06/09/2009
Henry Moore
" La discipline en art est une lutte fondamentale pour se comprendre soi-même "
- Henry Moore -
Né en Angleterre dans une famille de huit enfants, Henry Moore décide de devenir sculpteur à l’âge de onze ans seulement. Après avoir participé à la Première Guerre mondiale, lors
de laquelle il est gazé, Henry Moore est admis en 1919 à la Leeds School of Art, où il étudie la sculpture. Par la suite il part étudier au célèbre Royal College of Art de Londres. Moore y approfondit ses connaissances en arts primitifs et développe un style propre, influencé par les œuvres de Brancusi et d’Epstein.
En 1924-1925, le jeune artiste obtient une bourse qui lui permet de voyager en Italie et d’étudier l’œuvre de Michel-Ange. La découverte à Paris d’une statue toltèque percée, dite «Chacmol», détermine son esthétique sculpturale basée sur l’imbrication de formes convexes et concaves autour de vides, notamment dans des figures allongées.
Par la suite, Moore et sa jeune épouse Irina Radetsky s’installent dans un atelier à Hampstead, où ils se joignent à une colonie d’artistes d’avant-garde, dont Barbara Hepworth et Naum Gabo. Les membres du groupe développent un art tendant vers l’abstraction, influencé par les artistes parisiens Picasso, Arp et Giacometti. L’artiste flirte alors avec le surréalisme et participe avec Paul Nash à l’organisation de l’exposition internationale du surréalisme à Londres.
Pendant la guerre, Moore est désigné comme «artiste de guerre», et produit des dessins puissants de scènes de la guerre à Londres. Avec sa femme, il se réfugie dans une ferme du Hertfordshire, où il
installe son atelier et demeure jusqu’à la fin de sa vie. Suite à la naissance de sa fille et à la perte de sa mère pendant la guerre, Moore oriente son travail vers le thème de la maternité.
Le sculpteur reçoit ensuite de nombreuses commandes, notamment pour le siège de l’UNESCO à Paris (1957) et le campus de l’université de Chicago (1967). Il crée en 1977 la Fondation Henry Moore, dont le but est de promouvoir la diffusion de l’art.
Henry Moore meurt en 1986 dans sa maison du Hertfordshire, à l’âge de 88 ans.
C'est une oeuvre dense, souvent monumentale, interpellante. le goût pour ces formes arrondies et lisses lui viendrait de l'enfance, petit il massait le dos de sa mère, jolie supposition. La sculpture d'henry Moore me touche beaucoup autant par sa force que par sa douceur et sans doute par l'équation des deux, je suis subjuguée.
11:57 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art, sculpture, amour de l'art
Commentaires
étonnant. l'arrondi et le féminin l'inspirent, dirait-on.
Écrit par : hoplite | 06/09/2009
Les sculptures plantées dans la nature, ça rend vraiment bien, c'est monumental.
Écrit par : Mikel | 06/09/2009
Henry MOORE fait parti des sculpteurs contemporains que je préfère, et je trouve que tu as eu une idée excellente de le mettre en avant sur ton blog, d'autant que les les sculptures que tu montre sont toutes parfaitement illustratives de la pratique artistique qui était la sienne pour valoriser ces formes qui renferment toute à la fois la douceur et l'inquiétude de la beauté intérieure de certains être que la vie a malmenée.
Amitié.
Écrit par : alex | 07/09/2009
@ Hoplite : Hum, il n'est pas le seul, n'est ce pas dear!
Écrit par : helenablue | 07/09/2009
@ Alex: Cet un sculpteur que j'apprécie énormément, une douceur et une force se dégage de ses oeuvres, jamais trop ressenti d'inquiétude par contre...
Amitiés.
Hélèna
Écrit par : helenablue | 07/09/2009
L'attente, peut-être...
Écrit par : helenablue | 07/09/2009
merci pour intiresny Dieu
Écrit par : Nina_Tool | 20/09/2009
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