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27/11/2009

les yeux fertiles

 

ambrefolie1isabercee.jpg

- oeuvre d'IsaBercée -

 

 

"Toutes les opérations les plus cachées de l'être, tous ses élans, ses désirs, ses amours, ses craintes, ses angoisses, tous ses sentiments les plus doux, et les plus tendres, comme les plus durs et les plus violents, trouvent leur plus haute expression dans le regard. C'est dans cet organe vivant que se rencontre, pour ainsi dire, tout ce qui veut, tout ce qui chante, tout ce qui pleure, tout ce qui vibre, tout ce qui aime dans l'âme, dans cette substance spirituelle où réside la flamme de la pensée, la vie immatérielle et supérieure, la vie de l'esprit."

- Buffon -

 

 

 

Commentaires

Eh bien, Buffon n'était pas un bouffon (oui je sais, elle était facile - enfonçons les portes ouvertes), et touchante l'image d'Isabercée - gouache ou aquarelle ?
Ce visage au regard embrummé, qu'on sent pourtant regarder....

Écrit par : anne des ocreries | 27/11/2009

Lire "l'oeil et l'esprit"de Merleau-Ponty il ne me quitte plus...

Écrit par : laurence | 27/11/2009

Mais où voyez-vous donc, chère Anne, les yeux d'IsaBercée?
le tableau est ravissant, mais pourquoi les embrumer,
lorsque rien de féminin n'est plus attrayant,
que ces regards qui tout promettent,
que ces sourires silencieux,
non sans tristesse.

Et voici pour vous, chère Hélène, et pour tous nos amis, quelques vers extraits d'un de mes ancien recueils, un clin d'oeil un peu moins embrumé:

CES YEUX...

Beaux yeux noirs qui me harcèlent
yeux bleus qui me font chavirer
yeux de chat, yeux de gazelle
de jour, de nuit vous me provoquez.

Provocations ma foi sublimes
pires que le pire des harcèlements
pires que vos nez, vos joues coquines,
que vos corps nus, vos seins charmants.

Mes pauvres mains qui me démangent,
ma bouche qui voudrait vous manger,
ma lance qui n'est pas celle d'un ange,
tout vous appelez à vous posséder.

Mais qui peut-il saisir les anges?
fussent-ils d'une chair à rendre fou!
Fenêtres magiques, gouffres étranges,
brûlants éclairs pourtant si doux!

Doux comme la courbe de leur ventre,
doux comme le trop plein sur leur peau,
doux comme le gland livré à leur antre,
four dévorant, mais tendre et chaud.

Que de promesses imaginaires
ou bien réelles, va donc savoir!
portent ces yeux qui me harcèlent,
que j'aime pour ce qu'ils sont: des miroirs...

sans tain.


extrait d'"Amour, Humour, Fantasmes et Rappels"

(ce n'est pas de la pub, car déjà 1 fois réédité et complètement épuisé)

Écrit par : giulio | 27/11/2009

@ anne:

:-), un sourire au milieu de ma tristesse du jour...

Écrit par : helenablue | 27/11/2009

@ laurence: Merci, je vais le lire, ce titre est inspirant...

Écrit par : helenablue | 27/11/2009

@ Guilio: Merci mille fois cher Guilio, ça me touche beaucoup, c'est superbe!

Écrit par : helenablue | 27/11/2009

MERCIIIIIIII
bleu tu me touches
Je t'embrasse très très fort....

Elle est dans la brume et la terre de sienne & sanguine...et le téton Carmin....
Comme je l'aime & ainsi dans "Come to you" son poème....

xxxBaisers Bercéen

Écrit par : IsaBercée | 27/11/2009

@ Guilio : très belle poésie ! mais où diantre vous trouve-t-on "en ligne" ? j'ai dit "embrummé" pour ce regard parce que justement....il est flou ? invisible ? masqué ? dissimulé ? et pourtant là.....

Écrit par : anne des ocreries | 27/11/2009

@ ne jamais dissimuler les yeux, Anne, et quand ce serait la dernière chose à montrer! Comment se réjouir ou s'attrister de ce qu'ils montrent, ou rêver à ce qu'ils dissimulent, si l'on ne peut plonger au fond de ces eaux profondes, cristallines et volcaniques comme certains lacs d'Auvergne? Je n'aime, par exemple, pas trop les lunettes noires, qui protègent davantage contre l'autre que contre le soleil. Le regard est une passerelle. Et, vous l'aurez compris, je déteste les murs. Quant au bonhomme d'un âge certain que je suis, il n'a rien à cacher, s'appelle "Giulio-Enrico Pisani", n'a pas de blog (pas le temps d'en tenir/suivre un), très peu de poésies, mais un certain nombre d'articles en ligne.

Écrit par : giulio | 28/11/2009

Je vous rejoins cher Guilio sur ses yeux qui sont tant le reflet de l'humain en nous, ils en disent plus longs qu'aucune de nos paroles ou de nos soupirs, comme le dit trés jutement cette pensée de Buffon., personnellement j'y suis si sensible au regard, et rien de tel pour communiquer d'âme à âme que de plonger tout entier dans cet infini de l'autre en offrant le sien...

Écrit par : helenablue | 28/11/2009

"Le regard est une passerelle",

il l'est en effet mais il est davantage encore, il peut-être miroir, il peut-être énergie aussi, il est l'essentiel dans une rencontre, moteur et pont en somme.

Écrit par : helenablue | 28/11/2009

Les commentaires sont fermés.