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18/12/2008

créme brûlée

 

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Parfois , je me brûle encore les ailes dans des relations impossible avec des individus qui ne me veulent pas du bien ou dans des situations embarrassantes et difficiles ... Je me demande toujours comment n'ai-je pas acquis , avec le temps cette capacité à voir venir le danger; ce n'est souvent que confrontée que je prend conscience et évidemment cela fait mal !

Ainsi , malgré des rechutes fréquentes, je n'arrive pas encore à ne pas renouveler ce que j'appelle mon syndrome " créme brûlée ".

Je suis plutôt d'un naturel confiant et ouvert, je ne me méfie pas ! c'est assez surprenant finalement , cette capacité à faire confiance, une sorte de bonté qui n'a pas été entamée par les épreuves , par mon vécu ... Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faille pas que j'apprenne à mieux me protéger ! J'ai toujours cette tendance à voir ce qui est beau en l'autre, et parfois l'addition est lourde !

Je pense à ce livre : " Faîtes vous même votre propre malheur "

413VT4NE0PL._SL500_AA240_.jpgde Paul Watzlawick   ; ce livre qui nous enseigne les moyens les plus raffinés pour parvenir à se rendre malheureux !

 

 

 

 

 

 

images.jpegTout l'oeuvre de Watzlawick , d'ailleurs est riche d'enseignement .

L'école de Palo Alto .

Il est étonnant, en effet, que les idées brassées dans ce groupe pluridisciplinaire constitué d’ethnologues - comme G. Bateson à l’origine -, de sociologues, de psychiatres, de psychologues et de linguistes, aient été diffusées depuis trente ans, du moins en France, bien au-delà de leur cadre thérapeutique originel. Et Paul Watzlawick y est pour quelque chose : ses dons de pédagogue savent rendre lumineux au non-spécialiste des concepts inédits ou parfois banals ; ceux-ci en deviennent même familiers grâce à la foule d’exemples auxquels son érudition peut recourir. Attaché à la compréhension d’ « une logique de la communication », - titre d’un ouvrage écrit en collaboration - P. Watzlawick a offert à qui s’intéresse seulement à l’information des outils précieux pour mieux la décrypter, du plus simple - et donc négligé comme tel - au plus complexe. 


« La réalité de la réalité » 

Il n’a pas cessé, par exemple, de mettre en garde contre « la réalité de la réalité », titre apparemment énigmatique d’un de ses ouvrages qui montre comment on n’accède qu’à une « représentation de la réalité » et jamais à la réalité, du seul fait des médias (les cinq sens, les mots, les images, le cadre de référence de chacun) qui s’interposent par définition entre soi et la réalité. Il ne faut pas, dit-il dans une image parlante, confondre « la carte » d’état-major et « le terrain qu’elle représente ». Or, on n’accède qu’à des cartes de la réalité. Certes, il n’était pas le premier à le dire. Magritte, on l’a rappelé sur AgoraVox, avait dans deux tableaux prévenu que la pipe et la pomme qu’il avait peintes, n’étaient ni une pipe ni une pomme, mais seulement « la représentation de l’une et de l’autre ». Seulement, du principe de « la représentation de la réalité » Watzlawick en a tiré, lui, une représentation générale de la communication. 

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La carte n'est pas le térritoire

 

La non-influence impossible 

De même a-t-il combattu une croyance enracinée selon laquelle il serait possible de ne pas influencer autrui, comme si on pouvait adopter un « non-comportement » : car comment nier que tout comportement influence, que l’on agisse, ou s’en abstienne, que l’on parle ou se taise ? Il livre même une expérience personnelle montrant que deux individus peuvent s’influencer sans être en présence l’un de l’autre. Lors d’un colloque, alors qu’il se reposait après le déjeuner dans son bungalow, il avait entendu son voisin entrer dans le sien, puis, soudain, faire des claquettes ; c’était un collègue à l’air austère qui, seul, se dévergondait et ne se livrait à cette danse frivole que parce qu’il ne se savait pas observé. Un bruit venu du bungalow d’à côté, et il aurait cessé l’exercice, peu compatible avec son image compassée. Réciproquement, Watzlawick était influencé par son collègue à son insu, puisqu’en retour, il restait silencieux pour ne pas l’interrompre dans son jeu. 

 

On ne peut pas ne pas communiquer .


Chaque jour, pour vivre, nous tentons de comprendre la réalité. Nos processus psychologiques sont à l’œuvre dans l’ensemble de nos expériences : émotion, compréhension, évaluation, prise de décisions, etc. À travers notre interprétation, nous gérons le sens de tout ce qui nous entoure et c’est à partir des ces processus mentaux que nous concevons l’ensemble de notre vie. Malheureusement, ces processus sont limités et de nombreuses erreurs interfèrent naturellement sans que nous nous en rendions compte. On appelle ces limites des distorsions cognitives.

Comme leur nom l’indique, les distorsions cognitives sont des déformations de la pensée. Elles nous conduisent à des conclusions lacunaires ou fausses qui nous rendent malheureux. Par exemple, si vous croyez les gens incapables de vous apprécier, vous concluez négativement à votre sujet. Pourtant, vous n’avez aucune preuve concernant ce que les autres pensent de vous ! Voilà un type de distorsion qui peut occasionner d’innombrables souffrances. Il est donc important de comprendre leur influence sur notre quotidien.   

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Toutes ces lectures me passionnent , je sais que pour vivre plus en conscience , il faut patience , vigilance et humilité ... Mais parfois je me décourage face à ces effets boomerangs ... Se retrouver dans le même genre de perturbations , comme si je n'avais pas tiré les enseignements de la précédente situation similaire !! mais bon , je me dis aussi , " Allez  , lâche un peu prise , Helena ; Paris s'est pas fait en un jour !!"
Anyway , à chaque problème , il suffit de trouver l'ultrasolution , comme nous le dit Paul W. ; une solution qui se débarrasse non seulement du problème, mais de tout le reste ; un peu comme cette plaisanterie : opération réussie , patient décédé !! Encore du pain sur la planche !!