08/03/2009
Etre
"Je ne peux conformer ma vie à des modèles, ni ne pourrai jamais constituer un modèle pour qui que ce soit, mais il est tout à fait certain en revanche que je dirigerai ma vie selon ce que je suis, advienne que pourra. En agissant ainsi, je ne défends aucun principe, mais quelque chose de bien plus merveilleux - quelque chose qui est en nous, qui brûle du feu de la vie, qui exulte et cherche à s'échapper."
- Lou Andreas-Salomé -
14:53 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (25)
Commentaires
Yeux clos et voile de pudeur bleuté ... changement d' identité ? visuelle et pudeur à fleur de mots
L 'intégrité avec soi même,
la seule qualité reconnue par le paternel ...
je savais que j' allais en bouffer du chiendent, mais pour rein au monde je ne changerai de route, dû t 'elle être la plus aventureuse et cela depuis mes 16 ans ... depuis le premier journal ...
Lou Andreas Salomé ... souvenir d' un premier journal lu, ce pourquoi ma fille porte ce nom ...
Écrit par : kalor | 08/03/2009
oui. de toute façon, on ne sait pas grand chose. la peur de changer, de devenir de la pate à modeler par manque de caractère, ou alors, d'idéal... il y a quelque chose qu'ils appellent force, ou puissance, et qu'ils rattachent souvent à la notion d'individu. personellement, j'ai l'impression d'être un poisson noyé dans une eau trouble, étant moi-même cette eau trouble qui me noit.
je me dis que c'est à cause du feu qui ne brûle presque plus, et qui tend à s'éteindre. je ne crois pas non plus aux modèles, les choses se meuvent, et ne s'arrêtent jamais. l'illusion est de croire en un état du bien arrêté, et de définir le mal à partir de ce qu'il nous parait être. l'éducation d'un homme, par d'autres hommes qui disent connaitre les règles à adopter. il n'y a pas assez de doute, de remise en question de ses propres choix ou de sa propre place dans le monde. rien n'est arrêté, rien n'est arrêté, rien n'est arrêté...
j'aime aussi l'ironie du gars qui dit "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, c'est ce que j'ai toujours dit"... c'est le manque d'imagination ou d'amour, qui nous pousse au cynisme ? en avoir trop aussi, ça peut mener à la même chose... les voies sont différentes et s'enchevêtrent à perpétuité, je suis un cheveux qui a mal à ses rêves... (bon, j'arrête, mais il n'y a pas de vérité absolue selon moi, mais qu'est ce que j'en sais...)
il me semble qu'on a plusieurs chances d'accomplir la fin de ses karmas, des cycles, à moins que ça ne s'arrête jamais ça non plus... je ne sais pas ce qu'en pense hubert reeves, lui et sa barbe fleurie de vieux sage antique interstellaire, mais l'autre soir je me disais que l'homme moderne tuait l'homme en lui à force de ne plus regarder les étoiles. pourtant, comme le pensaient les aborigènes, le "feu de la vie" est aussi originaire de là-bas semble-t-il... et même, avant la naissance des étoiles. et à chaque instant je sais que les atomes qui me composent viennent de là-bas, de je ne sais ou, et le feu qu'on a en commun, hommes, bêtes, plantes, c'est juste peut-être le grand NOUS originel, dans un univers ou règnerait cette diversité qui au lieu de nous diviser, pourrait être... quelque chose de bien, ou de mieux...
le débat reste ouvert... la solitude, c'est l'oubli de soi. (hum, héhé, c rigolo la philosophie, krkrkrkrkr!!!)... il n'y a pas de modèle, je crois. comme l'anarchie théorique devient un non-sens. et donc, il faudrait qu'on se mette dans la peau d'un arbre peut-être, pour mieux comprendre. mais c'est ressentir, surtout. la compréhension réelle, ça vient aussi des sens... et puis ça continue...zBOÏNG !!! lalala!!! blue mooooooon, lalalalililalaaaaaaaa!!!! (je dois être un cas, oué, chcrois ben ! m'éclate comme un taré à écrire ce bidule, et maintenant, je ris alors qu'il y a 5 minutes, je pensais à me tuer, héhéhé!!!)
Écrit par : oAo | 08/03/2009
Lou Andréas-Salomé avait un potentiel intellectuel et affectif à la hauteur de ses ambitions - celui d'être elle-même malgré la pression des contraintes sociales, ce qui est loin d'être le lot de la grande majorité d'entre nous, malheureusement.
Écrit par : Inuk | 08/03/2009
La femme qui t'a remplacée dans le coin gauche est voilée et a les yeux fermés ... je m'interroge. Disons que je préfère ton regard ouvert vers les gens, et les choses, à la quête de cette beauté qui ne se saurait pas encore belle.
Et puis, cette phrase de ce chansonnier d'ici, qui pourrait être d'ailleurs tellement c'est vérité universelle :
"J'aurai toujours les yeux pleins d'eau mais j'les aurai toujours ouverts"
"J'aurai jamais 18 ans" - Paul Piché
Écrit par : Venise | 08/03/2009
mouais, pas trés clair...(ou c'est moi..)
trés moderne en tout cas: individualisme et moment présent..
hé hé
Écrit par : hoplite | 08/03/2009
"qui exulte et cherche à s'échapper" ...
Chacun son échapatoire et sa fuite.
L'exaltation est en nous-mêmes,pas ailleurs à mon avis.
Il ne me sert à rien de vouloir quitter mon corps si ce n'est que
pour me perdre davantage. Je suis captif en cette vie, donc je cherche
à l'intérieur de mon oeuf existentiel, qui parfois est vide ou plein selon les jours qui me sont donnés.
Écrit par : Yvan L. | 08/03/2009
Yvan, ouais (pour l'oeuf). n'empêche, tout est question d'interrelationel, que ce soit vers le dehors, ou vers le dedans. c'est quand on devient un "nulle part" partout que ça commence à devenir... assez déprimant...
Écrit par : oAo | 08/03/2009
@ Venise : j'étais ainsi avant , là c'est moi telle que je suis , encore du chemin à faire , mais beaucoup de chemin parcouru ...La photo à gauche en est l'expression et celle-ci , ce sont mes yeux , mon regard , et tout cela reprendra sa place !
les yeux , grands ouverts , le coeur aussi et l'esprit à l'affût ¡
La journée de la femme , c'est tous les jours , celle de l'hommme aussi !
je trouve cette association magique !
Amitiés
Helena
Écrit par : helenablue | 09/03/2009
"Nulle part", partout... :-)
J'essaie d'être moi-même ici et maintenant.
Chez Blue ou chez-moi.
Équation difficile à résoudre, mais pas impossible je pense bien.
Ouah, on est philosophiquement sophistiqué ici, héhé.
Espace bleu.
Écrit par : Yvan L. | 09/03/2009
On ne peux être heureux qu'en s'acceptant soi même avec ses tares et ses qualités... Ça vaut pour nous et pour le regard qu'on porte saux autres...
Les modèles existent pour qu'on soit différents!
Mag
Écrit par : Magenta | 09/03/2009
Ne pas avoir de modèle... je suis assez d'accord ! Je préfère m'associer à des énergies constructives et à des enthousiasmes communicatifs !
Écrit par : Marie | 09/03/2009
@ Inuk : Et c'est cela auquel je tend , même si je n'ai pas les qualités de Lou !
:-)
Écrit par : helenablue | 09/03/2009
@ Hoplite : Ah ! Je trouve pourtant cela assez clair ! Etrange ...
Et moderne , oui , pour l'époque c'était même avant-gardiste !
Écrit par : helenablue | 09/03/2009
@ Yvan L. : Je partage cette démarche ... J'éssaie aussi d'être moi-même , au plus prés , ici et là .
Écrit par : helenablue | 09/03/2009
@ Mag : heureux ou malheureux ... en tout cas " vivant " !
Bises
Hélèna
Écrit par : helenablue | 09/03/2009
@ Marie : Je te reconnais bien là !
Amitiés
Hélèna
Écrit par : helenablue | 09/03/2009
on ne se rencontre que par fragments...
Écrit par : Christiane | 09/03/2009
Oh comme tu es belle
Je continue à te regarder et toi tjrs être toi..BE, BE , give what you are ...georgous...
très fort je t'embrasse ..ta tite Isa
Écrit par : IsaBersée | 09/03/2009
c'est AGNES VARDA qui expliquait pour son dernier film avoir voulu faire "un faux autoportrait, prendre le miroir et le tourner vers les autres. D'où la multiplicité des miroirs sur la plage belge au début du film; ils sont dans tous les sens. En fait, je ne me regarde pas dedans. Je les tourne vers la mer, les grosses vagues, vers ceux qui m'ont aidée...Cet espèce de grouillement de la vie autour de moi me raconte autant que ceux que je peux dire de moi. Je suis contente d'avoir usé d'un langage simple"
tA PHOTO EST PEUT ËTRE TON MIROIR DANS LE QUEL IL NOUS PLAIT DE NOUS REGARDER
BONNE SEMAINE
Écrit par : alex | 09/03/2009
L'homme à trois "m" " lapsus de l'inconscient collectif ? :-) ou est-ce la sphinge qu'il s'est juré de conquérir ? comme un immense et raisonné dérèglement de la réalité. Tu as Helena, un regard agrandi.
Écrit par : Sylvaine | 09/03/2009
Etre ou n'être pas, telle est la réponse,
car la question du même nom n'a pas de sens,
reste cantonnée au fond du regard, loin.
L'absence de vécu nourrit parfois le fantasme, pauvre Lou.
Serait-ce la faute de Sigmund ?
Écrit par : Parkane | 09/03/2009
Lou Andréas Salomé m'a aussi passionné j'ai des tas de bouquins sur elle...et surtout des observations très intéréssantes sur l'adolescent pour aider Rilke à écrire "lLettres à un jeune poète"Mais je déménage ou tout cela va t il atterrir sans doute loin de moi...
Écrit par : laurence | 09/03/2009
Oh merci pour le lien ...tu me fais faire un très très grand sourire...
Très fort , je t'embrasse...si belle dame..tit Isa
Écrit par : IsaBersée | 09/03/2009
être
et
n'être pas
moi parfois
toi qui es moi
moi qui suis toi
moi qui suis
moi
suivre
oui c'est bien cela
suivre
avec le moins de chaos
possible
son propre
chemin
à
sois
pleinement
soi
Écrit par : isdid | 09/03/2009
SOIS
sois même
sois maime
sois t'aime
soie et soie
Écrit par : laurence | 09/03/2009
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