09/04/2010
contrerimes
Puisque tes jours ne t'ont laissé
Qu'un peu de cendre dans la bouche,
Avant qu'on ne tende ta couche
Où ton coeur dorme, enfin glacé,
Retourne, comme au temps passé,
Cueillir, près de la dune instable,
Le lys qu'y courbe un souffle amer,
- Et grave ces mots sur le sable :
Le rêve de l'homme est semblable
Aux illusions de la mer.
Commentaires
Poème exceptionnel, chère Hélène, d'un poète pas vraiment remarquable!
Écrit par : giulio | 09/04/2010
Belle écriture, un "conte" à rebours ... pas très vers luisant cela dit -
Écrit par : laure K. | 09/04/2010
Ce ne sont pas des mots roses mais pourraient nous entrainer à l'être.
Bises, Blue
L'oiseau
Écrit par : The Bluebird | 09/04/2010
J'aime bien, je ne connaissais pas cette pièce.
Écrit par : anne des ocreries | 09/04/2010
Quel magnifique poème... vraiment merci !
Écrit par : iskander | 10/04/2010
Ce fonds platreux est magnifique,et Toulet je lis aussi en ce moment.
J'aperçois mon prénom dans votre liste de liens,merci bcp Hélène de l'attention (au fait et si vous voulez bien,pourriez-vous écrire "lettres de moscou" tout simplement?merci)
A une prochaine.
Écrit par : vincent | 11/04/2010
Ok Vincent, c'est fait!
Au plaisir...
Écrit par : helenablue | 11/04/2010
merci,"pieds sur terre" s'est éclipsée 2 jours puis a réapparu,tt vous bien.
Écrit par : vincent | 11/04/2010
Les commentaires sont fermés.