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25/04/2009

Paris !

Assez acide en Céline Dion , mais carrément jusqu'au bout des ongles en Hilton !


 

 

 

Paul Delvaux

 

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P_Delvaux.jpgToute sa vie (1897-1994), Delvaux a prêché le beau. Contre vents et marées. Dans un choc dissonant, le XXe siècle s'est fait le champion des convulsions en tous genres où le beau, l'harmonie, les repères se sont trouvés bannis. Si les dieux ont apparemment quitté notre époque de détresse, Delvaux va s'ingénier à créer un monde où l'humain et l'architecture deviennent le centre de ses préoccupations esthétiques et la peinture devient pour lui le refuge idéal où chercher l'inaccessible beauté. Un voyage à Rome dans les années 1930 marque son amour fou pour les temples, les colonnes, les corps glorieux. D'où les innombrables déesses qu'il promène dans son oeuvre ; splendides créatures, elles déambulent d'une toile à l'autre, entourées du silence, prêtes aux rencontres. « Je me suis posé la question de savoir si la signification de mon ceuvre serait fondamentalement différente si j'avais représenté des femmes laides. Je l'ignore. Mais je sais que la beauté éclaire le tableau d'une lumière qui m'importe », dit-il. Son théâtre de la beauté n'est pas pour autant exempt de contemporanéité. Delvaux adore les trains, les gares, les quais, qu'il met souvent en scène. Les situations incongrues sont pour lui plaire : c'est Delvaux le surréaliste. Vénus est couchée dans la salle d'attente. Ou bien ce sont des déesses qui courent entre les poteaux le long des voies. Importance de la couleur. Les univers basculent dans un rouge fantastique, rehaussé de noir et d'or. « Il faut que le tableau apporte à qui le regarde une occasion propice, l'occasion d'un voyage, pourrait-on dire. » Delvaux n'est pas un bousculeur. Ses personnages aussi sophistiqués qu'ambigus ont forgé le mythe d'un artiste qui maîtrise clairement la fièvre de ses visions. 

 

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Peintre post-impressionniste, expressionniste puis surréaliste.

Subissant l'ascendant de sa mère, Paul Delvaux est élevé dans la crainte du monde féminin.

Après des études à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, il réalise des tableaux post-impressionnistes, puis expressionnistesinfluencés, notamment, par James Ensor. Cependant, à chacun des changements d'inspiration, Paul Delvaux détruit ses tableaux (1920-24).

C'est en découvrant un tableau de Giorgio De Chirico « Mélancolie et mystère d'une rue », que Delvaux a la "révélation" du surréalisme (1934). Sans jamais adhérer au mouvement, il commence, avec « Femmes en dentelle », une série d'œuvres d'une unité si profonde que n'importe lequel de ses tableaux se reconnait au premier coup d'œil.

Il expose ses œuvres à l'exposition des surréalistes de Paris en 1938.

Sa peinture très caractéristique est faite de paysages figés peints de manière hyper-réaliste où évoluent des femmes nues, de jeunes éphèbes. Un autre univers favori de Paul Delvaux est le chemin de fer (« Trains du soir »). Il fut même nommé chef de gare à Louvain-la-Neuve.

Il a peint également de grandes compositions murales comme celle du Casino-Kursal d'Ostende, du Palais des Congrès de Bruxelles, de l'Institut de Zoologie à Liège.

Paul Delvaux a reçu une faveur nobiliaire du roi des Belges mais il n'y donna pas suite.

Le village de Saint-Idesbald dans la commune flamande de Coxyde, sur la côte belge où il a vécu longuement depuis 1945, lui a consacré un musée depuis 1982.

 

 

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J'ai toujours beaucoup aimé Paul Delvaux, étonnée de lire d'ailleurs dans le résumé sur sa biographie sa crainte du monde féminin. Avec cette manière pourtant si fine, et si onirique de peindre les femmes, je me dis qu'il a ainsi sublimé sa peur, et comme c'est émouvant. Comme le dit Minotaure dans le texte de tête , c'est une peinture très esthétique et sophistiquée, vraiment proche des rêves, riche et voyageante.

 

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Et ce travail sur l'inconscient, l'image de soi. Toute une poésie dans son regard touchante, et interpellante. Encore un homme qui nous parle ainsi qu-delà comme s'il avait traversé le miroir des âmes, et goûté à son égarement. Fascinant.

 

 

 

 

 

 

12:28 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, peinture, beauté

les visions que nous avons en songe

 

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Oh oui bien sûr que rêver c'est vivre. Nos rêves nous constituent et nous transportent. Ils nous animent aussi, nous voyagent ... Certains ont même essayé de les interpréter, sont-ils donc tous semblables qu'on puisse ainsi leur donner un sens universel, et commun. Le rêve me semble intime et propre à chacun, que ce soit le profond ou l'éveillé , il est matière vivante et notre.

Quoi de plus précieux que nos rêves ...

Que nos rêves d'enfant ?

 

 

 

07:50 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, évasion, poésie