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19/03/2010

arbres

Photo de Mc Doodle.

 

arbres.jpg

 

" La forêt raconte la vie des arbres en images simultanées. Les jeunes pousses voisinent avec les spécimens adultes et les troncs vieillissants. Le sol est jonché de bois pourris. De leur substance se forme le terreau où germent les nouvelles graines. La forêt nous enseigne à regarder la vie sous son angle dynamique. À en avoir une perception d'ensemble intégrée dans la durée du monde."

- Hubert Reeves -

 

 

Commentaires

respire ...

Écrit par : laure | 19/03/2010

Cette photo est magnifique. Hier, je suis restée sans mots chez Mc Doodle, tellement j'étais touchée par ses photos. Beau relais que celui que tu proposes aujourd'hui. Bises. (News from Georges ?)

Écrit par : piedssurterre | 19/03/2010

"une perception d'ensemble intégrée dans la durée du monde."
ça peut devenir inssuportable d'être soumis à cette vision des choses, qui est mienne depuis le début, je crois. une vision d'ensemble qui va s'amplifiant, débordant, dénaturant tous les rapports trop "humains", fragmentés, choses pensées ou vues si étriquées, inimaginées, sclérosées..
je n'ai jamais abusé de drogues psychédéliques, il suffit que je regarde une pierre, un simple cailloux pour en imaginer les origines, ou une vie d'avant désormais devenue pierre, dormant dans les sédiments.

pour en revenir aux arbres, quand j'imagine leur silhouette souterraine, en plus de celle qui nous est exposée à la vue, en dehors de la terre, j'y vois comme le parralélisme d'un miroir... une sorte d'équilibre qui éclate. du tout petit creu de la terre infini, vers un non moins infini ciel aux branches étoilées ou solaires...

il y a tout un univers sous la terre, comme dans le ciel. l'étourdissement vient de cette conscience des choses. je me sens arbres. j'ai des racines et il me pousse des branches en pensées... au bout de mes doigts. quel est ce vent ? je ne crois pas que celà soit de la "démence", mais seulement une manière de percevoir le monde, sans barrière. c'est violent, souvent.

je pourrais me coucher sur la terre et mourir. pas d'angoisse. peut-être une sorte de mélancolie sensuelle. comme dirait spinoza, je ne suis pas immortel, mais éternel. mon essence.

le flux électrique est alimenté...
rien n'est bon ou mauvais en soi...

t'allumes la télé, et ils sont encore à compter le nombres de sièges du pour ou du contre à l'assemblée.. je bois du vin parce que ça me libère ,parfois, de la sénilité ambiante. je ne suis pas un individu, ni une personne. je suis un rapport au monde fluctuant.

Écrit par : truman | 19/03/2010

ce matin, j'ai semées des betteraves, des salades, des tomates, des radis...
tu sais ou ?
dans l'ancienne mangeoire des vaches de l'étable désormais délabrée de la ferme familiale. j'ai encore du terreau sous les ongles à l'heure ou je t'écris. mais je pourrais tout aussi bien mourir, aussi.
et tu sais quoi ?
mon inclinaison personelle me pousserait à gentilment mourir entre tes bras, amour. préservé et niais, ange, fleur, terre, feuilles pourrissantes de notre secret.
il y en a qui se lèvent et veulent créer... la création est toute faite déjà. tiens, je te la donne par flux de pensées, les perçois tu ces choses que je ne saurais nommer ?

marre des étiquettes.
sensualité.
sangsue allitée.

morve morte née.

regarde le foetus inanimé sorti du ventre d'une mère malade.

mélancolie. morbide. tendresse. mort.

bise

Écrit par : truman | 19/03/2010

poe aime :

ils te charcuteront
sans aucun état d'âme
et passeront simplement
à autre chose

Écrit par : truman | 19/03/2010

Et puis, moins bucolique, l'arbre qui cache la forêt.
Baltha

Écrit par : Baltha | 19/03/2010

Hey Baltha! Comment tu vas vieille branche...
Hum, ça me fait repenser à ce proverbe africain que j'affectionne:

" on entend l'arbre qui tombe pas la forêt qui pousse !"

Écrit par : helenablue | 19/03/2010

>helena,
Ben j'tiens encore debout, j'suis un roseau, pas un chêne ni un bonzai. Non, je ne tiens pas non plus un camembert aux lèvres,
Balthasta luego

Écrit par : Baltha | 19/03/2010

j'avais besoin de toi

bien fait de cracher dessus juska la mort

merci

Écrit par : jp | 19/03/2010

J'aime cette citation de Reeves ; et dans son premier com, jp a bien décrit ce qu'il m'est arrivé de ressentir devant un arbre. D'ailleurs, j'en connais deux ou trois qui sont des amis....ça me fait penser que oui, j'avais promis de te présenter mon "amarbre", mon ami-arbre, ça vient, chuis un peu overbookée là.
Moi aussi je commence le jardin, faut dégager avant de pouvoir y aller à semer, chuis en retard mais le temps n'aidait pas jusque là, alors bon....
Le premièr couple d'hirondelles est arrivé le 18.

Écrit par : anne des ocreries | 20/03/2010

Oui, j'attends toujours que tu me présentes ton "amarbre", hum, je sais que tu es pas mal busy ces temps-ci et l'arrivée enfin du printemps va sans doute pas mal t'accaparer, mais j'aimerai ...
Oh! Moi c'est une famille de merles qui a élu domicile dans ma cour et qui vient chaque année faire son nid, je sais alors qu' it's time!!

Écrit par : helenablue | 20/03/2010

Sur la vire comme un équilibriste, libre et librettiste de ses aventures, il se hausse mais jamais ne se gausse, il sait combien est délicate sa posture, mais préfère cela puisque dans le moindre interstice il se glisse .

Écrit par : Thierry | 21/03/2010

la bise à la clinique

Écrit par : jp | 21/03/2010

Les commentaires sont fermés.