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05/04/2011

Les dix conseils d'Hemingway à tout jeune auteur voulant devenir écrivain

21995601hemingway-jpg.jpgSoyez amoureux. 
Crevez-vous à écrire. 
Regardez le monde. 
Fréquentez les écrivains du « Bâtiment ». 
Ne perdez pas votre temps. 
Écoutez la musique et regardez la peinture.
Lisez sans cesse.
Ne cherchez pas à vous expliquer.
Écoutez votre bon plaisir.
Taisez-vous.

 


Commentaires

Il oublie de dire que quand vient le temps de se tirer un coup de fusil dans la bouche, le truc est de retirer un soulier, une chaussette le cas échéant, et d'appuyer sur la gâchette avec un orteil.

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

et le mien serait : écoutez VOS conseils à vous ; car, comme un vêtement sur-mesure, souvent ils ne s'adaptent qu'à celui qui les édicte......

même s'il y a de quoi méditer sur les siens.

J'en rajouterais bien un, moi : "soyez inconscients de là où vous mettez les pieds". Parce que, ça, pour bien paralyser, y a rien de mieux ! :)))

Écrit par : anne des ocreries | 05/04/2011

Oué...

Ce vieux Hem, ses conseils me furent fort précieux, comme les dix commandements. Le onzième dont je parle, il n'a pas eu la force de l'écrire, seulement celle de l'appliquer.

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

Disons qu'il n'a pas pu venir l'écrire après l'avoir expérimenté comme les dix premiers!

Écrit par : helenablue | 05/04/2011

Lyes...

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

Voyons! mais s'il y'en avait le onzième, ç'aurait été" un appel aux armes, alors qu'il a écrit: "l'Adieu aux armes"
Son père lui offre un fusil de chasse pour son 10è anniversaire (Vous imaginez aujourd'hui l'effet médiatique...? offrir un fusil à un enfant)

Écrit par : bizak | 05/04/2011

For whom the bell tolls? It tolls for thee...

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

Pour le 10è conseil: "taisez-vous", je préfère dire! -sauf si ...

Écrit par : bizak | 05/04/2011

Sauf si quoi?

Il n'est que deux conditions à énumérer des conseils aux jeunes écrivains: être vieux, et être écrivain.

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

@Christian Mistral
Je préfère "dire" et non me "taire" sauf si..."pour faire l'amour" et être en harmonie avec le 1er conseil!

Écrit par : bizak | 05/04/2011

@ChristianMistral
Avec ces deux conditions, ce n'est pas, le début de la gloire, pour autant: être vieux ne suffit pas et souvent on se fait insulter toute sa vie et louer après sa mort.

Écrit par : bizak | 05/04/2011

Se faire louer après sa mort vient souvent de ce que l'on ne se soit pas vendu de son vivant.

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

Soyez Bipolaire

Écrit par : Dr Sangsue | 05/04/2011

et négociez férocement votre taux hypotécaire.

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

Ce "taisez-vous" vient doubler le "Ne cherchez pas à vous expliquer.", alors ça en fait plus que neuf.
Le cinq ne veut rien dire parce qu'il est impossible de perdre son temps, tout doit être vécu. Donc il en reste plus que huit.
Et ça suffit, il me semble.

Écrit par : parkane | 05/04/2011

Faut se lever plus tôt que toé, parkane, pour reprendre Hemingway.

Fermez donc vos crisses de yeules.

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

Elles est vraiment fascinante cette langue du quebec, du français pimenté de mots du terroir, ce qui la rend un peu plus gaie et profonde, j'aime!

Écrit par : bizak | 05/04/2011

M'en vais t'en pimenter des mots dans le terroir, creux pis profond, crisse de baveux anonyme.

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

oh docteur... trop d'humour... alors dans la bonne période Christian...

Écrit par : laurence | 05/04/2011

:-)

Écrit par : Christian Mistral | 05/04/2011

Il faut pas quand même en faire trop, toé, sinon cà crisse de nerf!

Écrit par : bizak | 05/04/2011

@Christian
Ou tu tronçonnes le/les canons, comme ça tu as un meilleur accès à la gachette et tu gardes tes deux chaussures pour l' occasion.
Vois-tu j'avais un ami paraplégique qui ne pouvait "techniquement" se servir de ses orteils, alors le coup du canon tronçonné il ne l'a pas loupé. Sauf que ses entrailles, viscères ,autres liquides corporels et projectils multiples, ont traversé la cloison de sa chambre et maculés d'une merveilleuse oeuvre contemporaine les murs du corridor et de l'escalier. Quel portrait d'une exposition (sic!)pour la famille en bas, sa dernière, je crois, il était peintre de grand talent. Cette "dernière exposition" a suscitée beaucoup d'émotions parmi les membres de la famille, sa mère, son père, ses 2 soeurs et 3 frères, beaucoup d' émotions même aujourd'hui, après 35 ans déjà. Ils ont eu tous à vieillir avec ce souvenir,bien sûr, avec de plus heureux aussi, il était aimé de tous, moins par lui-même à cette instant très précis du " Big Bang".
Sa dernière note: "Mes champs de roses ont cèdé la place à un désert de glace."

On pourrait longuement discourir sur des méthodes plus écolos, plus propres mais suis certain qu'André aurait préféré que l'on discute de la vie comment mieux l'aimer, mieux s'aimer, mieux aider et accepter d'être aider et surtout (troispetitspoints) aimer. Voilà

Écrit par : MakesmewonderHum! | 05/04/2011

* et de corriger les grosses "fôtes" (lire) être aidé/aimé.

__Merci, vous êtes gentils avec moi.

__N'y a pas de quoi!

__Ah! Si ,si.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 05/04/2011

@bizak
En effet, elle est fascinante cette langue ... tu ne sais jamais, si tu te fais allumer ou seulement mettre boîte, sinon carrément en pièces.

@Mistral
Si on l'a enterré avec un pied à poil, alors il n'était qu'à moitié mort ?
Signé : L'Abbé Road

Écrit par : parkane | 05/04/2011

Socrate, Sénèque, Hamingway, Zweig... Ah, savoir sauter avant d'entamer la triste descente!

Écrit par : giulio | 05/04/2011

Ouep! Pas facile à faire, sans conteste...
Parfois je me pose la question pour plus tard.
Mais comme le soulève MmwH!, est-ce aussi la solution la meilleure? Pour ceux qui restent, je ne sais pas. Peut-être que vraiment décati et à bout de forces, on trouve au fond de soi celles de se donner la mort pour mettre un point final à la vie telle qu'on voudrait la vivre, peut-être qu'aussi il subsiste une force de vie qui nous donne la force de surmonter les dommages colatéraux de l'âge ou de la maladie?
On doit être bien seul face à ce genre de décision extrême.

Écrit par : helenablue | 05/04/2011

Cioran avait un avis intéressant sur la question :
"Je ne me suiciderai jamais, j'ai encore tant de gens à décevoir."
Voilà le vrai courage.

Écrit par : parkane | 05/04/2011

@ parkane:

C'est étrange, j'ai aimé longtemps ce propos de Cioran et avec le temps , je le trouve, déplacé.
J'ai changé.

Écrit par : helenablue | 05/04/2011

Tu me pardonneras André de t'avoir mal cité, ma mémoire s'amuse et cabriole des fois, mais pas avec le souvenir de ta personne, jamais.
" Mon jardin de roses est devenu un champ de glace."

Tu te rappelles quand toi et mon merveilleux frère étiez internés en psychiatrie, en même temps et dans la même chambre de sûrcroit. Quelle aventure cet hôpital de la Rive-Sud s'est tapée à cette époque. Avec votre imagination débridée vous y avez inscrit les inédites de "One flew over a cuckoo's nest". C'était le bon vieux temps où parents et amis pouvaient trimballer alcools et p'tits joints dans ces sanctuaires de la rédemption mentale et vous y accompagner un peu. Je me souviens de ce fameux quart de garde où après vous avoir apporté à toi, tes tubes et Gilles ses crayons feutres, vous avez en à peine quelques heures peint et calligraphié tout le mur et le plafond de cette immense fôret hallucinante. De voir tout le personnel de l'étage, des infirmières, les toubibs à récamier et l'admisnistration totalement ESTOMAQUÉS.
__Et bin dis-donc !

Leur consigne à notre endroit fut de ne plus jamais, au grand jamais apporter de matériel semblable à l' hôpital. Pour vous deux ce n'était qu'une extention normale de l'École de Beaux Arts, non? Gilles ne l'a jamais eue facile, c'te vie, tu le sais maintenant, il y a survécu et nous répète sans cesse que c'est l'amour réciproque et inconditionnel des siens qui l'aide à vivre. Je crois que tu nous souhaites à tous ici-bas la même chance.

Salut

Écrit par : MakesmewonderHum! | 06/04/2011

D'accord avec tout Hemingway mais je dois le paraphraser.
Un index sur la gâchette, le canon dans yeule
pis la crosse ben appuyée sur le plancher.
Succès assuré.

Cé qui les écrivains du "Bâtiment"?

"For whom the bell tolls?
It tolls for you!"

Textuel d'un songwriter américain: Stan Ridgway. :)

Écrit par : Yvan L. | 06/04/2011

@ Yvan:

Euh... du "Bâtiment", moi j'ai compris de la grande maison, celle des lettres!?

Écrit par : helenablue | 06/04/2011

@ MmwH!:

Vraiment une bien belle histoire que celle que tu nous racontes là! Merci, bel ami.
Sans doute en plus d'être amoureux, faut-il être aimé... Mais ça on ne peut le décider soi-même!

Écrit par : helenablue | 06/04/2011

Ah, ça tombe sous le sens en effet Blue.

Mmwh, je dirais même plus, très très belle histoire.Merci.

Écrit par : Yvan L | 06/04/2011

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