23/10/2009
Ernest
Hemingway disait: " L'alcool conserve les fruits et la fumée les viandes."
«J’ai appris à ne jamais tarir le puits de mon inspiration, à toujours m’arrêter quand il restait un peu d’eau au fond et à laisser sa source le remplir pendant la nuit.»
- Ernest Hemingway -
Soyez amoureux, crevez vous à écrire, fréquentez les écrivains "du bâtiment", ne perdez pas votre temps, écoutez la musique, regardez la peinture, lisez sans cesse, ne cherchez pas à vous expliquer, écoutez votre bon plaisir, taisez-vous.
14:21 Publié dans réflexion | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : littérature, hemingway, humain, rencontre, art
Commentaires
Finalement, une Venise remarque tout de suite qu'Ernest est un spécialiste des liquides.
J'adore son conseil de renouvellement des eaux, de nuit ou de jour qu'importe, mais laisser monter à flot. Ça me convient tout à fait. Ne pas laisser stagner parce que l'eau vive de l'inspiration on a en a besoin à tous les jours que la vie nous amène à vivre.
Écrit par : Venise | 23/10/2009
L'inspiration... Ne pas perdre le fluide et le laisser venir, parfois laisser poser et reposer, source et remise à flot, oui.
Equation de liquides.
Limpides.
L'inspiration est une denrée fragile et forte à la fois, étrange comme le temps y a toute son importance, ce temps à laisser venir à retomber, relire, une cuisine bien singulière et si personnelle.
Et parfois elle jaillit, geyser et tonitruante!
Mais ne jamais racler le fond du puits, ne jamais boire jusqu'à plus soif, et garder intact le désir...
Pas étonnant qu'une Venise y soit sensible à ces flux et reflux de marées aqueuses.
Avec toute mon amitié,
Blue.
Écrit par : helenablue | 23/10/2009
Héléna, connais tu la chanson "Soirs de scotch" de Luce Duffault ? Paroles de ton Ange Noir ?
Sinon je te la colle sur mon blog.
Bonne nuit !
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Écrit par : raynette | 23/10/2009
Voilà une citation dont je vais faire mon beurre....Merci bien, m'dame Blue !
Écrit par : anne des ocreries | 24/10/2009
Encore ce maudit alcool!
Écrit par : Yvan | 24/10/2009
Oh que oui, qu'il a raison, Ernest, tant pour l'alcool et la fumée que pour l'inspiration. J'ai eu tort de puiser la dernière goutte car l'eau attire l'eau et maintenant mon puit est à sec.
Bises, Blue
L'oiseau
Écrit par : Bluebird | 24/10/2009
ne pas remuer le fond, humus de tant de dépôts et de possibles de renaissance...
le fond.. l'écorce de notre parcours.. notre trace.. l'ADN de nos joies, de nos peines, de nos tourments, de nos secrets.. le fond.. terreau de notre désir, de nos inspirations.. le fond, écrin de nos richesses enfouies, richesses souvent insoupçonnées qui jaillissent brutalement avec douceur.. le fond.. ne pas remuer.. ne pas semer le trouble.. le fond.. pépinière de toute notre biographie!!
merci helena de ces escapades!
Écrit par : hugolienne | 24/10/2009
Quand je suis amené à penser à Hemingway, c'est son suicide - en contradiction avec sa vie - qui m'avait frappé à l'époque et s'impose toujours à moi. C'était une triste nouvelle. Comme j'ai oublié le peu que je savais de ses motifs et de son état, j'ai relu la page de Wikipédia le concernant. J'en sais un peu plus. Quel homme !
L'inspiration... Oui, bien sûr. Elle va et vient et nous ne nous ne pouvons pas nous l’approprier. Helena, (à ce stade, nous pourrions peut-être nous tutoyer…) tu évoques le temps en relation aux visites de l’inspiration ? Inspir, expir, inspir, expir…
Nous pouvons parler à bon droit de mouvement (de la respiration), de l'espace (dans lequel elle s’épanouit), de son rythme, de journées, d'heures, de minutes, etc. Mais le temps ? N'est-ce pas une convention, une facilité de langage, une notion romantique et irréelle ? A proprement parler, le temps existe-t-il ailleurs que dans notre imagination ? Et alors, on nous aurait menti ? Ceci ouvrirait un gouffre sous nos pas hésitants... Non ?
Et alors, vais-je vouloir vivre dans un monde où le temps est une illusion ? Et pour finir, vais-je vouloir vivre une illusion ? Pouf, pouf, ça pose question dans la cour de la récré (où l'on joue à la marelle entre Terre et Ciel). A moins que, l'inspiration (ne soit pas rapidement tuée dans l'œuf)...
Écrit par : Un passant | 24/10/2009
Héléna, une chanson dont les paroles ont été écrites par ton Ange Noir sur mon blog. Tu vas capoter, j'suis sûre....:)
Écrit par : raynette | 24/10/2009
L'était pas potomane, l'Ernest !
Écrit par : brigitte giraud | 24/10/2009
@ raynette: Oh! Soirs de scotch, je connaissais pas, suis allée l'écouter sur Youtube...
Écrit par : helenablue | 25/10/2009
@anne: Hum, de rien m'zelle des ocreries!
Écrit par : helenablue | 25/10/2009
@ Raynette: Moui, bingo, je capote:
http://rainette-rien.blogspot.com/2009/10/helena-meme-si-ce-nest-pas-ton.html
Belle toune...
Écrit par : helenablue | 25/10/2009
@ Yvan:
:-)
"Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie"
Écrit par : helenablue | 25/10/2009
@ Blue Bird: Laisse poser, laisse venir, le puits prend sa source dans la vie elle-même, l'inspiration va revenir...
Kiss.
Blue
Écrit par : helenablue | 25/10/2009
@ hugolienne: Merci à vous de votre passage et de vos mots...
Écrit par : helenablue | 25/10/2009
@ Un passant:
Je n'ai rien contre le tutoiement entre nous quoiqu'il me serait plus agréable de m'adresser alors à quelqu'un en particulier plutôt qu'à quelqu'un de passage, un prénom peut-être si ce n'est pas trop demander?
Comme toi j'ai redécouvert la vie d'Hemingway en relisant avec intérêt la page de Wiki, quel homme en effet, impressionnant!
Quand je parle de notion de temps dans l'inspiration je pensais plus à un tempo, un rythme une respiration oui, c'est vrai que la notion de temps n'est pas palpable au travers du mot en soi, mais néanmoins dans la réalité elle s'impose me semble-t-il, quand à cette illusion que pourrait être notre vie, que somme toute tout peut être illusion, hum, un jeu délicat qui peut faire perdre le sens mais qui ouvre à d'autres regards et inspire aussi...
La marelle me rappelle de joyeux souvenirs! J'adorais ça!! Et dans le fond je continue à jouer entre terre et ciel à lancer mon caillou sur les chiffres qui constituent ma vie, en sautillant d'un pied d'un autre, sautant certains obstacles et ratant aussi certaines cibles, jolie image...
Ton passage passant est toujours un plaisir et source , merci.
Écrit par : helenablue | 25/10/2009
Ah ! me voici perplexe, moi qui voulais justement me reposer un peu de mon prénom.... Je l'utilise ailleurs - il est très courant - mais, sans que je sache précisément pourquoi, ce n'est pas spécialement agréable pour moi. Alors ? Choisir un pseudonyme original moins anonyme que "un passant" ? Pour le moment, ce n'est pas venu. Patience. Tiens, patience, ce serait pas mal comme pseudo, mais c’est féminin... Je reste perplexe.
Écrit par : Le passant | 28/10/2009
Diable! Voilà une manière bien singulière d'aiguiser ma curiosité, te reposer, ah tiens et pourquoi donc, qu'a ce prénom de si fatiguant ou d'usé, faire peau neuve je ne suis pas insensible à cette idée, mais je ne veux en aucun cas poser un problème de quelque nature que ce soit, et s'il faut qu'au passant je m'adresse, si tel est ta manière d'être autre ici, je vais m'adresser à cet inconnu toute en patience et en sensibilité, parce que comment dire cela m'est agréable et que je me sens suffisamment en confiance pour n'accepter qu'un passage d'un passant différent, allez j'irais même jusqu'à dire que ça m'émoustille...
Alors passant reste donc le passant tout en passant qui m'interpelle et me savoure, j'aime ta délicate franchise et sensible expression.
Reste donc le passant pour le moment et aussi longtemps qu'il te sera bon et nécessaire.
Welcome dans mon univers!
Écrit par : helenablue | 28/10/2009
Et en passant, si c'est un passant qui passe souvent, il portera encore mieux son nom.
D'une résidente
Écrit par : Venise | 28/10/2009
Chère et douce amie...
Écrit par : helenablue | 28/10/2009
Merci Helena. Merci Venise. En soi, mon prénom n’a rien de fatigant mais cette légère gêne, ce petit décalage a toujours existé pour moi. Il faudrait peut-être convoquer le psychanalyste. Mais bon, pas de quoi fouetter un chat domestique. Je précise domestique car pour fouetter un chat sauvage, il faut d’abord l’attraper…
Ci-dessous, je n’ai pas répondu à une question apparue sur le changement, sur - selon moi et selon d’autres - la nécessité du changement, mais je ne l’ai pas oubliée. Elle reste posée.
Disons que, par exemple, si nous comptons sur l’effet cumulé des changements individuels pour régler les problèmes auxquels l’humanité est déjà confrontée et pour régler ceux qui se profilent, la planète sera peut-être devenue inhabitable. Les temps actuels sont inédits et requièrent donc des changements individuels mais aussi des changements collectifs de grande ampleur. Et nous faisons comme s’il n’en était rien.
Disons que la gravité de la situation actuelle devrait nous percuter intérieurement et ainsi participer au changement individuel... Non ?
Helena, à l’inspiration - si importante -, ajouter cette conscience aiguë de la situation et des enjeux actuels ? Ce serait mon propos. Est-il clair ? Par exemple, sans aller loin, ce qui se passe en France depuis quelques temps, c’est trop, beaucoup trop, ça ne va pas du tout.
Écrit par : Le passant. | 30/10/2009
Hum,
ton propos est-il qu'en plus de l'inspiration, de l'art, et de la réflexion par rapport à ce que cela peut faire bouger en nous, un regard sur ce qui se passe dans le monde et notamment en France plus concrètement, de manière plus pragmatique pourrait aussi faire avancer les choses?
Écrit par : helenablue | 31/10/2009
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