Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/03/2010

empathie

" Toute vie véritable est une rencontre."

L'empathie, émotion caractéristique de tous les mammifères, même des loups, d'après le biologiste Frans de Waal, est l'objet ces temps-ci d'une attention toute particulière et a fait dernièrement parler d'elle lors d'une journée spéciale Empathie à la cité des sciences de Paris réunissant philosophes, neurologues et pédopsychiatres. Cette émotion vraiment relationelle porte d'entrée au ressenti de l'autre et à l'expression de ses émotions n'est pas juste compassionelle, elle permet aussi de se rejouir avec l'autre. Elle est l'outil le plus puissant dont nous disposons pour cimenter les relations humaines et on aurait la preuve scientifique que celui qui active son empathie déclenche une zone préfrontale siège des émotions positives. Ainsi donc, ce qui en l'occcurence favorise l'échange entre pairs serait de surcroît bonne pour la santé, pourquoi s'en priver alors?

 

 

Commentaires

Oui. C'est effectivement intéressant de se poser la question. Qu'est ce qui pousse certains individus à ne pas cultiver cette émotion. Qui permet d'entrer en contact avec l'autre, sans calcul et sans faire fonctionner l'intellect. Nous avons tendance parfois à oublier que nous sommes des mammifères ! Dont les sensations sont engluées dans un fatras de conventions, de peurs et d'oubli de ce fait pourtant indéniable.

Écrit par : piedssurterre | 18/03/2010

@lelenablue
Si ce n'était de l'emphatie des pauvres de l'humanité envers les riches, jamais ces derniers n'auraient existé. Rendons grâce à Dieu d'avoir si gentiment créé ces misérables!

Écrit par : MakesmewonderHum | 18/03/2010

@ Pieds:

j'aime bien quand Gomeux t'appelle comme ça, dans la phrase ça donne quelque chose d'un peu surréaliste... Pourquoi les gens ne travaillent pas leur aptitude naturelle à l'empathie, je ne saurais dire, je crains que ce ne soit souvent à cause d'une éducation inappropiée, d'une pédagogie dîte noire... Ceci dit, pour avoir appronfondi cette thématique, ce n'est pas toujours facile de l'être, ça demande pas mal d'honnêteté personnelle et d'humilité aussi...

Écrit par : helenablue | 18/03/2010

@ MakesmewonderHum:

Hum, c'est le cas de le dire, ce genre de pensée à double tranchant, efficace interprétation j'avoue. J'hésite entre le rire franc et le grincement de dent!
Plus sérieusement, l'empathie te parait-elle une émotion absurde?

Écrit par : helenablue | 18/03/2010

Après les dommages collatéraux d'une boutade irrespectueuse envers le climat installé avec le sujet, l'empathie, je te dirais qu'il y a une notion beaucoup trop temporaire qui vient avec cette dernière. Plus près du réflexe que d'une démarche réel envers l'autre. Elle est souvent le plus petit dénominateur de l'amour, sa portion complaisante utile et charitable pour nos semblables, les amis, la famille et au loin le restant de l'humanité avec ses chiens, ses chats. Tiens, pour exemple la Bardot, son immense empathie et compassion pour les animaux opposés à sa légendaire mysoginie. Toi et moi, début des années trente, aurions dû aller fumer un p'tit joint avec l'ami Hitler et lui dire que, oui, sa maman l'aimait et faire preuve d'empathie malgré la dissimilarité du personnage avec nous.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 18/03/2010

Chère Hélène, dans ta dernière phrase "l'échange entre pairs" me pose problème. Qu'entends-tu par là?

Écrit par : giulio | 18/03/2010

L'empathie, ou du moins notre capacité à la mettre en oeuvre, est peut-être ce qui nous sauve de la barbarie....

Écrit par : anne des ocreries | 18/03/2010

@ Guilio:

j'entends la relation entre êtres humains, cher Guilio.

Écrit par : helenablue | 18/03/2010

@ MakesmewonderHum:

j'ai dû sans doute mal me faire comprendre ou je me suis mal exprimée peut-être, l'empathie à mon sens n'est pas complaisante du tout, elle n'est pas effet d'annonce non plus ni à but manipulateur, quoique nous sachions sans doute toi et moi que toute communication est une manipulation, non, je me permettais cette estocade parce que la nature de ton propos me plaisait assez, en fait, je comprends l'ambiguité de l'émotion sus citée et l'embrouille dans les méninges de beaucoup de nos contemporains, bien entendu je n'ai rien contre fumer un joint avec toi au coin d'un feu de joie mais avec un Hitler avec toute la bonne volonté du monde et toute l'empathie dont je suis capable, et avec ce que j'en sais, ce ne serait pas de l'ordre du possible mais néanmoins je ne crois pas que je lui aurais dit que sa maman l'aimait ni qu'elle ne l'aimait pas d'ailleurs, probable par contre que j'aurais pu lui dire qu'aucun enfant ne mérite d'être battu et maltraité et mal considéré et pas respecté avec toute l'empathie possible, car vois-tu il n'y a pas si longtemps, tout à l'heure en fait, je me suis interposée entre un père et son fils, sans réfléchir, le pauvre petit bougre était insulté dans la rame de métro d'une si violente et si injuste manière...J'suis pas bien sûre de lui avoir rendu service, me suis pris un "salope" dans les dents, mais bon, tu saisis sans doute ce que je veux dire du moins je le suppute...

L'empathie , ce n'est pas accepter tout et n'importe quoi, ce n'est pas tu me frappes sur la joue droite et je te tends la gauche, enfin pas pour moi!

C'est entrer en relation avec l'humanité de l'autre et sa réalité, c'est aussi permettre à la sienne de s'exprimer avec justesse, c'est être et avoir conscience...

Écrit par : helenablue | 18/03/2010

Et puisque tu parles de Bardot, je ne considère pas vraiment son attachement viscéral et sa prise de position si virulente pour les animaux avec en paralléle sa mysoginie flagrante comme un bon exemple d'empathie à dire vrai, au contraire, c'est plutôt pour moi de l'ordre de la projection.

Pour même aller au fond de ma pensée, il me semble que pour aimer d'amour, c'est déjà des hauts degrés d'empathie qu'il faut pouvoir atteindre, pas ces concessions d'usage dont on nous bassine en permanence les oreilles mais cette capacité à accepter l'autre tel qu'il est et à le comprendre voir même à lui permettre de ne pas nous plaire, ainsi on avance aussi dans ce chemin vers soi-même, ainsi on peut aussi se permettre de déplaire à son tour et faire preuve d'empathie à son propre égard.

Il ya une notion d'interactivité flagrante dans cette émotion là, non?

Écrit par : helenablue | 18/03/2010

@ anne:

oui, je le crois aussi, anne. Souvent d'ailleurs je me dis que c'est ce travail là qui a évacué en moi la haine profonde que j'avais de ma famille et qui m'a permise de comprendre et de m'en libérer. Cette capacité à me mettre à la place, du moins , d'essayer de ressentir ce que mon père, mon grand-père , ma mère pouvaient avoir ressenti au vue de leur vécu, et ça m'a libérée, par pour autant que j'accepte ou cautionne, mais ça m'a permise de donner un sens et de me dégager de ce fait de cet immense sentiment de honte. Il me fallait developper cet instinct, cette émotion primaire pour avoir accés finalement à cette liberté d'aimer.
Ce en quoi, je te rejoins l'empathie évite la barbarie et l'injustice, du moins devrait l'éviter...

Écrit par : helenablue | 18/03/2010

L'empathie, pas capable de m'empêcher de l'éprouver. La seule manière que j'y arrive est en me barricadant ... et encore, elle s'immisce dans la chambre des souvenirs.

Écrit par : Venise | 19/03/2010

trop nul comme sujet.

Écrit par : anonyme | 19/03/2010

@ MakesmewonderHum:

A te relire et moi aussi, ce matin, je me demande si j'ai parfaitement compris ce que tu voulais dire, je n'en suis pas bien sûre... Dirais-tu que l'empathie, puisqu'étant intégrée si je puis dire à notre constitution naturelle est un moyen finalement de pouvoir vivre ensemble, une sorte d'évidence animale, et non à affiner. C'est cette notion réflexe qui me trouble au fond. Et puis je suis pas sûre non plus d'avoir bien perçu le message subtil derrière ton illustration...

Écrit par : helenablue | 19/03/2010

@ Venise:

ne parles-tu pas là de compassion plutôt, pourquoi aurait-on à se barricader de l'empathie?

Écrit par : helenablue | 19/03/2010

@ Helenablue : c'est ce que je pensais, chère Hélène, c'est le vocable qui me gêne. En effet, pair = de même niveau, classe, catégorie / les pairs = les égaux, les semblables (comme le pape et ses cardinaux ou le roi et ses barons > primus inter pares). Or, l'empathie ne se focalise ni sur la classe, ni sur la race, ni même sur l'espèce et rien ne la limite. Te souviens-tu de cette vidéo qui fit le tour du monde d'une gazelle sauvée du crocodile par un hypo? Et ne peut-on ressentir de l'empathie pour un paysage, une région, un pays, là où le mot amour est trop souvent galvaudé?

Écrit par : giulio | 19/03/2010

Hum, je reconnais que le vocable n'a pas été choisi à bon escient pour le sens en l'occurrence, mais plus par souci de fluidité, et tu as raison, " êtres" conviendraient mieux, et donne plus d'ouverture encore au propos.
Je ne connais pas cette vidéo dont tu parles mais j'en imagine aisément la teneur, je suis toujours impressionnée à quel point il est plus facile de faire comprendre ou de faire passer un message en subtilisant les animaux aux humains, j'avoue toujours m'interroger!
Ressentir de l'empathie pour un paysage, une région, un pays, poétiquement parlant cela me parait possible mais n'est ce pas plutôt être en accord avec son ressenti que ce soit de l'allégresse ou un fort sentiment de grâce ou de connivence, l'empathie du moins à mon sens est la capacité à être en contact avec ses émotions et celle des autres, que ce soit de l'amour ou de la rage, c'est à dire toutes les formes d'émotions, la colère, le désespoir, tout comme la joie ou l'euphorie. Finalement c'est apprendre à accueillir ses émotions et recueillir celles d'autrui, ce qui aiguise sa conscience du monde, il me semble.

Écrit par : helenablue | 19/03/2010

@ Hélène: Sorry pour l'orthographe "hypo". Inscris simplement dans ta fenêtre google ou autre: hippopotame sauve impala crocodile. Un tas de sites en parlent. Je crois que la vidéo de dailymotion est la meilleure; mais regarde-la jusqu'au bout.
Tu peux peut-être la mettre en ligne pour les fans d'Helenablue.

Écrit par : giulio | 19/03/2010

@helenablue
Bonjour, je ne te laisse pas en plan sur cette discution fondamentale et profondément humaine, j'ai une urgence à règler.Te,vous reviens-STOP

Écrit par : MakesmewonderHum! | 19/03/2010

Hum, tout cela ne m'explique pas Venise, pourquoi il faut t'en barricader...

Écrit par : helenablue | 19/03/2010

Oui, compassion, je parlais de la compassion !! C'est que les personnes empathiques ont de la compassion, et comme on me dit empathique, j'ai la compassion assez systématique !

Écrit par : Venise | 19/03/2010

@ Makesmewonderhum:

Ok, je t'attends...

Écrit par : helenablue | 19/03/2010

@ Guilio:

Je vais aller voir ça Guilio, merci.

Écrit par : helenablue | 19/03/2010

L'indifférence n'implique pas, n'exige pas un iota d'énergie, est glissante et non compromettante, et non fatigante, à l'inverse de la compassion. Alors certains jours, je m'expose moins par exemple dans le métro de Montréal, ou dans un centre-ville quand on tend la main vers moi, que j'y dépose de la monnaie, je ne vois pas que la main.

Alors, certains jours, je me barricade chez moi, je ne laisse pas à ma porte l'attitude de compassion, parce qu'une attitude ne se déchausse pas, mais je m'évite les occasions de me comporter en compatissante.

Ouf ... j'espère que c'est clair là.

Écrit par : Venise | 19/03/2010

ça te ressemble bien, Venise....d'avoir besoin de ne pas te laisser déchirer par "trop", les jours où on ne peut pas porter, où on se sent fragile....je comprends ça !

Écrit par : anne des ocreries | 20/03/2010

Oui, Venise, c'est clair là, pardonne-moi de t'avoir fait souffrir ainsi...
Je comprends parfaitement ce que tu dis, et à l'instar d'Anne, je trouve aussi que ça te ressemble bien, quoique je te connaisse suffisament, je pense, pour savoir que tu as en toi les ressources pour te protéger ou te défendre de cette compassion parfois envahissante.
L'empathie, devrait à mon sens, comporter ce "volet" à soi-même, je crois justement qu'elle ne peut être efficace, je n'aime pas complétement ce mot mais n'en ai pas d'autre sous la touche, que si elle ne nous entraine pas au delà de ce qui est bon pour soi. Ce en quoi elle peut avoir des vertus thérapeutiques.
L'écoute empathique n'implique pas l'oubli de soi, bien au contraire, mais l'écoute de ce que provoque l'émotion ou la vie de l'autre en soi, ce n'est pas facile à expliquer finalement, elle est interactive.
Et même si naturelle, à priori, elle est difficile à mettre en place dans sa vie, et presque plus encore pour soi-même.
Je ne suis pas bien convaincue de me faire bien comprendre au demeurant...

Écrit par : helenablue | 20/03/2010

"L'empathie, c'est se mettre à la place de l'autre sans forcément éprouver ses émotions: c'est l'anticipation des réactions de l'autre, la sympathie consiste inversement à éprouver les émotions de l'autre sans se mettre nécessairement à sa place, c'est une contagion des émotions ex: le fou-rire" définition de Gérard Jorland" L'empathie" Alain Berthoz et Gérard Joland

Écrit par : laurence | 20/03/2010

De retour d'une virée justement empathique ou de compassion, pas sûr laquelle? Le vieillard a déféqué sur mes mains pendant que je le lavais; il est ni mon père, pas non plus un frère mais il mérite que l'on respecte son humble fin de vie, presque dans l'oubli, il y a tant d'hommes et de femmes qui doivent mourir aujourd'hui.

Le physicien Pierre Papon nous relate,ici, une expérience qui tend à confirmer la notion d'empathie.
« On fait subir à la première une légère douleur, et l'on voit une région précise de son cerveau "s'illuminer" lorsqu'elle la ressent. La personne voisine, qui observe la scène sans être manipulée et donc sans rien sentir sur le plan physique, présente une image IRM comparable au même moment, tout simplement par empathie. On arrive donc à mettre en évidence un sentiment.[11] »

Vois-tu je crois que l'humanité , tout au long des quelques miliers de générations qui nous précèdent, n'avait d'autre choix que d'intégrer ces sentiments ou réflexes dans son développement, probablement même avant celui de l'amour. Sinon autour de quel organisation aurait-elle pu se constituer,la stricte survie n'explique pas tout. Là ou j'ai un problème avec ces notions c'est qu'elles sont bien sélectives et à durée limitée dans le temps.

Pourquoi d'un même élan ,il y a à peine quelques années aux États Unis, les blancs, du sud, pouvaient se réjouir du nouveau-né qui arrive, s'attrister du départ subit du voisin de la troisième ferme à droite et brûler, le soir venu, le premier nègre qui se présentait à eux? Lorsque je t'amenais à l'autre bout du spectre avec Hitler ce que je te demandais finalement c'est: peut-on et doit-on faire preuve d'empathie et de compassion en toutes circonstances devant la douleur et le désarroi de nos semblables, sans sélectivité et surtout avec un effort soutenu pour remédier à leurs souffrances?
Explique-moi comment un pays civilisé comme Israël, peut d'un côté faire le merveilleux travail, de recherche de survivants, de mise sur pied du plus efficace hôpital de campagne et de distribution d'aide humanitaire lors du terrible séisme d'Haïti et massacrer la population civile de la Bande de Gaza sans discernement. Pire, avec les mêmes hommes et femmes de son armée.

À bien te relire ainsi que les différents témoignages rattachés, pour l'essentiel, on se rejoint tous sur l'aspect viscéral de l'empathie .Il nous reste qu'à bien l'accrocher aux choix qui s'offrent à nous. L'exemple plus avant,d'Haïti est une excellente occasion de faire évoluer l'humanité, serai-je à la hauteur? Il y a dans les veines de mon petit-fils le sang de sa merveilleuse mère haitienne, courageuse et charitable au-delà des palabres et faire-valoir en de telles tragédies.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 21/03/2010

@ MkmH:

merci d'abord d'être revenu dans cette discussion, ton commentaire me touche et me remue pas mal, et tout comme toi je reconnais ne pas avoir toutes les réponses mais plutôt beaucoup de questions.
L'empathie, probable et maintenant vérifié scientifiquement est une émotion intégrée à notre constitution biologique, ce qui peut, comme tu le dis être un des fondements de la constitution de l'humanité. Ensuite, comment expliquer que nous sommes capables du meilleur comme du pire, je n'ai pas la réponse, comment un tel paradoxe peut-il être vécu sans mal, comment c'est vrai pouvoir dans le même temps, le même cerveau, le même sang, le même coeur haïr et tuer, soigner et aimer?

Nous nous savons bien constituer de la sorte, à chacun de faire le chemin qui lui parait le plus juste, et le plus approprié à son avancée vers plus "d'humanitude" et ce qui semble le plus approprié à plus d'humanité, l'exemple d'Haiti en est une occcasion, et tous les jours prés de soi, comme avec ces soins palliatifs que tu prodigues et tous ces petits gestes qu'on peut faire à son échelle dans sa vie quotidienne pour s'ouvrir à la souffrance de l'autre et l'aider à la vivre.

Et à l'instar de tous ces individus courageux charitables humains, agir, avec tout le discernement de son coeur. J'ai le sentiment personnellement d'avoir fait un chemin, c'est pourquoi j'en parle, dans cette voie à plus de tolérance et d'ouverture à l'autre, cela m'a pris du temps, et même si l'empathie est un sentiment réflexe, je n'y avais pas spontanément accés du moins pas autant qu'aujourd'hui. J'étais comme coupée de mon monde émotionnel et ne pouvait ressentir l'autre ne pouvant me ressentir moi-même toujours submergée ou par une sorte de construction protective insensible en quelque sorte à priori, car très tôt il y a eu des fêllures dans ce systéme de protection.
Pour essayer de répondre à cette question de clivage des soldats israéliens dont tu parles, je me demande si cela n'est pas une sorte de scyzophrénie qui d'ailleurs est encouragée de générations et générations et qui est installée sans que personne n'y prenne garde de l'intérieur, seulement cela parait tout à fait aberrant vu de l'extérieur.
Hum, je ne suis peut-être pas trés claire, pour s'ouvrir à son empathie naturelle, pour certains comme pour moi, pas mal secouée et altérée par une enfance traumatisante il a fallu un cheminement et pas mal de travail, et cela en valait la peine car la joie ou le bonheur d'être à l'ouverture de ce sentiment est intense, à s'ouvrir à l'empathie on donne beaucoup et on reçoit plus encore et surtout en devenant plus humain avec les autres on le devient aussi plus pour soi et c'est exponentiel.
Reste à mettre ce sentiment au bon service, au service de combats justes et pour plus d'humanité, c'est presqu'une question d'éthique, alors vient la pensée, la connaissance, l'éducation, l'échange comme cette discussion par exemple, et la conscience, non?

Écrit par : helenablue | 22/03/2010

@helenablue
Ces échanges demeurons à jamais, la vie peut en effacer le papier virtuel, le fruit de la réflexion, lui, s'installe et influence déjà.

Pour qu'il n'y est pas de méprise, bien que j'ai eu l'immense privilège d'accompagner longtemps les miens dans leur fin de vie, il s'agit de soins prodigués à mon beau-père. À cause de toutes sortes de circonstances pour lui mourir dans l'oubli est bien réel.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 22/03/2010

parfois au risque de s'oublier soi-même et à en devenir insensible ou presque...

Écrit par : fé | 28/03/2010

fé, je ne pense pas ... L'empathie implique une bonne relation avec soi-même et non un oubli de soi, là on change d'émotion il me semble, ça ressemble plus à une fuite qu'une véritable volonté de construire la relation, pour moi l'empathie implique le win-win. Et je ne crois pas qu'on devienne insensible en la développant au contraire, elle permet d'apprendre à entendre et donc de s'entendre ausi.
Elle n'est pas tout accepter, tout permettre, tout boire, non, elle donne le moyen, du moins de savoir se préserver, savoir dire non, elle permet d'entrer en contact sans pour autant faire sienne la douleur ou la joie ou le doute de l'autre.

Écrit par : helenablue | 29/03/2010

Les commentaires sont fermés.