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17/02/2009

Camille Claudel

 

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Montage de Guidu , photographe de Terres de femmes

Camille Claudel est née le 8 Décembre 1864 à Fére en Tardenois . Elle est l'aînée des enfants d'une famille bourgeoise, et de Paul Claudel son frère né en  1868 qui deviendra poète, écrivain et diplomate .

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Femme libre et artiste elle aura un destin hors du commun. C'est à 17 ans qu'elle décide de faire de la sculpture et d'en faire en quelque sorte son métier. Elle vient à paris en 1882, suit les cours de l'académie Colarossi, rencontre le sculpteur Alfred boucher et créée son premier atelier . En effet, il est inconcevable à cette date qu'une femme est accès à l'école des Beaux-Arts !

Ce n'est qu'en 1889 qu'une classe spéciale pour les femmes, séparée des hommes , est ouverte , et ce n'est qu'à partir de 1903 que celles-ci auront la possibilité de concourir pour le prix de Rome .

 

En 1853, Camille Claudel rencontre Auguste Rodin et devient son élève. Elle devient aussi son inspiratrice, son modèle, sa confidente, et sa maîtresse tandis que Rodin vit avec Rose Beuret.

 

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C'est à partie de 1893 que les rapports du couple se dégradent, par des conflits avec Rose mais aussi avec Rodin dont Camille Claudel commence à rejeter l'opportunisme et le souci de sa réputation à laisser croire que certaines de ses créations sont de lui . c'est une séparation progressive et douloureuse, Camille s'enferme dans son domicile qu'elle transforme en atelier, tandis que Rodin ne pense qu'à sa gloire .
Délaissée par Rodin , et peu à peu abandonnée par sa famille, elle sombre au fil des années dans la misère matérielle et s'enferme dans la solitude maladive d'une névrose obsessionnelle grandissante.
En 1913, elle est admise à l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, en proie à un délire de persécution allant s'aggravant d'année en années jusqu'au 19 Octobre 1943 où elle meurt après trente années de séquestration .


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C'est la force épique, sensible et tragique des scènes et la parfaite maîtrise de la technique et du détail qui font l'originalité de l'œuvre de Camille Claudel dans l'histoire de la sculpture par rapport à celle de son éminent maître qui ne sera resté finalement qu'un classique dans un   expressionnisme donnant l'impression d'un dégrossi modelé, contrasté et parfois grossier de la matière.

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" Je réclame la liberté à grand cri "

- Camille Caudel -

 

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Commentaires

Le collage est réussi: le trou noir de l'oeuvre qui envahit la conscience Le voyage qui peu à peu dérive vers des terres inconnues La présence toujours de l'artiste qui passe au desssus du temps...

Écrit par : laurence | 17/02/2009

Coucou belle Dame...
je me dois de poster...
Camille c'est ma plus grande réference aux féminin...
Well done ! good chose&keep up...
kis isa

Écrit par : Isabelle-B | 17/02/2009

Merci pour ce petit détour aux confins de l'expression, de la forme, et de l'émancipation féminine.

Écrit par : Oxymore | 17/02/2009

Ton article est très intéressant. La vie de Camille Claudel est intéressante à plus d'un titre.

Ce n'est pas à proprement parler un névrose obsessionnelle, mais plutôt une paranoïa (délire paranoïaque) dont à souffert, et pour laquelle à été "hospitalisée" ou plutôt enfermée à l'asile, Camille Claudel.

Un autre article sur le Net à propos de Camille Claudel :

http://pierreclavilier.20six.fr/pierreclavilier/art/777741/Camille-Claudel-l-etre-retrouve-

Écrit par : Dr Sangsue | 17/02/2009

@ Laurence : beau collage , en vérité , pas de moi mais néanmoins qui m'a de suite interpellée , peut-être pour ces raisons que tu évoques là ...
ce voyage qui dérive vers des terres inconnues ...

Écrit par : helenablue | 17/02/2009

@ Isabelle-B : Une grande artiste , et un destin plus qu'étonnant ... Belle référence au féminin , oui .

Écrit par : helenablue | 17/02/2009

@ Oxymore : My pleasure , merci de passer là et de laisser une trace ...
Amitiés
helena

Écrit par : helenablue | 17/02/2009

@ Dr Sangsue : En quoi à plus d'un titre pour toi ?

Écrit par : helenablue | 17/02/2009

Camille Claudel est intéressante d'abord par son tallent, on peut même se poser la question de savoir si elle n'avait pas plus de tallent que son frère), par sa passion pour Rodin "pas vraiment" récompensée et enfin par sa paranoïa et son enfermement à l'asile dans les conditions trés dures de l'époque.

Le paranoïaque est le "malade mental" le plus "dangereux", beaucoup plus que le Schizophrène qui est surtout dangereux pour lui même.

Le paranoïaque désigne la personne qui lui nuit et qui donc risque une "agression" de sa part lors d'un épisode délirant.

Je pense que Rodin, vu le passif...

Écrit par : Dr Sangsue | 17/02/2009

avait des chances d'attirer ses foudres ...
C'est clair !
Et comme tu le dis à l'époque , les conditions d'internement étaient plutôt cruelles.
le destin de cette femme est tragique et beau , elle a défendu sa liberté de créer , d'aimer , de vivre , jusqu'à la folie ... Et quel talent !

Écrit par : helenablue | 17/02/2009

J'adore Camille CLAUDEL..j'ai été surpris, à Orsay, de voir que ses statues étaient de petites taille...contraste par rapport à celles de RODIN !
cordialement
alainB

Écrit par : alain BARRE | 17/02/2009

Autant j'adore les sculptures de Camille Claudel, autant je n'ai rien lu de Paul. C'est certainement une erreur.

Le CV de PaulClaudel est impressionnant : dramaturge, poète, essayiste et diplomate français. Il fut membre de l'Académie française.

Il a certainement moins souffert que sa sœur. As-t-il eu des maitresses comme Auguste Rodin ?

D'après ce que j'ai cru comprendre Paul s'est marié (au moins une fois) mais je ne sais s'il s'est reproduit. Rien n'est dit à ce sujet dans Wikipédia.

Étonnant, non ?

Écrit par : Dr Sangsue | 17/02/2009

"(...) elle a défendu sa liberté de créer , d'aimer , de vivre , jusqu'à la folie ..."

Vous allez me dire que c'est trop facile de porter des jugements après coup, mais pour le peu que je sais de Mme Claudel, je regrette seulement qu'elle n'ait pas choisi la seule issue possible pour elle: mieux que l'entêtement à poursuivre Rodin, l'amour et l'accomplissement artistique (et elle avait un talent évident), c'est la fuite qu'elle aurait dû choisir. Quitte à reprendre le ciseau plus tard, dans un meilleur environnement que celui dans lequel elle s'est perdue.

Courez, tant qu'il est encore temps!!

Écrit par : Inuk | 17/02/2009

"(...) elle a défendu sa liberté de créer , d'aimer , de vivre , jusqu'à la folie ..."

Vous allez me dire que c'est trop facile de porter des jugements après coup, mais pour le peu que je sais de Mme Claudel, je regrette seulement qu'elle n'ait pas choisi la seule issue possible pour elle: mieux que l'entêtement à poursuivre Rodin, l'amour et l'accomplissement artistique (et elle avait un talent évident), c'est la fuite qu'elle aurait dû choisir. Quitte à reprendre le ciseau plus tard, dans un meilleur environnement que celui dans lequel elle s'est perdue.

Courez, tant qu'il est encore temps!!

Écrit par : Inuk | 17/02/2009

peut-être ne pouvait-elle pas vivre sans l'amour de Rodin?

Écrit par : hoplite | 17/02/2009

On dit aussi que sa famille fit beaucoup pour son internement. Il fallait préserver la gloire de Paul, peut-être.

Mais cela me rend triste, chaque fois, de penser à ce désir de liberté qui finit enfermé et ligoté. Si cela se trouve, elle n'était folle que d'avoir été délaissée en amour.

Écrit par : Feuilly | 17/02/2009

Il n'y a pas de famille ou d'amoureux - homme ou femme - qui vaille que l'on s'entête à obtenir leur amour s'ils n'ont pas le courage de faire un pas eux-mêmes.

Ce genre d'erreur est trop fréquent et à force de se répéter de génération en génération, ça me fait désespérer du genre humain. Pathétique.

Si vous êtes entourés d'imbéciles incapable de vivre de véritables affects, sauvez-vous, allez ailleurs, au bout du monde s'il le faut, car ils n'en valent pas la peine.

Convertir des imbéciles fermés aux émotions, c'est non seulement une perte de temps mais vous risquez votre propre perte (comme ce fut le cas avec Camille).

J'en ai ras-le-bol des drames de ce genre. Sauvez-vous. Foutez le camp avant qu'ils ne vous démolissent le cerveau!

Écrit par : Inuk | 18/02/2009

@Inuk : C'est vrai que vu de loin , c'est ce que l'on a envie de dire spontanément , cela parait du bon sens ... Fuir plutot que de se consummer dans une relation affective qui empoisonne plus qu'elle ne révéle ...
Mais parfois les choses ne sont pas aussi simples , peut-etre plus encore lorsqu'il s'agit de la famille qu'on ne choisit pas , ou la relation amoureuse qui est le berceau de toutes les projections, attentes et frustrations évidemment en lien avec le vécu de l'enfance .

Souvent l'individu est son pire ennemi , son propre bourreau , sans avoir le choix , il est agi de l'intérieur par des choses qui lui échappent , et même fuir loin de ses relations néfastes pour lui , ne le guérisse pas de lui-même et il est fort à parier qu'il reproduise ailleurs car par ce genre d'entêtement , au fond il cherche à comprendre et à exprimer cette souffrance intérieure .

Seule la prise de conscience , la lucidité sur soi-meme , et l'amour vrai peut permettre d'en sortir , ce n'est que mon humble avis , ma petite expérience ...et même cela n'est pas suffissant , ce travail d'auto-analyse , si je puis dire doit rester constant , une vigilance , car le désamour est un puissant poison .

Je comprend que l'on puisse en avoir ras le bol des drames de ce genre , pourtant ils existent , et ce n'est pas en ne voulant pas les voir que l'on peut aider qui que ce soit jusque soi-même ...
Dans le cas de Camille Claudel , comme le dit Hoplite , elle avait sans doute tellement investi dans la relation avec Rodin , qui a sans doute contribuer d'ailleurs à l'expression de son talent , qui l'a aidée à se révéler à elle-meme mais qui a du meme coup ouvert la boîte de Pandore et n'a pas su gérer , n'a pas pu pour des raisons personelles ou sociales , encadrer ce processus , alors la folie guette car , la demande affective et la soif de reconnaissance était énorme , surement en relation avec une blessure profonde .

J'aimerais savoir ce que Dr Sangsue pense de cette paranoia , est ce que l'on nait avec cela en germe ?

On ne peut , et là je te rejoins changer qui que ce soit , mais on peut se changer soi-même ; mais c'est un gros travail , et c'est bien différent que de fuir , se fuir ... malgré que dans certaines circonstances , fuir et la premiére démarche active , et libre ...
Je repense aux théses de Laborit ...

Dans sa vie , on fait moulte rencontres , des bonnes et des moins bonnes , des douces et des plus violentes , toutes , elles ont un sens dans son parcours . Maintenant , nous avons des connaisssances qui n'étaient pas à la protée de s individus il y a encore 50 ans ... C'est une chance , pour nous , et pou les générations à venir .
Je pense , du moins je l'espére ...

Écrit par : helenablue | 18/02/2009

Je ne vois pas les choses de la même façon, absolument pas.

Tu commences par dire que l'individu est complètement déterminé, comme s'il n'y avait plus de place pour la liberté, ne serait-ce qu'une mince portion. Je ne marche pas là-dedans.

"Il est fort à parier que l'individu va reproduire tel comportement" mais lequel? Celui de vouloir s'exprimer, de s'émanciper et celui d'aimer? J'espère bien. Mais pas dans cet environnement malsain. Ailleurs plutôt.

De prétendre que Rodin est un incontournable pour elle, c'est encore une erreur. Un passage, oui, mais par une fin. Par analogie, c'est comme dire qu'avant tout je suis un blogueur alors que je suis avant tout moi-même.

Oui, laisser un milieu morbide pour s'émanciper ailleurs, je le crois.

Au contraire de ce fil qui semble la grand-messe de l'échec de Mme Claudel.

Écrit par : Inuk | 18/02/2009

Ce qu'Helena essaie de dire, je crois, c'est que ce n'est pas si simple. Camille Claudel avait besoin de reconnaissance. Or voilà qu'elle est appréciée par une célébrité du moment. Qui plus est, on tombe dans le domaine affectif. Il l'aime et la pousse dans son art. Des attaches se créent bien entendu. Par la suite, quand il l'étouffera, elle ne parviendra plus à s'en dégager. Oui, elle aurait dû avoir la force de partir. Mais comment renier celui par qui elle était arrivée? Comme femme et comme artiste ? Difficile quand même. La place de la femme n’était pas non plus ce qu’elle est heureusement devenue.

Écrit par : Feuilly | 18/02/2009

J'ai très bien compris ce que Blue a tenté de dire.

"Comment renier celui par qui elle était arrivée?"

D'abord qu'est-ce qui compte? D'arriver dans une carrière ou de s'accomplir en tant qu'être humain?

Je comprends parfaitement les enjeux - en tout cas, je devine assez justement - auxquelles Mme Claudel a fait face et je regrette qu'elle ne se fût pas détachée de quelqu'un qui l'a justement reniée par manque de couilles.

Se battre pour sa liberté, c'est aussi savoir dire "non" aux mirages et aux promesses vides de potentiel; c'est être assez fort pour risquer d'être SEUL dans l'adversité.

Ce combat de la liberté vaut plus qu'un engagement artistique. À mon avis.

Écrit par : Inuk | 18/02/2009

@ Inuk : Oh ! Je suis surprise et peinée à la fois , j'ai du mal m'exprimer pour que tu ne m'es pas comprise , d'autant que depuis le temps que je m'exprimes sur ce blog et sur ce sujet , je pensais avoir réussi à transmettre une vision de ce que je pense , ma foi ... c'est raté !

Je ne pense pas un seul instant que l'individu soit complétement déterminé ! pauvre de moi si c'est ce que j'ai pu faire comprendre , au contraire je pense même qu'il peut agir sur ce qu'on a tenté de faire de lui : sinon dans mon cas , je serais place Pigalle ! :-)

Aussi bizarre que celà puisse paraitre , oui on peut avoir à reproduire ses erreurs plusieurs fois avant de se rendre compte que l'on fait fausse route , rien n'est écrit , à nous de faire le choix le meilleur mais on peut aussi être entravé dans ce choix inconsciemment si on a pas pris la peine de dénouer les fils dans lequels on peut être prisonnier , ce qu'on appelle une névrose !

Pour parler de Camille Claudel , je rejoins en partie Feuilly , son histoire est à recadrer dans une époque qui était loin d'être facile pour une femme , et de s'exprimer artistiquement et de s'exprimer tout court ...
Sa rencontre avec Rodin lui a donné cette chance mais s'est retourné contre elle parce qu'il avait sa personnalité , mais c'est aussi sans doute parce qu'il avait cette personnalité qu'il a pu la révéler à elle-même , mais que pouvait donc t - elle bien faire dans un milieu où une femme qui se permettait de parler de sa liberté était mise à l'index par sa propre famille elle-même ?

Bien sûr que le combat pour la liberté est plus qu'essentiel dans une vie et l'emporte sur tous les autres , plus facile maintenant sans doute , surtout si on est une femme ...
Bien sûr que se battre pour sa liberté , c'est savoir dire "non " aux mirages , mais aussi aux mensonges , aux manipulations et au désamour ... Il faut pour cela un certain courage et aussi la possibilité ...

C'est vrai que cela me peine de ne pas avoir été comprise , peut être plus par toi encore car c'est tellement un combat que je méne personnellement depuis tant d'années ... Bien désolée ce soir de n'avoir pas réussi à faire passer ce message .

Écrit par : helenablue | 18/02/2009

Voyons, chère Blue, je fais la distinction entre toi et Mme Claudel. C'est bien d'elle, de Mme Claudel, que j'ai parlé dans mes comms sur ce fil.

Voilà ce qu'il faut comprendre. ;)

(P-ê que j'en ai ma claque de la récupération politique et féministe que l'on a fait de Mme Claudel. Et je persiste et signe: fuyez les gens qui ne répondent pas vos attentes minimales, hommes ou femmes.)

Écrit par : Inukshuk | 18/02/2009

Si je voulais jouer au plus malin, je demanderais à qui c'est la faute pour la folie d'Antonin Artaud...

Mais je ne poserai pas la question. ;)

Écrit par : Inukshuk | 18/02/2009

Bonsoir,

J'avais juste envie de dire que Michèle Desbordes, dans "La robe bleue", a écrit des pages magnifiques, qui, à sa manière superbe, avec la retenue de ses phrases pourtant sans fin, aborde et éclaire plusieurs des propos de ce fil.

Tout en douceur, sans faire la maline.

Bien à vous.

Écrit par : katch | 18/02/2009

@ Inuk : Somme toute à te lire je manque sincérement de jugeotte !

Écrit par : helenablue | 18/02/2009

Pourquoi une opinion différente de la ligne éditoriale te remet-il si facilement en question?

J'ai sincèrement donné mon avis sur la question "Claudel" et j'ai honnêtement défendu mon point de vue.

Que dire de plus? C'est pas grave si chacun a une approche différente, non?

Écrit par : Inukshuk | 18/02/2009

@ Katch : merci pour le lien :
http://www.luxiotte.net/liseurs/livres2005a/desbordes1.htm

merci pour la douceur aussi ...
y suis sensible !

Écrit par : helenablue | 18/02/2009

@ Inuk : Pour répondre à la première question , c'est vrai je me demande pourquoi ?

A cette question , je peux répondre , parce que cette réponse vient de toi . Donc elle me touche au-delà du sujet !
Pas l'habitude de ne pas être sincère , même face à mes contradictions ou délire ou quoique ce soit ...

Je ne suis pas insensible à ton point de vue , bien au contraire , et te remercie de l'avoir défendu , aussi honnêtement .
Cela ouvre le débat , et le point de vue ...
Je suis extrémement sensible à cet autre possible , et c'est une des raisons majeures de cet espace .

Merci pour ta sincérité et ton opiniatreté , et ton amitié .

Écrit par : helenablue | 18/02/2009

Merci de ton commentaire, Blue.

J'ai déjà programmé pour demain un billet sur le drame de Polytechnique, où des femmes ont été abattues à coups de carabine par un fou malade.

J'y défends un point de vue qui ne sera peut-être pas reçu à l'unanimité.

On verra. ;)

Écrit par : Inukshuk | 19/02/2009

@ Inuk : je te reconnais bien là , et j'irais même jusqu'à penser que l'unanimité ne serait pas prévue dans ta carte du monde !

:-)

Amitiés
Hélèna

Écrit par : helenablue | 19/02/2009

Se pose le problème de la création artistique chez la femme à cette époque et de son acceptation par la société, en tant qu'artiste alors que celle-ci voyait en elle une femme marginale. Peut-être Camille ne croyait-elle pas assez en son art pour être tout à fait indépendante du regard des autres y compris celui de Rodin. Peut-être s'est-elle sentie refusée et pour se protéger s'est enfoncée dans une forme de folie.
Dommage que cette folie ait eu une influence sur son oeuvre qui aujourd'hui semble mieux reconnue à sa juste valeur.

Comme j'ai peu de temps en ce moment, je profite de l'occasion pour te souhaiter ici un bon anniversaire et des flambées de billets et des floppées de commentaires. Je t'embrasse, Helena

Écrit par : Saravati | 19/02/2009

J'avais envie de partager ceci avec vous, mais ne trouvant pas d'adresse où vous écrire, je m'en remets aux commentaires.

C'est de Michèle Desbordes, à nouveau, dans "L'emprise"; dont je ne me lasse pas.

Lumineux anniversaire.

"A le chercher maintenant avec lenteur, avec précaution, cette sorte de prudence avec laquelle on manie des papiers, des objets très anciens qu'on porte soudain dans la lumière, dans le jour vif, les larmes viennent, jamais pleurées, jamais imaginées, les larmes viennent et je les pleure doucement, à petits sanglots."

Écrit par : katch | 19/02/2009

@ katch : Merci pour ce cadeau , et à trés bientôt .
Amitiés
Hélèna

Écrit par : helenablue | 20/02/2009

Chère Helena,

Ce serait sympa et réglo d'indiquer que le montage photo (en-tête de la note) est de Guidu, le photographe de Terres de femmes,

Amicizia,

Angèle

Écrit par : Angèle | 23/02/2009

@ Angéle : voilà qui est fait , merci à vous .

Écrit par : helenablue | 23/02/2009

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