous apprécier, vous concluez négativement à votre sujet. Pourtant, vous n’avez aucune preuve concernant ce que les autres pensent de vous ! Voilà un type de distorsion qui peut occasionner d’innombrables souffrances. Il est donc important de comprendre leur influence sur notre quotidien.   

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Toutes ces lectures me passionnent , je sais que pour vivre plus en conscience , il faut patience , vigilance et humilité ... Mais parfois je me décourage face à ces effets boomerangs ... Se retrouver dans le même genre de perturbations , comme si je n'avais pas tiré les enseignements de la précédente situation similaire !! mais bon , je me dis aussi , " Allez  , lâche un peu prise , Helena ; Paris s'est pas fait en un jour !!"
Anyway , à chaque problème , il suffit de trouver l'ultrasolution , comme nous le dit Paul W. ; une solution qui se débarrasse non seulement du problème, mais de tout le reste ; un peu comme cette plaisanterie : opération réussie , patient décédé !! Encore du pain sur la planche !!


Commentaires

Billet très intéressant, helena.

Je t'avoue que c'est pour moi aussi un mystère, à ton sujet, d'être témoin d'autant de douce naïveté (ingénue serait encore plus juste), connaissant partiellement ton parcours.

Je suis bcp plus vigilent, trop même, alors que je n'ai pas vécu ton genre d'histoire.

Bon, chaque histoire est unique, effectivement.

J'ai pris en note les livres en question. Watzlawick m'intéresse.

Écrit par : Inuk | 18/12/2008

Merci de faire ces rappels Helena. Et de diffuser ces lectures. (avec Magritte en plus, tu frôles la perfection)

Selon moi, faire confiance ne rend pas plus vulnérable, mais moins. Et tu parles plus loin de vigilance.
Être vigilant n'est pas se protéger (qui équivaut à se refermer) mais s'ouvrir en conscience.
Donc a priori tu as "la bonne attitude".
Seule problème. Les résultats escomptés restent négatifs (en partie je suppose)

Je propose qu'on se concentre sur un seul problème : la récurrence.
Nous ne sommes que le résultat de nos comportements.
Quel est le comportement qui induit ce résultat ?
Comment définirais-je la différence entre naïveté et confiance ?
Comment puis-je développer mon intuition ?
Sur quelle expérience puis-je calquer la nouvelle ?
De quelle attitude spontanée me culpabiliserai-je ? Et pourquoi ,

Si on n'est pas content d'un résultat, il y a quelque chose à changer.
Tu as compris l'essentiel : ça dépend de soi.

J'ai bien une petite idée, mais... c'est toi qui doit trouver.


Pour le reste, c'est extraordinaire, avec le temps, de communiquer avec les mêmes automatismes qu'on conduit une voiture. Je le souhaite à chacun. Cap sur la communication saine et authentique.

Écrit par : Claudio | 18/12/2008

Bonjour Héléna,
Je reviendrai lire plus tard, suis pas trop réveillée Juste, là, j'aime bien le nom de ton syndrôme !
Bisou

Écrit par : Mû | 18/12/2008

Hélèna, je ne connais pas ton parcours ni ton age, je visite ce petit bout de chez toi depuis peu; simplement, à la lecture de tes interrogations, j'ai le sentiment de reconnaître la fille que j'ai été il n'y a pas si longtemps encore, alors je me permets de te donner mon humble avis: lorsqu'on a une nature confiante, optimiste, aimable et empathique, on aimante les gens et c'est souvent à double tranchant puisqu'on donne beaucoup de soi, on fonctionne comme une éponge et parfois on se laisse imbiber par le trop plein, exsangue du trop donné. Tu parles de danger. Le danger vient en premier lieu de soi, à ne pas savoir se protéger.
Apprendre à contrôler ses élans de bonté pour "diagnostiquer" rapidement les personnes potentiellement "néfastes" pour son équilibre, et ne pas attendre la rupture de non retour. Pour des échanges humains équilibrés, sains et réciproques.

Tu écris: "une sorte de bonté qui n'a pas été entamée par les épreuves, par mon vécu ...": apprendre à dire non tout simplement. Pour sa propre sauvegarde sans se soucier de l'image que l'on va renvoyer. C'est important ce que je te dis là, car dans la bonté il y a aussi souvent une forme de valorisation personnelle inconsciente.C'est rassurant et accessible de donner, ça shoote son égo. Ne pas chercher à se trouver simplement par ce qu'on peut apporter aux autres, mais en premier lieu par ce qu'on peut s'apporter à soi. Pour ne pas vivre en périphérie de soi.
Et il y a des gens moches point barre.Ceux-là, laisse-les au loin, ils boufferont sans aucun scrupule toute ton énergie pour ensuite vampiriser d'autres territoires. J'appelle ça des rémoras, ces poissons poubelles qui bouffent les déchets des baleines, ventousés à leur corps.
Alors oui, on peut trouver la beauté partout (-digression-je pense à l'instant à la plastination esthétique des corps de Gunther Von Hagens), mais cela justifie-t-il la souffrance qui en découle?

Si tu parviens à éliminer ce "parasitage affectif", tu seras alors plus à même de trouver et d'apprécier la véritable beauté de l'autre.
C'est une forme de résilience.

J'espère ne pas avoir dévié du sens de ton billet, je t'écris par ressenti immédiat et ça n'engage que moi.

Mon "mantra": "Juste assez sérieuse pour se méfier des barrés"...

ps: la crème renversée, c'est bien meilleur ;-)

Amitiés

Écrit par : magwann | 18/12/2008

> magwann,
Crème renversée. C'est curieux, je pensais à cela aussi.
Baltha

Écrit par : balthazar | 18/12/2008

Hélèna, tu ne serais pas un peu candide?
Baltha

P.S. Sais-tu ce que Picasso répondait à Matisse quand ce dernier le surprenait dans son atelier, regardant son travail, alors qu'il ne l'avait pas autorisé à le faire? " Je regarde s'il y a quelque chose à voler " lançait Picasso.

Picasso m'a baisé, je ne suis pas le seul. Je l'ai déjà exprimé ici-même.

Écrit par : balthazar | 18/12/2008

"La carte n'est pas le territoire"

baudrillard pensait que si. que tout n'est plus que simulacres et déréalisation, irréalité.

Écrit par : hoplite | 18/12/2008

@ Inukshuk : je reconnais que cela peut surprendre , Inuk ? mais tu sais , je ne suis pas une ingénue ! Juste j ' éssaie de vivre en conscience et parfois encore , il m'arrive de ne pas être suffisamment prudente , ce n'est pas de la candeur , c'est plutôt une forme d'impatience ; ou peut-être un besoin de reconnaissance qui m'induit en erreur ?
Oui , la vigilance est de mise , je sais , en même temps la confiance ouvre des portes insoupçonnées ... Je pense que c'est l'équilibre une fois de plus qui est la voie !
Et la mesure , peut-être ...

" Créme mesurée " , une nouvelle recette !!

Waztlawick devrait te plaire , je crois .

Bises

Helena

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Claudio : oui, la réponse est en soi , il suffit de changer juste une petite maniére de faire ...
Les questions que tu pose là sont tout à fait adaptées à mon état du moment ...



@ Magwann : tu as raison quand tu parles de "parasitage affectif " , sans doute lié pour moi à ce que je dis à Inuk , un besoin de reconnaissance ...
Lié lui-même à un sentiment d'injustice ...
Un travail à faire pour sortir encore un peu plus de la spirale de la victimisation

C'est un résumé un peu hâtif , mais il a un sens pour moi !!

prendre conscience est le premier pas nécéssaire , maintenant à moi de poser les petits objectifs pour obtenir de grands changements !!

Apprendre à dire non , et faire confiance à son intuition ...
Se faire confiance , somme toute !!

Merci pour ton comm.
Amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Baltha : va savoir ?

" créme renversée " , j'aime bien ! Ca me fait penser au tango !!

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Mû : @+ , Bises ...

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Hoplite : un sociologue intéréssant , de lui je n'ai lu que "la société de consommation " ...

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

Tu es, comme on dit, une fille "gentille", peut-être ? :-)

Je ne connaîs pas l'auteur mais ce que tu as écrit me parle bien, ainsi que les questions de Claudio... Je dois changer des trucs sans me rendre compte parce que je me sens mieux, depuis 2 ou 3 ans... La route est longue !

Écrit par : Marie | 18/12/2008

@ Marie : Hum ... pas vraiment non plus !! Bonne , oui !! je vois d'ici les commentaires :))

Watzlawick est quelqu'un de trés pertinent , je trouve ...
Les meilleurs et durables changements se font dans la vie , doucement , parfois juste on peut donner un petit coup d'accélérateur en se posant et en réfléchissant ... Mais c'est les actes qui comptent , je crois ...

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

> helenablue,
Renversante, tu sais assez bien reprendre le dessus.
Et pour le tango, OK.
Si tu as le temps remonte le blog : http://www.hi3.fr/dotclear/?q=milonga
Ca fout le feu à pleurer de bonheur.
Elle a un blog en sommeil. Mais c'est une fille pétrie de qualités. Elle avait eu le courage de venir passer un après-midi chez moi. Je viens de retourner plus longuement sur son blog, ça fait remonter plein de bons souvenirs.

Baltha, ému.

Écrit par : balthazar | 18/12/2008

«Si j'te donne une marteau vas -tu t'assommer avec?»

Me disait ce très cher Lucien ...

Écrit par : Lablondenaturelle | 18/12/2008

....et s'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème.
On t'a encore fait bobo, ma puce ? Devant un écran on a tendance à penser qu'on ne peut pas nous atteindre. Je me suis rendu compte du contraire depuis quelques mois. Certaines personnes savent manier les mots comme des armes. Les mots et les silences aussi. Maintenant, à ceux-là, je leur dit "merde". Et je les ignore.
Prends un peu de recul....
Calins à la crème de pistache,

Écrit par : Mû | 18/12/2008

Chère HELEN,
CHEZ NOUS on appelle ça "être bonne pate" et en tant que dessert je ne trouve que des qualités aux "crème brulée"( au niveau de la texture,du fondant, de la couleur caramélisée....) cela dit, c'est vrai, on est pas obligé d'en servir à tous les repas.
je ne crois pas à ceux qui prétendent que notre générosité nous perdra, au contraire!
en fait, c'est comme se tromper aussi régulièrement que la météo, Non? ou encore, croire que l'on va rencontrer sur les route un routier sympa qui respecte le code de la route, ou penser qu'un fumeur va comprendre à quel point il peut enmerder les non fumeurs, ou encore mieux en cette periode de crise s'imaginer que nos banques qui se volent et nous volent les unes aux autres vont nous rénumérer pour les sous que l'on dépose chaque mois alors qu'elles continuent de nous taxer dès que notre solde est débiteur sans même être passé au ROUGE!
Donc tu vois, il y a des milliards de raisons pour que ton cas ne soit pas aussi désespéré que tu sembles le laisser entendre (les photos sont toujours aussi classes!)
Bon voilà, j'ai décidé de terminer mon année de blogueur sur une note de geaité avec tous mes meilleurs voeux (les autres sont déjà à la poubelle avec les mauvais souvenirs) pour 2009
et si tu veux savoir ou j'en suis de mon blog, j'ai laissé un dernier commentaire mais attention c'est trés, trés long....
Bises pour 2009
alex

Écrit par : alex | 18/12/2008

Je me demande souvent si on ne confond pas finalement vérité et réalité.

Écrit par : Didier | 18/12/2008

La vérité, on la saura jamais.

La réalité, on ne pourra que la soupçonner.

Écrit par : Inuk | 18/12/2008

@ Lablondenaturelle : pas mal !! Et plein de bon sens !! Il fut un temps , oui où j'aurais été capable ! Mais plus maintenant ...
Ce cher Lucien ...


Mais je suis pas encore complétement à l'abri !
Bah ! C'est le métier qui rentre !!

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

C'est pas rigolo-rigolo ici aujourd'hui. Ca va pas comme vous voulez?

Baltha

Écrit par : balthazar | 18/12/2008

Ce matin, il y avait un plan vigipirate ici, hauteur écarlate. Oui, on m'a demandé de taper un digicode. T'as été en état d'alerte?
Clé

Écrit par : clémentine | 18/12/2008

@ Balthazar : vrai qu'on s'est déjà plus marrer !! :))
Bah ! ça va , ça va ... Tu sais les coups de blues !! ça prévient pas , comme les insomnies !!

Je repense à Claudio qui parle de récurrence ; la période des fêtes qui approche , c'est jamais folichon , pour moi !!
A plus de 40 ans , quand même !!

Allez , une petite douceur , et c'est reparti !! j'ai des ressources !!

A bientôt
je t'embrasse
Helena


ps : merci pour le lien ...

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Clé : Vraiment !! Hum ... pas que je sache !! :))

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

Mon beau sapin, roi des forêts, tu gardes ta petite parure?
Clé

Écrit par : Clémentine | 18/12/2008

@ Mû : oh ! ce n'est pas ici que ça se passe ; mais plus prés de moi !!
Bobo , n'est pas le mot juste .. mais je sais , c'est imagé ; non ... quelquechose de plus profond , de plus triste aussi , un échec .

ici , je ne fais que de belles rencontres , pour le moment ...

je t'embrasse Mû ,
et te fais pas de mourron , va , je vais y arriver !
Merci pour la pistache !

Helena

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Alex : Merci pour cette gentillesse et cette gaieté Alex ! Tu as bien raison , mon cas n'est pas désespéré !! je suis allé voir ta note , il faut que j'y retourne , c'est long , tu as raison de prévenir !!
Je te souhaite plein de bonnes choses également pour finir l'année et pour la prochaine !! j'espére te revoir !!
Bises
helena

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Didier : pas faux ce que tu dis là ...


@ Inuk : La réalité , on la vit , non ?

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

se bruler les ailes au quotidien pour en revenir à Icare...

Écrit par : laurence | 18/12/2008

Y'a tellement de réalité, qu'on ne sait plus où est la vérité ...

Écrit par : lablondenarturelle | 18/12/2008

@ Laurence : Icare , on en a parlé sur le texte de Bachelard , il me semble , le feu !
Se brûler les ailes , c'est aussi prendre des risques , j'ai du mal à imaginer une vie sans cette notion !

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ lablondenaturelle : N'y a-t-il pas autant de vérités que de réalités ?

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

Autant ... et vice versa, donc nous sommes complètement laissez à nous-mêmes!

Écrit par : lablondenaturelle | 18/12/2008

@ lablondenaturelle : Right , d'où l'intérêt de l'échange , mesurer sa vérité ou sa réalité à celle de l'autre pour pouvoir se positionner , du moins je pense , et pour pouvoir s'ouvrir aussi ...

Tu ne penses pas ?

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

"crème brûlée"

beau titre. génial même.

pourquoi en dire plus? tout est là.

"les ailes brûlées", ç'aurait été aussi bon.

nous avons déjà été des anges, non? ;))

Écrit par : Inuk | 18/12/2008

@ Inuk : Hum ... Toi sans doute , moi , j'suis pas si sûre !! :))

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

ca suffit les compliments, inuk!
helena maitrises-tu la vraie crême brulée d'abord???
sinon c'est l'imposture absolue!

réponds, accusée!

Écrit par : hoplite | 18/12/2008

de toi, hoplite, cher triple salaud, j'accepterais même les insultes.

mais je disais "nous" en incluant le genre humain en entier. nous avons tous été des anges, un jour.

mais je continue de complimenter helena, au risque de déplaire aux autres.

voilà-voilà. ;)

Écrit par : Inuk | 18/12/2008

@ Hoplite : En douterais-tu ?

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

Je crois qu'on peut se mesurer à l'autre, je crois aussi que chaque réalité contient une partielle de vérité. C'est cette partielle qui me rejoint et qui décidera de l'intérêt d'échanger ou non, l'intérêt que j'aurai à m'ouvrir ou non à l'autre ...

Atomes crochus !

Y'a des ces gens qui me font fermer comme une huîtres ... et d'autres qui, bof passons, je n'ai plus cette patience !

Écrit par : lablondenaturelle | 18/12/2008

non en fait
je te souhaite un joyeux noël, bougresse..
biz

Écrit par : hoplite | 18/12/2008

@ lablondenaturelle : Je suis complétement d'accord avec toi ...
Merci de m'avoir consacré un peu de cette énergie , j'y suis sensible ...

Oui , avec certains , on se tait et puis avec d'autres on s'ouvre ...

Faut avouer que c'est bon de rencontrer des gens avec lesquels le courant passe !

Amitiés
Helena

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

@ Hoplite :

:))

trés bon Noël à toi , ami ...
Biz
Blue

Écrit par : helenablue | 18/12/2008

Ok ! pour moi aussi, la psycho cognitive a été une grande découverte et depuis le début des années 80, je ne cesse de m'émerveiller de toutes ses découvertes ! Comment expliquer la méconnaissance de cette forme de psy en France, pendant des années ? Les psychanalystes ont freiné des 4 fers, ils avaient beaucoup à perdre, c'est sans doute la principale raison ?...
Aujourd'hui, c'est la psycho évolutionniste que l'on refuse obstinément en France... sacrée "exception" !...
cordialement
alainB

Écrit par : alain BARRE | 18/12/2008

Une crème caramélisée, juste à point, c'est bon ça ! L'équilibre. Pas facile. On tombe facilement dans nos anciens paterns. Des réflexes. Notre cerveau, notre imagerie mentale y sont habitués comme à de confortables pantoufles où le pied trouve la trace du pied.

Quant à moi, je suis sous haute surveillance, je ME surveille. Quand il y a à l'intérieur de soi un mécanisme bien huilé de ne pas s'aimer parce que convaincu dans les primes années, que l'on n'était pas "aimable", on se sent attiré comme de l'aimant vers du pas aimant. Quand les personnes ne nous traitent pas, de loin ou de près, avec tous les égards auxquels on s'attend, ça vient confirmer cette image de soi bien nichée mais pas cachée.

Il y a les écrans, et en ce moment nous sommes derrière des écrans, ça protège quand même. C'est le temps idéal pour expérimenter au niveau de l'esprit. Ça fait mal au coeur, parfois mais moins longtemps. Mais au moins, pas au corps.

Un autre conseil que je me suis donnée, me tenir loin des sensations fortes. La personne qui nous en donne le moins, c'est souvent avec elle que nous avons le plus d'affinités.

Écrit par : Venise | 19/12/2008

@ Alain BARRE : Oui , je crois que vraiment l'école psychanalytique est complétement fermée à ce genre d'appréhension du psychisme et à ces découvertes , et c'est bien dommage !!

amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 19/12/2008

@ Venise : On se sent attiré comme un aimant vers le pas aimant ... oui , c'est juste , et sans doute est ce pour cela que parfois on se brûle ...
Mais tu as raison également , l'écran protége , si parfois on reçoit une joute , elle est moins durable que si c'était en corps à corps !

Et puis on apprend , aussi , en se trompant parfois ...

Écrit par : helenablue | 19/12/2008

Bon billet
Cette naïveté affichée, cette générosité n'est pas tournée vers les autres comme au premier regard, il semblerait mais vers toi -
Je m'explique faire confiance aux autres malgré certains échecs, c'est Se faire confiance à nouveau, c'est croire en soi à travers l'autre - C'est ne pas faire aux autres, ce que l'on n'aimerait pas qu'on NOUS fasse - C'est vouloir croire, espérer, positiver -
C'est le miroir tout simplement - C'est se regarder dans l'autre -
Et lorsque la réalité est là avec son mauvais et bien de cet échec on n'en veut pas, on se refuse à le voir et on fait confiance en la vie à nouveau car c'est cela que l'on veut croire -

De rien pour cette petite consultation à domicile ahahah !!!

Écrit par : Valériane | 19/12/2008

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