07/11/2014
La folie des grandeurs
- René Magritte -
19:07 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, sculpture, femme, découverte, émotion, partage, humain
26/09/2014
Edoardo Tresoldi
Edoardo Tresoldi est un sculpteur scénographe italien qui vit et travaille à Rome.
C’est avec une grande dextérité et un réel talent que l’artiste modèle ses personnages faits de grillage.
L’artiste fige ses oeuvres dans un mouvement, un passage, comme le ferait le photographe.
La transparence du grillage donne un sentiment mystérieux et étrange à ces personnages fantomatiques.
La nature, qui met sur l'invisible le masque du visible, est une apparence corrigée par une transparence.
- Victor Hugo -
08:20 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art, sculpture, poésie, découverte, partage, humain
25/04/2014
Barbara Hepworth
Si j'avais dû être sculpteur, j'aurais aimé être cette femme là. Ces sculptures me donnent un frisson rare et j'aime sa manière non seulement de les créer mais de les entourer...
16:06 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, sculpture, découverte, émotion, partage, humain
02/02/2014
Regard
" Nous ne voyons pas les choses telles qu'elles sont mais tels que nous sommes."
- Anaïs Nin -
11:44 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, réflexion, sculpture, regard, partage, humain
12/01/2014
Motoi Yamamoto
"Ce qui est beau, c'est ce qu'on saisit alors que ça passe. C'est la configuration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort."
- Muriel Barbery -
09:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, sable, sculpture, invitation au voyage, émotion, partage, humain
05/01/2014
Expansion
“ From the moment we are born, the world tends to have a box already built for us to fit inside. Our umbilical cord never seems to be severed; we only find new needs to fill. If we disconnected and severed our attachments, would we shatter our confinements and expand beyond our shell? Would the world look different? Would we recognize ourselves? Are we the box that we are inside, and to be authentically ‘un-contained’ would we still be able to exist? This is the irony of containment. As long as we don’t push on the walls of our surroundings, we may never know how strong we really are.”
09:09 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, sculpture, réflexion, émotion, partage, humain
25/12/2013
Vally Nomidou
Vally Nomidou utilise papier et carton pour donner corps à ses filles et ses femmes vulnérables et fragiles. La couleur n'est pas ajoutée, elle naît des différentes nuances et qualités du papier lui-même...
11:03 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, sculpture, émotion, découverte, partage, humain
02/12/2013
Alberto
- Sculpture Alberto Giacometti -
" La grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu, chaque jour, dans le même visage. C'est plus grand que tous les voyages autour du monde."
- Alberto Giacometti -
09:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, art de vivre, aventure, sculpture, partage, humain
11/09/2013
Air
07:47 Publié dans art, art de vivre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, art de vivre, beauté, sculpture, rencontre, partage, humain
09/09/2013
Jean Arp
" Les hirondelles croient aux anges des nuages."
- Jean Arp -
" Dans ses sculptures, dans ses reliefs, ses peintures ou ses poèmes, seul ou en collaboration, Arp manifeste la permanence de son attitude devant l ’art et la vie. L’humour si particulier que l ’on y décèle souvent, et qui ne fut certes pas étranger à la participation très active de Arp au mouvement Dada, n’est pas le signe d’un vain goût pour la plaisanterie gratuite, mais celui d’un état de défense contre la bêtise qui se prend au sérieux, d’une curiosité ravie devant les découvertes de l ’esprit créateur, et, aussi, une forme exquise de la pudeur. Artiste pour qui le sentiment et la sensualité existent, et jamais enclin à se soustraire aux exigences les plus difficiles à exprimer de son tempérament, Arp est plasticien le plus naturellement du monde. Il possède la faculté rare d’unir, en art, la tendresse à la puissance."
- L. Degand -
« For Arp, art is Arp ».
L’expression est de Marcel Duchamp.
En dépit de son évidence, cette allitération nous incite à interroger l’art selon Arp, qui ne répond pas à une définition, une appartenance, un style, une technique, mais tend davantage à se faufiler entre tout et tous. Son parcours, en effet, invalide une lecture linéaire et sans nuances de l’histoire des avant-gardes : des jalons documentaires très choisis montreront qu’il a su faire fi des querelles de chapelle et concilier l’inconciliable, par exemple l’expressionnisme et Dada, Dada et le surréalisme, le surréalisme et l’art constructif.
« J'emploie très peu de rouge.
Je me sers de bleu, de jaune,
un peu de vert, mais surtout,
comme tu le dis, du noir,
du blanc, du gris.
Il y a en moi un certain besoin
de communication avec l'être humain.
Le noir et le blanc, c'est de l'écriture. »
- Jean Arp -
Jean Hans Arp est né en 1886 à Strasbourg, en Alsace annexée, d’une mère française et d’un père d’origine allemande. Le double prénom de Jean et Hans qu'il aime à se donner illustre sa double appartenance. Il parle français avec ses parents et allemand à l'école. Mais surtout, en famille comme avec ses camarades, il utilise le dialecte alsacien.
Exclusivement occupé par la passion du dessin, Arp fait des études médiocres. En désespoir de cause, ses parents le confient au strasbourgeois Georges Ritleng, pour qu'il guide ses débuts de peintre. Dès 1903 paraissent en revue deux premières œuvres : une gravure accompagnée d'un poème écrit en dialecte strasbourgeois. Après des études à l'Académie de Weimar, il suit à Paris les cours de l'Académie Julian.
A 24 ans, Jean Arp se met à voyager : il rencontre Kandinski, Delaunay, Ernst, Modigliani, Picasso, Jacob, Apollinaire. Lorsque éclate la guerre, il part s'installer à Zurich où il expose ses premiers collages et fait la connaissance de Sophie Taeuber, qu'il épousera en 1922.
En février 1916, Arp, Tzara, Hülsenbeck et Hugo Ball fondent le mouvement Dada. A la fin de la guerre Arp et Tzara portent le dadaïsme à Paris et entrent en contact avec la revue Littérature, dirigée par Aragon, Breton et Soupault.
De 1926 à 1928, Arp et sa femme travaillent avec Theo van Doesburg à l'aménagement de l'Aubette à Strasbourg. Les expositions consacrées aux sculptures de Jean Arp se multiplient en Europe et aux Etats-Unis. En 1940, Arp et sa femme se réfugient à Grasse, puis, en 1942, quittent la France pour la Suisse. C'est là que, l’année suivante, Sophie Taeuber trouve la mort. 1963 : Grand Prix National des Arts en France. 1965 : Prix Goethe de l'Université de Hambourg., 1966: restauration d'une église à Oberwill en Suisse (autel, fonds baptismaux, bénitier ).
Jean Hans Arp meurt à Bâle le 7 juin 1966.
Texte © Editions Arfuyen
CUIS-MOI UN TONNERRE
Arrose-moi la lune.
Brosse-moi les dents de mes échelles.
Transporte-moi dans ta valise de chair sur mon toit d'os.
Cuis-moi un tonnerre.
Enferme-moi les tremblements de terre dans une cage
et cueille-moi un bouquet d'éclairs.
Coupe-toi en deux et mange une de ces moitiés.
Ejacule-toi en l'air plus fier que les jets d'eaux de Versailles
Brûle-toi roule toi en boule.
Sois une boule au rire archaïque
qui roule autour d'une pilule.
Tire toutes tes langues aux roses.
Donne tes langues aux doux rhinocé-roses.
Rata-toi en ratatouille.
Grenouille-toi en grenouille.
Appose-toi en signature sous ma lettre.
"Le voilier dans la forêt"
- Jean Arp -
"L'homme fait à tous les instants des déclarations définitives sur la vie, l'homme et l'art, et ne sait pas plus que le champignon ce qu'est la vie, l'homme et l'art."
- Jean Arp -
09:30 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, sculpture, écriture, découverte, partage, humain
18/07/2013
Giuseppe Penone dans les jardins de Versailles
« Avoir la possibilité de faire dialoguer mon travail avec celui de Le Nôtre à Versailles est un grand privilège. Le jardin est un lieu emblématique, qui synthétise la pensée occidentale sur le rapport homme-nature.
Construit pour exalter le pouvoir d’un homme, il souligne en fait la force et le pouvoir de la nature qui minimise l’action de l’homme, obligé à un travail pérenne de manutention pour le préserver. La complexité du dessin suggère la multiplicité des regards, et son extension et grandiosité contraste avec la dimension infime de celui qui le parcourt. L’homme seul disparait dans le jardin au profit de l’esprit de la collectivité humaine qui a généré une telle organisation de la nature.
Mon travail provoque en moi une réflexion analogue : le mimétisme objectif des œuvres annule mon action de sculpteur et concentre l’attention sur l’extraordinaire intelligence de la croissance végétale et sur l’esthétisme parfait présent dans la nature.»
- Giuseppe Penone -
Dominique Hasselmann, avec ses cinq notes sur Penone, dans son blog Le Tourne-à-gauche, m'avait mis l'eau à la bouche. C'est ainsi que Dimanche, jour de la fête nationale et après avoir regardé à la télé le début du défilé sur les champs Elysées, je décidai d'aller faire un saut à Versailles pour admirer les impressionantes scultptures de Giuseppe Penone tout en retrouvant avec un grand bonheur la majesté et l'ordonnancement époustouflant des jardins du château. Le soleil était cet après-midi là au zénith et la musique de Lully qui emplissait avec grâce et légéreté l'air chaud d'un après-midi d'été enfin arrivé ravissaient mes sens déjà bien alertés tant ce lieu me coupe le souffle chaque fois que j'y vais. Vaux le Vicomte aussi me fait ce même effet avec peut-être plus d'émotions encore, l'échelle plus humaine du lieu sans doute et moins d'immensité.
Les avis sur cette exposition des bronzes et marbres de Penone dans les allées et pelouses du jardin de Lenôtre sont contreversés, il y a toujours lors d'initiatives de ce genre les pour et les contre, ceux qui s'en moquent, ceux que ça hérisse et ceux qui apprécient, je fais partie de cette troisième catégorie.
Comme tout artiste de l'Arte Povera, Giuseppe Penone fait preuve d'une sensibilité peu commune en ce qui concerne le corps, et plus particulièrement le corps en relation avec la nature, la terre. Son œuvre se caractérise par une interrogation sur la sculpture et son rapport avec l’homme et la nature. Sur le temps, l’être, le devenir, l’infini, le mouvement, et par la beauté affirmée de ses formes et de ses matériaux. Convaincu que le paysage est chargé de signes inscrits dans la mémoire des matières végétales, organiques et minérales, il tend dans ses œuvres à révéler une présence humaine, à l'intérieur de ces sculptures qui rappellent une virginité, une pureté de la nature. Il veut y intégrer cette sensibilité, cette culture humaine comme s'il ne faisait que la découvrir, la révéler, et il tente de la provoquer, de l'extraire, en créant des empreintes liant étroitement humanité et pureté de la nature. (par les moulages, sculptures..). Ainsi, le geste de l'artiste met en évidence dans les espaces sans culture (humaine), des signes profonds de la présence, voire du destin de l'homme. Son œuvre montre aussi la métamorphose que le temps produit sur la matière.
Il met l’accent autant sur le processus créateur que sur l’œuvre, et s’identifie au fleuve, au souffle, à ce qui est par essence mouvement et vie. Révélant le mouvement incessant au cœur du cycle naturel qui, avec le temps, altère les êtres et les choses, Penone semble faire sien le célèbre adage héraclitien*: panta rei, tout s’écoule, rien ne reste tel. ( source Wiki )
Evidemment Versailles c'est aussi les jeux d'eau, un ravissement et les sculptures de marbre, les allées, les bosquets, on se prend vite au jeu d'imaginer ce que devait être la vie alors, on se prend à rêver à des costumes chatoyants, des rires, des conversations raffinées et des parties de plaisir au milieu des charmilles. C'est d'ailleurs dans un de ces bosquets que je suis tombée sur mon oeuvre préférée de Penone, Elevazione. Cet arbre de bronze, racines en suspension, flottant dans les airs, sage et charimastique m'a fait une forte impression et suis restée un long moment à ses côtés à méditer.
" Le bosquet de l'étole apparaît comme une chambre, un espace fermé que l'on découvre avec un effet de surprise. Alors que dans le grand axe les sulptures sont distantes les unes des autres, il y a dans le bosquet concentration, confrontation directe d'une oeuvre à l'autre. On peut voir cette installation de sept sculptures comme une réflexion sur l'arbre, sa croissance, son mouvement, son équilibre. Un arbre fixe dans sa sturcture chaque instant de son existence, et la forme et le développement correspond à une nécéssité vitale. Dans un arbre, il n'y a pas une seule branche inutile. Ce qui est sec ou mort, donc inutile à la survie, est mémorisé dans le bois. Pour moi, cela fait de l'arbre une sculpture parfaite, de forme et de matières stables, qui répnd à une nécessité. Chaque sculpture devrait être conçue ainsi. L'arbre, dans ce sens, est exemplaire."
- Giuseppe Penone -
Les heures s'écoulèrent, paisibles. Doucement le soleil se fit moins fort, et les eaux cessèrent de gicler des fontaines, il était temps de rentrer et de quitter ce bel endroit si inspirant sans oublier de poser une dernière fois pour la postérité et pour le bon plaisir de mon photographe personnel attitré...
* Exposition Giuseppe Penone du 11 Juin au 31 Octobre 2013
09:20 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : arat, exposition, sculpture, versailles, jardin, ballade, découverte, partage, blog, humain
22/06/2013
Standing Woman
Sculpture de Gaston Lachaise
« Tu es la déesse que je cherche à exprimer en toutes choses » écrit Gaston à sa femme Isabelle qui sera toute sa vie son inspiratrice en ne posant jamais pour lui comme modèle, Gaston préférant travailler de mémoire.
Créée en 1932 et installée en 2000 dans les jardins des Tuileries, "Standing Woman" est caratéristique de l'oeuvre de Lachaise par ses formes voluptueuses, ses longues jambes et son torse puissant, à l'image des déesses antiques de la fécondité.
Impressionnante.
08:30 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, sculpture, paris, émotion, rencontre, partage, humain
17/06/2013
Harmonie
" Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit infiniment se conquérir."
- Simone de Beauvoir -
- Les uns contre les autres - Fabienne Thibeault -
09:57 Publié dans art, art de vivre, écriture, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : sculpture, art, écriture, pensée du moment, art de vivre, relation, amour, partage, humain
13/04/2013
Parce que je me sens comme elle,
triste et malgré tout sereine, toute en intériorité, avec plein d'amour à donner. La belle Florentine, en image, ce matin s'est imposée. N'est-ce pas qu'elle est touchante et belle et si pleine de mystères?
09:22 Publié dans art, art de vivre, état d'âme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, art de vivre, sculpture, état d'a^me, poésie, émotion, partage, humain
03/04/2013
Embrasement
- Sculpture Camille Claudel -
10:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : camille claudel, sculpture, art, amour, désir, poésie, émotion, partage, humain
31/03/2013
L'artiste et son modèle
23/03/2013
J'ai tant rêvé de toi
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
- Robert Desnos, "Corps et biens". -
22:25 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, peinture, noguchi, sculpture, muse, poésie, robert desnos, rencontre, émotion, partage, humain
10/03/2013
Langes de vie
11:05 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, sculpture, émotion, découverte, partage, humain
01/03/2013
sculpture
Le thème du défifoto de ce mois de Mars est "sculpture". A Prague je n'ai eu que l'embarras du choix pour faire clic-clac à tout va. C'est le choix à l'arrivée qui fut plus difficile et après moult hésitations, j'ai choisi cette image là:
Je me souviens bien de l'émotion que j'ai eu face à cet objet grand comme moi, il était à l'étage des oeuvres françaises au Veletrzni Palac, l'immense salle était vide d'humains et j'ai pu me régaler seule de Picasso, de Braque, de Renoir et Rodin. J'en garde un souvenir ébloui et serein.
11:14 Publié dans art, Blog, photographie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, photographie blog, défifoto, émotion, sculpture, partage, humain
24/02/2013
Voyage
"Je me sens né à tout instant
A l'éternelle nouveauté du Monde..."
- Fernando Pessoa -
11:54 Publié dans art, art de vivre, poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pessoa, poésie, voyage, beauté, art, sculpture, voyage intérieur, partage, humain